Il n'y a rien a faire, il y a un truc chez
Dan Simmons qui me laisse a chaque fois extrêmement admirative... c'est sa maîtrise du sujet et sa grande érudition.
Dans ce roman, il s'attaque à plusieurs monuments de la culture.
Le plus grand est sans aucun doute
Sherlock Holmes. Il le reprend comme personnage central, tout en laissant au lecteur la possibilité de le considérer comme personne ayant réellement existé ou comme personnage de fiction.
Sherlock Holmes se pose d'ailleurs,lui même plusieurs fois la question.
Comme l'auteur a mêlé avec brio personnages fictifs et personnages réels avec l'intégration de
Henri James comme acolyte du célèbre détective.
A côté de ça l'auteur parle également du succès du vivant d'un auteur, de sa reconnaissance par ses pairs, de l'homosexualité à cette époque.
Il se penche également sur l'histoire américaine et ce qui a fait la grandeur de ce pays. Son histoire et sa population métissée. Sans prendre réellement parti il reconnaît que c'est l'histoire dans son entièreté qui a fait de cet état une grande nation.
Un roman extrêmement dense et maîtrisé, mais qui malheureusement souffre d'énormes longueurs et manque cruellement de rythme.
Peut être une nouveauté de la part de
Dan Simmons, il y a un peu d'humour dans son écriture ( ce qui ne m'a frappée dans ses autres oeuvres).
Dan Simmons est et restera un grand écrivain, maîtrisant son sujet et pouvant se promouvoir dans les différentes catégories de la littérature.
Un roman risqué pouvant autant plaire que déplaire au admirateurs du Grand Sherlock.