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EAN : 9782221218235
414 pages
R-jeunes adultes (24/05/2018)
3.96/5   1705 notes
Résumé :
Le 5 septembre, un peu après minuit, les services de Death-Cast appellent Mateo Torrez et Rufus Emeterio pour leur annoncer une bien mauvaise nouvelle : c’est aujourd’hui qu’ils vont mourir.

Mateo et Rufus ne se connaissent pas, mais, pour des raisons différentes, ils cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour final. La bonne nouvelle ? Il existe une appli pour ça ! L’appli s’appelle "Le Dernier Ami", et grâce à elle, Rufus et Mateo vont ... >Voir plus
Que lire après Et ils meurent tous les deux à la finVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (298) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 1705 notes
Dites, que feriez-vous si vous appreniez qu'il ne vous restait qu'une journée à vivre ?…



Ce roman faisait parti de ma wishlist depuis une éternité. J'ai fini par craquer, impatiente de le lire après tous les avis élogieux que j'avais lu et entendu sur ce bouquin. de plus, j'avais déjà lu un autre livre de Adam Silvera que j'avais beaucoup apprécié. J'étais donc à peu près certaine d'aimer « Et ils meurent tous les deux à la fin ».

Bon juste, petite mention sur le mot de l'auteur au début du roman : son texte m'a profondément touchée et je tenais à le mentionner. J'ignore si c'est parce qu'une part de moi s'y est identifiée un peu, mais ses mots m'ont émue.

Bref… que dire sur ce roman ?

Dans une société futuriste où nous sommes prévenu le jour de notre mort (mais nous ne savons ni l'heure exacte ni la manière dont nous allons mourir… bonjour l'angoisse !), nous voilà à suivre les points de vue alternatifs de deux jeunes garçons : Mateo et Rufus. Ils ne se connaissent pas, mais ont un point en commun : ils savent qu'ils vont mourir aujourd'hui.

Bon, vous avez dû vous y attendre en voyant ma note. Effectivement, ce fut un gros coup de coeur. Je ne pensais pas qu'il le serait à ce point, mais je l'ai adoré.
L'écriture est facile à lire, les chapitres sont courts, et les personnages très touchants et extrêmement attachants. (de mon point de vue, du moins) Plusieurs moments m'ont mis les larmes aux yeux… (pour ceux qui auront lu le livre : les moments d'adieux envers certains personnages, l'extrait avec le SDF, ce que dit Rufus à Mateo à un moment ou encore le passage où ils chantent ensemble…)
Je me suis rapidement rendu compte à quel point en peu de temps je m'étais attachée à eux. Vraiment. Je n'ai même pas les mots pour exprimer à quel point.

Je ne dirais pas que ce livre est exceptionnel. Que les évènements sont incroyables et remplis de suspense. Non, je ne pense pas. Je pense simplement que c'est un roman extrêmement touchant où nous suivons deux garçons qui apprennent à se connaître pendant leur dernière journée de vie. Et même s'ils ne vont pas vivre des trucs de dingue, c'est beau.
Pour tout vous dire, j'ai lu les derniers chapitres en larmes. Bah, je suis faible et sentimentale, que voulez-vous. xD J'ai été particulièrement émotive lors de cette lecture, je ne vais pas m'en cacher…

En plus, en finissant le roman, j'ai vu un tiktok où des gens disaient que les comptes instagram mentionnés dans le livre (comprendra qui pourra…) existaient bel et bien. Je suis allée voir, et j'ai vu des posts qui correspondaient au roman. J'ai été prise d'émotion, surtout en voyant les centaines de commentaires où chaque personne avait écrit l'heure et le pays où ils avaient écrit ces mots. Ça parait probablement absurde, mais le simple fait de voir toutes ces personnes liées par cet amour pour ce bouquin m'a redonné envie de pleurer. (+ le fait de voir que l'auteur avait commenté aussi !)
Pour nombre d'entre nous, Mateo et Rufus ont existé dans notre coeur. Ils nous ont donné suffisamment d'émotions pour ce que ce livre nous marque sincèrement.

Et oui, je fais partie de ces personnes.
J'ai profondément aimé ce roman, il m'a réellement bouleversée et je suis extrêmement heureuse d'en avoir fait la découverte. ♥
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Dans un monde futuriste, où des Death Casteurs vous appellent pour vous prévenir qu il vous reste 24 heures à vivre, sans que vous ne puissiez déterminer ni le temps, ni la cause; plein de choses sont mises en place pour votre dernière journée sur terre. Des endroits spécifiques réservés aux Deckers (ceux qui ont été appelé pour apprendre qu ils allaient bientôt faire leur dernier voyage) afin de connaître des sensations fortes et payer moins cher sont mis en place, et des applications en tous genres sont telechargeables. Dont "Dernier Ami" qui vous géo-localise et vous met en contact avec d autres Deckers.

Mateo, un jeune garçon de 18 ans, hyper craintif, renfermé et d une gentillesse extrême va rentrer en contact avec Rufus qui a un an en moins que lui et est son opposé à tous les niveaux. Et pour cause, au moment de l appel de Death Cast, il est occupé de tabasser quelqu un.

Ces deux garçons vont vivre leurs dernières heures en essayant d en profiter jusqu au bout.

J ai beaucoup aimé ce roman pour la jeunesse qui aborde plein de thèmes délicats: la mort inéluctable, la parte d un proche, l homosexualité, le coma,... Mais porteur d un beau message qui dit qu il faut être la personne que l on souhaite être, sans reporter en permanence ce qui nous tient à coeur.

Le style est assez agréable, avec un langage jeune. l'histoire est bien rythmée si ce n est quelques longueurs par moment qui auraient pu être coupées, simplement, car elles ressemblent à du remplissage qui n était pas nécessaire.

La fin est passionnante et prend d ailleurs un second souffle lorsqu on l aborde, comme un coureur en fin de marathon.

Je recommande aux ados à partir de 14 ans.
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C'est pas comme si on m'avait pas prévenu.

Avec ce titre, j'aurai pu me douter que j'allais pas me fendre la poire, non ?

Et ils meurent tous les deux à la fin.

Brillant. Car évidement, j'ai de suite envie de le lire et de savoir.

Je me lance donc dans ce roman « jeunesse » et je me surprends à ne plus le lâcher jusqu'à la fin, justement. Pourtant, en vrai, il ne se passe pas grand-chose. Pourtant, en vrai, je suis un vioque et je devrai pas être autant touché par un roman pour ados. Mais, en vrai, il n'y a pas de règles, non ?

Niveau pitch, tout est dans le titre. C'est l'histoire d'un gars, non, de deux gars, qui apprennent qu'ils vont mourir dans les prochaines vingt-quatre heures. Il leur reste alors à vivre leurs derniers instants et si au départ ils ne se connaissent pas, ils ne vont plus se lâcher, tout comme je n'ai pu décrocher. Matéo et Rufus, je vais garder le souvenir longtemps de votre histoire.

Une petite touche dystopique, une belle dose d'humanité et quelques pincées de boules dans la gorge, j'ai juste adoré ce roman. On ne sait pas, tout le temps, qu'est ce qui fait que la sauce prend ou pas. Ici, je me suis immédiatement attaché à Mateo, à son incompatibilité avec l'existence, avec sa foi en l'extraordinaire. J'ai été, comme envouté par les pérégrinations de ces deux jeunes hommes à travers la ville. Par leur différence, et cette fin qui inexorablement les rassemble.

J'ai adoré les suivre mais surtout, j'ai trouvé tout aussi brillant de découvrir, le temps de brefs chapitres, ceux qui ne vont pas mourir à la fin. Ceux qui passent dans le roman, comme dans la vie des deux garçons…

Cinématographique et intime à la fois, émouvant, parfois déroutant, je redoutais la fameuse fin qui par arrive trop vite. J'ai refermé ce roman en me disant que parfois, certaines histoires ne s'achèvent jamais, et j'avoue, j'ai versé ma petite larme.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Mateo Torrez et Rufus Emeterio sont des étrangers… des étrangers qui ont une grande chose en commun. Ils vont tous les deux mourir aujourd'hui. Ils ne savent pas comment ni quand exactement, juste que leurs chiffres sont en hausse et qu'une horloge invisible quelque part compte à rebours. Ne voulant pas passer ces dernières heures seuls, ils se retrouvent sur l'application Last Friend, et partent pour vivre autant de vie qu'ils peuvent se presser dans leurs dernières heures.

À mon avis, ce n'est pas le meilleur travail de Silvera.

Il y avait beaucoup de choses que j'aimais à ce sujet. J'ai aimé les deux personnages principaux. J'ai aimé leurs deux voix et la façon dont la trajectoire de leur journée les a fait passer d'enfants qui perdaient leur temps, qui attendaient de vivre pleinement leur vie plus tard, à des gens déterminés à tirer le maximum de la fin de leur vie. Et plutôt qu'un sombre paysage nihiliste de fin de journée, les protagonistes vivent les thèmes du pouvoir rédempteur de l'amitié et de la mort étant la force qui fait vivre les gens. Je voulais encourager Mateo à être aventureux et à vivre des expériences de vie avant qu'il ne soit trop tard, et je voulais encourager Rufus à se pardonner ses erreurs et à laisser ses dernières heures avoir un sens. C'était une histoire douce-amère où deux personnes étaient le bon instrument pour améliorer la vie de l'autre... mais seulement au dernier moment.

Dans ce livre, Silvera utilise un point de vue changeant, racontant parfois l'histoire du point de vue de Mateo, parfois de Rufus, puis parfois d'une poignée de personnes apparemment aléatoires, dont les histoires finissent toutes par être connectées. Je sais que l'idée ici est de brosser un tableau d'ensemble de l'interdépendance des destin mais j'aurais préféré avoir toute l'histoire d'un ou de deux points de vue.

Aussi, j'ai eu un peu de mal avec le rythme. Que demander dans un livre qui se déroule en moins de vingt-quatre heures et qui promet de se terminer par la disparition des personnages principaux… Je ne m'attendais pas à sentir autant d'endroits où l'histoire traînait.

Silvera a construit des personnages vulnérables et des mondes qui sont des véhicules parfaits pour cette douleur particulière de briller à travers. Cependant, quelque chose dans la composition chimique de ces personnages particuliers et de ce monde particulier n'a pas tout à fait gelé aussi bien que les autres livres que j'ai lus.

Alors, est-ce que je le recommande? Oui, en fait. Malgré mes plaintes ci-dessus, c'est encore une lecture agréable, et encore une histoire touchante d'amitié, de mortalité et d'amour. Il promet toujours un chagrin d'amour et un livre ensuite. Il vaut vraiment la peine d'être lu par tous les fans introspectifs de Young Adult Fiction.
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C'est en traînant sur les réseaux sociaux que je suis tombée sur cet ouvrage dont la couverture et le résumé ont eu vite fait de m'interpeller… C'est finalement la critique de BettieRoseBooks qui a fini par me convaincre, puisque cette dernière a eu un coup de coeur. Or, j'ai déjà constaté que nous avions les mêmes ressentis sur certains ouvrages. J'ai donc décidé de me fier uniquement à son avis ainsi qu'à mon envie de découvrir ce qu'il se cache derrière ce titre qui dévoile tant de choses sur le récit… Un pari osé qui s'est finalement avéré positif, puisque je suis ressortie globalement conquise par ce roman.

L'histoire nous plonge dans un monde ressemblant au notre, à ceci près : grâce à un système nommé Death-Cast, on sait qui va mourir dans moins de vingt-quatre heures. C'est comme si le destin était impossible à déjouer… Lorsque le service Death-Cast nous contacte par téléphone, plus de retour en arrière : on sait que l'on va périr. Comment ? C'est impossible à déterminer. Cela peut-être un accident de voiture, une agression, un ascenseur qui lâche, un train qui déraille, une chute mortelle, un meurtre, … Les moyens diffèrent cependant, l'issue ne change pas… Grâce aux appels, on a alors la chance de vivre à fond son dernier jour : faire ses adieux à ses proches, organiser ses funérailles, vivre des choses que l'on n'aurait jamais osé entreprendre, savourer chaque moment et s'émerveiller de tout sans se soucier du lendemain… On devient alors ce que l'on nomme un « Decker » ; quelqu'un qui vit ses dernières vingt-quatre heures… voire moins ! Personnellement, ce système me ferait froid dans le dos… J'ignore ce que j'entreprendrais s'il me restait moins d'une journée à vivre. Affronter ses proches, les informer du deuil imminent, faire un trait sur ses rêves ou son avenir et devoir faire ses adieux à tout ce que l'on a connu doit être bouleversant… En tout cas, une chose est certaine : le contexte pousse à la réflexion personnelle.

Sur un rythme souvent lent et très calme, on va suivre le dernier jour de Rufus, un orphelin sûr de lui, tête brûlée parfois délinquant, et de Mateo, un geek peureux plutôt solitaire qui a opté pour une vie tranquille. Malgré la situation dramatique, Adam Silvera a toujours su être juste et crédible. Les morts ne sont pas sanglantes ou détaillées, le duo est intéressant et, sans alourdir l'histoire, la narration papillonne de temps à autre vers d'autres citoyens afin de percevoir leur point de vue sur les deux héros ou sur la vie en général. On a alors la sensation que, pendant que les personnages principaux vivent leurs derniers instants, la vie continue… le temps est éphémère… Il passe inexorablement, tandis que le compte à rebours s'écoute lentement mais sûrement. Même si les personnages gravitant autour du duo principal sont de passage et ne sont pas développés, certains ont réussi à titiller ma curiosité, en particulier Lidia, une jeune maman qui élève seule son enfant et qui fait preuve de peps, d'humour, de gentillesse et de franchise. L'acceptation de soi, la Mort, les liens que l'on tisse, la famille, l'amitié et l'Amour sous toutes ses formes sont des sujets universels. Ce sont des messages forts que véhicule l'auteur. Ainsi, on peut reprocher le fait que le récit ne dure qu'un jour et soit assez mou, mais on ne peut nier que les thématiques nous parlent, nous poussent à la réfléxion ou nous émeuvent. Certaines scènes sont d'ailleurs très touchantes comme, par exemple, celles qui vont décrire le passé de Rufus ou celles qui vont mettre en scène le père de Mateo. Celui-ci étant dans le coma, il ne sera donc pas au courant que son fils va mourir et ne sera donc pas à ses côtés pour le soutenir…

Pour pallier à l'absence de proches ou pour avoir un soutien, les Deckers ont la possibilité d'utiliser l'application « le Dernier Ami ». Elle permet d'avoir une dernière personne, normale ou un autre Decker, à qui parler. C'est ainsi que Rufus et Mateo vont se rencontrer… J'ai trouvé leur relation vraiment été particulière, belle, étrange, respectueuse, complice, douce et unique. Tout en étant complètement différents, les deux jeunes hommes se complétaient à merveille et avaient beaucoup de points communs. Ils vont beaucoup apporter l'un à l'autre. Ensemble, ils vont braver leurs craintes et révéler leur passé, touchant ainsi le lecteur de plein fouet… Je ne pensais pas découvrir deux personnages aussi complémentaires et émouvants. Cela a été une véritable surprise ! D'ailleurs, si j'ai parfois regretté le manque de tension ou le rythme léger du récit, j'ai finalement balayé ce défaut en reconnaissant que c'est grâce à cette lenteur que l'on a pu autant découvrir le tandem… Si les choses étaient allées trop vite, je ne pense pas que je me serais autant attachée à eux… Ceci dit, j'aurais souhaité avoir un juste milieu, car j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs !

Je ne sais pas si je garderai un souvenir impérissable de cette lecture à cause de la fin (qui n'est pas celle que vous croyez) cependant, je peux vous assurer qu'elle m'a beaucoup touchée… Malgré le titre qui annonce d'entrée la couleur, on ne peut s'empêcher de découvrir puis de s'attacher à ces deux garçons. Jusqu'au bout, on espère l'inévitable… D'ailleurs, certaines choses surprennent, d'autres moins… Et que dire de ce dernier quart qui s'avère véritablement haletant et tendu ? Plus on avance vers la conclusion, plus notre coeur bat les cent à l'heure ! C'est un condensé d'émotions qui vous assaillira petit à petit. Reste à voir si, comme moi, vous voulez reposer cet ouvrage avec un pincement au coeur…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Citations et extraits (217) Voir plus Ajouter une citation
Il y a forcément une vie après la mort, Rufus, parce que c'est la seule explication qui rendrait notre mort moins injuste
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Cher lecteur,

J’ai toujours écrit des histoires personnelles, et ce livre ne fait pas exception à la règle. Mais contrairement à mes deux premiers romans, l’intrigue de « Et ils meurent tous les deux à la fin » n’est pas une fanfiction tirée de mes propres expériences ; elle est née de mon inexpérience. J’ai beau être jeune, j’ai raté tellement d’années de ma vie. J’ai perdu trop de temps à faire la fine bouche, à ne pas exprimer mon avis et à mentir au lieu de nouer des amitiés profondes, à attendre mes dix-neuf ans pour faire mon coming out, à ne pas dire bonjour aux mecs mignons dans le métro, à ne pas chanter devant mes amis parce que je n’aime pas ma voix, et cetera, et cetera.
C’est en écrivant ce livre que je suis devenu plus audacieux, inspiré par le garçon qui démolit les murs autour de lui, brique par brique, jusqu’à se libérer de ses peurs et de son manque de confiance en lui, et par l’autre garçon, qui m’a poussé à réparer mes erreurs et à arranger les choses tant qu’il est encore temps. J’ai goûté du crocodile, et je ne recommencerai plus jamais. Je me sens de taille à défendre mon opinions contre les vôtres. Je dis la vérité, même quand c’est difficile, parce qu’une amitié peut s’en trouver renforcée. Tout le monde sans exception sait que je suis homosexuel, y compris - et c’est peut-être le plus important - les élèves des États conservateurs dans lesquels je fais des tournées, et tant pis si ça ne plaît pas à leurs parents. Je n’ai toujours pas osé dire bonjour à un mec mignon dans le métro, mais j’ai fait le premier pas avec un invité de mon coloc qui flirtait sans arrêt avec moi ; aujourd’hui, c’est mon nouveau copain. J’ai chanté avec des auteurs de Young Adult dans un bar karaoké à trois heures du matin en pleine semaine, et ça m’a rendu heureux même si j’étais très mauvais.
Je pense sincèrement qu’on devrait commencer à vivre sa vie le plus tôt possible et du mieux possible, car à la différence des personnages de ce livre, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre dans cet univers. Et vous non plus. Alors n’attendez pas trop longtemps pour devenir la personne que vous voulez être ; le temps file.

Avec tout plein d’amour,
Adam Silvera
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La première fois que j'ai embêté mon père en lui posant des questions sur l'amour, j'avais neuf ans, je dis à Rufus en passant de nouveau en revue les cartes postales, dont certaines représentent des endroits de la ville où je vis que je n'ai jamais visité. Je voulais savoir s'il était caché quelque part sous le canapé ou tout en haut dans le placard, là où je ne pouvais pas encore l'atteindre. Mon père ne m'a pas dit "l'amour est en toi" ou "l'amour est tout autour de toi". [...] Il a dit que l'amour est un super pouvoir qu'on a tous, mais je ne serai pas toujours capable de le contrôler, surtout en grandissant. Il a ajouté que même si mon pouvoir devenait complètement indomptable et touchait quelqu'un auquel je ne m'attendais pas, il ne fallait pas que je prenne peur.
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"Ça a beau être super tordu, c'est en survivant que j'ai compris qu'il valait mieux être en vie en ayant envie d'être mort que de mourir en ayant envie de vivre pour toujours."
"Papa m'a appris qu'il ne fallait pas s'empêcher de se laisser aller à ses émotions, mais qu'il était important de se battre pour chasser les émotions négatives."
"Voici ma vision d'Utopie : un monde sans violence et sans tragédie où les gens vivent éternellement, ou en tout cas jusqu'à ce qu'ils aient pris la décision d'aller découvrir ce que la suite leur réserve, après avoir vécu une vie passionnante et heureuse."
"Ça craint d'être humain, mec. On pense qu'on est tellement indestructibles et éternels, tout ça parce qu'on est capables de penser et de s'occuper de nous-mêmes, contrairement aux cabines téléphoniques et aux bouquins. Mais je parie que les dinosaures pensaient aussi qu'ils seraient les maîtres du monde pour toujours."
"La vie n'est pas faite pour être vécue dans la solitude. Et les Jours Finaux non plus."
"Et on n'a sûrement pas besoin d'être du même sang pour avoir l'impression de perdre une partie de soi-même à la mort de quelqu'un."
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- Je t’aurais aimé si on avait eu plus de temps. (Je finis par lâcher le morceau parce que c’est ce que je ressens en ce moment, et ce que j’ai ressenti pendant toutes les secondes, minutes et heures qu’on a passés ensemble.) Peut-être que je t’aime déjà. J’espère que tu ne m’en veux pas de te dire un truc pareil, mais je sais que je suis heureux. Les gens ont tout un tas de règles pour savoir au bout de combien de temps on a le droit de dire ça. Même s’il nous reste peu de temps, je ne te mentirai pas. Les gens gaspillent du temps à attendre le bon moment, malheureusement on n’a pas ce luxe. Si on avait toute notre vie devant nous, je parie que t’en aurais marre de m’entendre te répéter à quel point je t’aime, parce que je suis sûr que c’est ce qui se serait passé. Mais comme on va mourir, je peux te le dire autant de fois que je veux : je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.
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