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3,21

sur 84 notes
Vous voulez la plus belle femme de la région, elle vous résiste, vous insistez et vous l'obtenez.
Vous voulez un enfant et vous donnez à votre femme un belle petite fille,ça l'occupera.
Vous voulez être le meilleur vendeur de votre boite: vous cravachez, vous éliminez vos concurrents internes et externes et vous réussissez.
Vous voulez une belle maison, la plus belle, et vous l'achetez.
Vous vouliez, vous vouliez, vous vouliez tout et vous l'avez.
You are the best.

Mais votre patron veut plus de chiffre, la pression augmente et votre belle assurance s'effrite et le chiffre ne rentre plus comme avant.
Mais les traites de la maison sont constantes et la peur s'immisce.
Mais votre femme veut bosser, elle n'est plus là uniquement pour vous, insupportable pour votre ego.

Heureusement, vous vous détendez en bichonnant votre superbe Alpha Roméo de collection mais votre fournisseur ne vous donne pas les bonne pièces.
Alors là, basta, stop: vous pétez une durite .

Et vous devenez un monstre.

Et, un monstre, à votre avis, peut-il avoir droit à la rédemption?

Roman noir psychologique plutôt atypique qui narre, de façon plus ou moins alternative,l'effritement psychique du héros et sa quête de rédemption, 10 ans plus tard.
C'est vraiment le genre de roman qui ne peut laisser indifférent soit on aime soit on n'accroche pas, ce qui a été mon cas. Ma déception provient de la caricature du métier de commercial qui est d'ailleurs appelé dans le bouquin "représentant", terme désuet qui ne s'emploie pas plus beaucoup. Mais c'est surtout la structure narrative du livre qui m'a déplu, j'ai souvent été largué entre le présent et le passé.

Mais ce n'est que mon avis.


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Je ne sais plus comment ce livre est arrivé dans ma PAL. Et en fin de lecture, je me pose encore la question.
Je me suis donc lancé sans apriori. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire. Je n'arrivais pas à me repérer. J'ai survolé, sauté des passages, et à un moment, j'ai eu un déclic et compris la structure du roman. Passé, présent, qui est qui... Sauf qu'à ce moment là, j'ai compris plus vite que prévu et l'intérêt s'est vite estompé. Quant à la fin, je reviens à ma 1ère impression d'incompréhension.
Livre fermé et dont j'aurai oublié l'histoire dans quelques jours...
Bref, un acte manqué en ce qui me concerne.
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Nous sommes au début des années 2000. Furio a trente ans, il est VRP dans une société d'imprimerie. Selon lui, la recette pour être un bon commercial, c'est 30% de chaussures impeccables, 30% de sourire, 30% de « faculté à construire des relations ». Et les 10% restant ? « Il reste toujours 10%. Mais je n'ai jamais compris à quoi ils correspondent. Je sais juste qu'il suffit de ces dix pour cent, parfois, pour que tout foire. » (p. 242)
De fait, ces 10% vont gagner du terrain et pourrir sa vie familiale.
Les ventes de Furio chutent, la concurrence est rude. Son équilibre précaire s'effondre, surtout que sa splendide femme Elisa manifeste des velléités d'indépendance. Ce n'est pas comme ça que Furio voyait les choses, il a en tête un schéma très classique du couple, celui en vigueur dans les classes moyennes pendant les 'trente glorieuses' : madame n'a pas besoin de travailler. « Tu as une femme et une fille à entretenir, et même à choyer, comme des princesses. Tu as un crédit sur trente ans à payer à chaque fin de mois. » (p.75)
En clair, il est persuadé d'être « le mari que toutes les femmes voudraient ». (p. 188)

Crise conjugale (et donc familiale) vue par un homme. On rencontre plus fréquemment la version féminine, dans ce genre d'ouvrage - du moins dans ceux que je lis.
Histoire effrayante d'un tyran domestique, d'un pervers narcissique ? Pas si simple... D'un homme mal en point surtout, en échec professionnel, et qui souffre de voir que l'organisation de son foyer lui échappe.
Histoire poignante d'une lose poisseuse qui rappelle celle de 'Mort d'un commis voyageur' (Arthur Miller), d'une dégringolade accompagnée d'une quête inavouable, dont on saisit très lentement la nature. Ce n'est qu'à mi-parcours que j'ai compris. Est-il normal que je me sois réveillée si tard ? Me suis-je laissée engourdir par la narration à la 2e personne un peu agaçante, et par les passages ennuyeux sur les visites chez les éditeurs Walter & Augusto ? Aurais-je loupé des indices ? Je file voir les avis des autres lecteurs...

Un grand merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour ce thriller psychologique surprenant et vraiment atypique.

♪♫ - https://www.youtube.com/watch?v=-1pMMIe4hb4
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Ce que j'ai ressenti:…Une bonne pioche sur la blogosphère!

Un roman Noir, donc, où le jour et la Nuit finissent par s'entremêler jusqu'au bain de sang, où les personnalités se confrontent dans un clair obscur, où les caractères se révèlent dans les ténèbres. Je trouve cette couverture très à propos, on n'a pas idée de ce qui peut se passer derrière les rideaux d'une maison, de ce que cet homme seul, dehors et dans cette obscurité, est en train de penser….En poussant votre curiosité vers ce livre vous découvrirez, un homme au sourire et chaussures impeccables, mais qui pourrait, derrière les failles se révéler plus monstrueux que ce que vous pouviez imaginer!

A bord de la Duetto année 1970, ce VRP italien vous mènera par le bout du nez dans tous les travers du Sud, la fierté jusqu'au bout des ongles: la belle femme, la belle voiture, les belles chaussures, le père gaga, la carrière au tacle…Cette atmosphère est suffocante, mais elle ne manque pas de charme ni de richesse!

alfa-romeo-duetto-graphic



Plus qu'un roman noir, quand le psychologique prend le pas, ça nous donne une lecture des plus réjouissante! La première personne du singulier rencontre la deuxième, rendant plus déstabilisante encore notre aversion envers un monstre caché. Quel régal ce montage de narration, et quelle tenue sur toute la ligne! On adore voir comment la lente dégringolade du quotidien parfait de cet homme, va le faire devenir un tout un autre homme…

On dit que beaucoup d'hommes ont une deuxième vie.

Je suis l'un d'eux.

Il est certain que très peu d'entre eux peuvent la raconter.

Je suis l'un d'eux.

Mon nom est Furio Guerri.

Petit plus: D'habitude, je lis des romans noirs américains, mais souvent je perds un peu de plaisir à ne pas me reconnaître dans leurs références. Ici, j'ai vraiment apprécié à sa juste valeur, et pour une fois, enfin dans mon temps, les multiples clins d'oeil. Je me sentais en phase, souriant enfin de connivence avec l'humour de l'auteur!

En bref, une lecture à découvrir!!! A découvrir de nuit, de préférence, histoire de voir de vrais monstres cachés derrière la porte de votre chambre!

Lien : https://fairystelphique.word..
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La nuit derrière moi fait partie de ma catégorie livre "craquage" ! D'habitude quand je vais à la librairie, c'est avec une idée bien précise... Mais parfois, il y a des bouquins qui me tendent tellement les bras... Alors, je les admire, je les touche, je les retourne et je les découvre un petit peu... Puis je craque...
La nuit derrière moi peut être aussi rangé dans la catégorie "belle surprise". Dans une précédente critique, Peau d'ange de PD Viner pour ne pas la nommer, j'expliquais que la 4éme de couverture était importante pour moi, que j'avais des attentes par rapport à celle-ci. En plus, quand il s'agit d'un craquage, elles sont 2 fois plus nombreuses ! Et là, la 4éme est judicieuse, perverse, très maline. La surprise est énorme quand on découvre l'histoire. Un livre que l'on repose qu'une fois achevé.
Je recommande à tous de se laisser piéger par cet excellent thriller psychologique...
Et n'oubliez pas... Derrière le mot "monstre" se cache bien des choses...
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Les livres de ce genre sont une denrée rare. Roman noir, noir serré.

Le genre de lecture que l'on débute en se disant que, même s'il est bien écrit, on se retrouve face à une même et sempiternelle histoire de malade mental. Un récit, qui raconte « de l'intérieur » la double personnalité d'un homme : le commercial bon père de famille d'un coté, le monstre durant le chapitre suivant. Double vie. Une ambiance étrange flotte pourtant dès le début, comprend-on bien de quoi il retourne réellement ?

Les livres de ce genre sont une denrée rare. Vous pensez donc entrer dans une certaine zone de confort… Et puis c'est la claque, l'uppercut au foie qu'on ne voit pas venir, la mandale en pleine tronche, impossible à anticiper. Et là, votre perception du livre et du monde change. Vous avez l'air fin maintenant, avec vos grimaces simiesques face au contre-pied mémorable de Simi.

Eh oui, ce roman de Giampaolo Simi, ce n'est pas du similicuir, c'est une histoire tannée avec un savoir faire digne des plus grands. Non, malgré les (fausses) apparences, le roman noir de Simi n'est pas similaire à la cohorte de ses congénères.

Quelle construction du récit ! Une telle maîtrise dans l'art d'échafauder une histoire est tout bonnement diabolique. L'auteur italien fait montre d'une incroyable adresse à concocter une intrigue inattendue et surtout à donner vie à un personnage complexe. Son art de jouer avec les mots, les sous-entendus et les non-dits à travers une étude psychologique d'une rare finesse et d'une vraie profondeur, rend cet récit immersif. Attention à ne pas se noyer.

Le suspense vous prend à la gorge, sans qu'il n'y ait le moindre excès de violence, tout en développement psychologique.

Les livres de ce genre sont une denrée rare. 286 pages à lire en apnée, en essayant (en vain) d'anticiper les coups. Une lecture qu'on termine meurtri, émotionnellement contusionné. Une intrigue qui flotte dans votre esprit, une fois la dernière page tournée, longuement, durablement.

Bleus à l'âme à la lecture d'un livre dont le sujet et le personnage marquent l'esprit.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Nom : Guerri. Prénom : Fuori. Profession : VRP pour les Industries graphiques Aggradi. Signe distinctif : un amour maniaque pour son Alfa Romeo Duetto 1300. Dans la vie de Fuori Guerri, tout est sous contrôle. Son épouse Elisa, issue d'une famille bourgeoise, a la plastique d'une Miss Italie. Ils cèdent à tous les caprices de leur fille unique, Caterina. Cette petite famille habite un pavillon neuf qui comprend trois salles de bains, de grands espaces et une température qui doit être réglée en permanence à 20.7°, ni plus, ni moins. Mais derrière ces chaussures impeccables et ce sourire de circonstance se cache une toute autre réalité : une situation financière délicate avec un emprunt sur trente ans à rembourser, un chiffre d'affaire conséquent à réaliser auprès de clients aux drôles d'exigences, des tensions au sein du couple. le représentant va utiliser des subterfuges pour sauver la face et tenter de garder la maîtrise de la situation mais il va rapidement en perdre le contrôle. le lecteur va alors découvrir la deuxième vie de Fuori Guerri, celle du monstre, et en apprendre plus sur cette Nuit qui est derrière lui.

Ce roman m'a plu pour plusieurs raisons. J'ai aimé le cynisme du narrateur, proche de celui ces personnages d'Hermann Koch. Il décrit son univers professionnel et ses relations familiales avec noirceur et une touche d'ironie. J'ai apprécié la trame du roman construite sur deux périodes distinctes qui ne se révèleront qu'au cours de la lecture. L'auteur distille des fausses pistes au cours du récit pour nous induire en erreur. La psychologie complexe du personnage principal est décrite avec précision et se dévoile progressivement. le récit est animé d'une tension permanente. « La Nuit derrière moi » est un cocktail de cynisme, de suspense et d'ingéniosité parfaitement réussi.
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Par un récit à la première (et aussi à la seconde) personne, l'auteur nous plonge dès les premières lignes dans la peau et la confession intimiste de son héros, un VRP dans une imprimerie, à la fois mari et père idéal, qui n'en demeure pas moins compte tenu de sa double vie, un pervers machiavélique et schizophrène. La particularité de ce roman tient à sa construction : Giampaolo Simi joue avec nos émotions et nos nerfs en nous entraînant à sa guise dans un véritable engrenage diabolique où le lecteur se prend au jeu (et au piège) du scénario avec un final plutôt inattendu. L'analyse psychologique, le portait dressé de Furio Guerri "le monstre" égocentrique et narcissique liés au suspense font de "La Nuit derrière moi" sa singularité et un véritable chef d'oeuvre qu'on ne peut que recommander aux amateurs du genre ! Ce qui a été pleinement mon cas !
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Je ne sais pas pourquoi je m'entête à vouloir aimer un roman noir plus j'en lis plus cela me semble impossible. Alors oui je me suis fait encore avoir avec la lecture de ce livre ci des éditions Sonatine, maison d'édition que j'aime vraiment beaucoup.

Mais alors il ne se passe rien ou vraiment pas grand chose durant 230 pages et c'est très long pour moi qui suit habituée au thriller rythmée.

Et puis comme je le craignais dans le cinquante dernière page on voit ou l'auteur a voulu nous mener, je n'ai ni adhérer au style de l'auteur, ni au personnage. Je n'ai qu'une hâte me plonger dans un vrai bon livre....
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Si je devais faire une comparaison entre ce roman et un cheval de course, je dirais que, de prime abord, en regardant son pedigree, il ne casserait pas trois jambes à un pur-sang !

Le coup de l'homme qui est un monstre, qui nous raconte sa vie, ma foi, c'est du déjà lu et la course sera vite jouée.

C'est ce que j'ai pensé en ouvrant tout de même ce roman dont mes potes blogueurs disaient le plus grand bien. Mais bon, ils avaient pu se tromper et prendre des vessies pour des lanternes ou une rossinante pour un fier destrier Espagnol. Un bon maquignon et l'affaire est faite.

Après une cinquantaine de pages de chevauchée molle, pour moi, c'était un fait entendu que tout ceci avait tout de l'outsider tocard qui ne gagnerait jamais un Grand Prix d'Amérique ou le Grand Steeple Chase, pas même une course de village !

Je suivais, sans plus, la vie de VRP de Furio Guerri, qui, tout en nous expliquant qu'il était un « monstre » nous parlait de sa petite vie pépère, de sa femme, jolie comme tout, de leur fille, un peu trop enfant gâtée et que j'aurais bien baffée.

Certes, niveau coups bas dans son boulot, Furio, c'est un salaud, mais rien de neuf sur le champ de course et pas de quoi en faire un monstre puisque, jusqu'à présent, notre Furio n'avait rien d'un Furioso et se contentait de trotter mollement.

Sorry les gars, mais je ne l'avais toujours pas vu enlever des petites filles, torturer des jeunes demoiselles ou éventrer des putes à Whitechapel ! Ah non, nous sommes en Italie (à Pise) on dira à « Cappellabianca ».

Non, jusque là, notre tocard se contentait d'observer des jeunes adolescentes dans une cour d'école et de jouer aux réparateurs informatique non conventionné. Ça va venir, alors ? Ben non, ça venait pas…

Et puis tout à coup, tel Ourasi le roi fainéant, voilà que notre Furio mets les gaz en grand et me prends le mors aux dents pour un galop infernal, dépassant les grands champions qui pensaient avoir course gagnée. Niké ! (c'est pas un gros mot, c'est la déesse de la victoire).

Moi qui le prenait pour un tocard, moi qui croyait la course jouée – au moins cent fois, telle de la soupe réchauffée – moi qui pensait être en face d'un bête récit de serial-killer qui ne killait pas, et bien, j'en ai pris pour mon grade et je n'ai plus qu'à aller réviser mes Galops sur un vieux cheval de carrousel.

Méfiez-vous des monstres qui se cachent sous d'innocents habits de VRP avec des chaussures cirées… Méfiez-vous du tocard sur lequel vous n'auriez pas parié un kopeck et qui avait une cote de 400 contre 1, car il pourrait vous surprendre par un galop furieux, le Furio !

286 pages que je comptais lire à un train de sénateur et qui m'a fait faire des heures supp' tant je voulais le terminer avant d'aller au lit. le réveil fut dur le lendemain.

Le suspense est distillé avec plus de discrétion que du produit dopant dans le moteur d'un vélo au Tour de France à l'insu de votre plein gré, le tout sans débauche de violence, sans effusion d'hémoglobine, sans cadavres empilés à tous les chapitres.

Non, la violence, elle sera psychologique, larvée, sournoise. Nous avons beau être à Pise, le récit ne s'écroulera pas et ne penchera jamais vers le n'importe quoi ou le non plausible.

Pour un canter (galop d'essai) ce ne fut pas une promenade de santé… j'ai pris un coup de pied au cul alors que je ne m'y attendais pas du tout.

Allez, Furio, on rentre à l'écurie parce que là, je suis cassée à cause de toi et de la ruade que tu viens de me faire.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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