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Critique de marinesbooks


C'est mon troisième roman d'Adam Silvera. C'est aussi mon troisième coup de coeur de l'auteur. Je ne peux que me rendre à l'évidence : son style d'écriture me touche particulièrement et je vais vraiment suivre de près tout ce qu'il écrit. J'avais lu Et ils meurent tous les deux à la fin en 2018 (oui, ça remonte à quelques années déjà !). Quand j'ai vu qu'un préquel était annoncé l'année dernière, je me le suis presque immédiatement commandé.

Encore une fois, on suit deux garçons après une annonce inattendue de la part de Death-Cast, l'entreprise qui est capable de vous annoncer votre mort imminente. Je tiens à repréciser qu'il ne s'agit ni d'un roman fantastique, ni futuriste. Death-Cast est tout simplement une nouvelle « fonctionnalité ». D'ailleurs, ce roman étant un préquel, il se passe en 2010, et l'ensemble dégage plutôt un esprit rétro. Et ce n'est pas n'importe quel jour : il s'agit du 31 juillet 2010, le premier jour du lancement de Death-Cast. Il n'existe pas encore l'application qui a permis à Rufus et Mateo de se rencontrer, une grande partie de la population reste très sceptique face à Deat-Cast et le lancement de ce nouveau service va provoquer un chaos absolu sur l'ensemble du territoire.

Cela n'empêche pas Valentino, venu d'Arizona pour vivre son rêve à New York, et Orion, jeune new-yorkais malade et quelque peu blasé par la ville, de partager 24 heures absolument magiques. Comme dans le roman original, ce n'est pas une histoire larmoyante qui cherche à nous faire pleurer du début à la fin. Et je réitère mes propos tenus pour le premier roman : il s'agit d'une ode à la vie. Certes, la fin nous est annoncée dès le début et, même si on garde espoir, on sait que les dernières pages seront difficiles à lire. Bien sûr, j'ai éclaté en sanglots en le terminant, mais l'ensemble du roman célèbre la vie.

Ce qu'il faut en retenir, c'est que même si l'on est jeune, même si l'on est en bonne santé, rien n'est jamais acquis. Et c'est pour cela qu'il faut vivre, profiter de chaque instant, réaliser ses rêves et suivre son coeur avant qu'il ne soit trop tard. Et même quand la fin est proche, il n'est jamais trop tard pour commencer à vivre sa vie. Valentino et Orion nous le prouvent bien, avec 24 heures vécues si pleinement qu'elles pourraient remplacer toute une vie.

On retrouve le rythme extrêmement dynamique du livre original, avec 24 heures décrites dans les moindres détails. Sur 600 pages, je trouve que c'est réellement une prouesse d'écriture, car je n'ai trouvé aucune longueur au récit et je ne me suis ennuyée à aucun moment. Encore une fois, on retrouve de nombreux points de vue intercalés avec ceux des deux héros de l'histoire, des personnes qui vont mourir ou non ce jour-là, mais qui jouent toutes un rôle de façon directe ou indirecte dans l'intrigue principale. C'est tellement bien réussi ! J'ai particulièrement apprécié les apparitions de Rufus et Mateo, ainsi que les introductions aux personnages de Paz et Alano, qui seront les héros du troisième tome.

C'est un gros livre, mais pourtant, il ne dure que 24 heures, et c'est peu, tellement peu quand Orion et Valentino auraient eu toute une vie à vivre à deux. Mais il faut parfois se contenter de ce que l'on a et faire au mieux pour ne pas avoir de regrets. Ce roman est une pépite absolue et je ne peux que vous le recommander vivement !
Lien : https://marinesbooks.wordpre..
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