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Critique de Vexiana
J'avais tenté une première fois de lire ce roman et je l'avais posé après quelques dizaines de pages, je n'arrivais pas à entrer dedans et je m'étais promis de retenter cette lecture plus tard.
Voici quelques semaines, mon cher et tendre me parle de la série produite sur base de ce livre et me propose de la visionner. Décidée à honorer ma promesse, je me suis réattelée à ce pavé, bien décidée à l'avoir terminé avant d'en voir l'adaptation.
Quel ennui ! Il n'y a pas d'autre mot, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre de ce roman.
On sent que Dan Simmons a énormément travaillé son sujet, qu'il s'est documenté de façon compulsive et qu'il tient à partager toutes les choses qu'il a étudiées. Chaque élément est détaillé, décrit par le menu, et le résultat est lourd et poussif. Chaque fois qu'on parle d'une couverture, on dira la « couverture de la compagnie de la baie d'Hudson », si on parle d'une conserve, on dira une « conserve Goldner », « la verrière Preston » ect ect ect.
Les dialogues, renforcés par des énumérations sans fin et des étalages d'informations, perdent complètement en crédibilité et en réalisme.
Pire que descriptif, ce roman est encyclopédique. Des pages et des pages sont écrites sur des sujets qui sont à mille lieues du thème du roman ; jamais je n'aurais cru en apprendre autant sur l'ornithorynque en lisant un roman qui se passe au Pôle Nord.
C'est également terriblement répétitif, des chapitres entiers sont consacrés au même rêve à travers lequel Dan Simmons essaye tant bien que mal à faire une sorte de parallèle entre l'Eucharistie et le cannibalisme
Tout cela ralentit fort les quelques phases actives de l'histoire. Alors, oui, j'ai bien compris que c'était lent pour rappeler le temps qui passe lentement dans les glaces mais, pour moi, lent ne doit pas être forcément assommant.
Les personnages sont peu crédibles pour la plupart. Les actions racontées manquent de logique ou de bon sens.
Je suis aussi dubitative sur l'aspect fantastique de ce roman. Non pas que je n'ai pas apprécié « la créature » mais je me demande franchement si elle était nécessaire. La base est historique et je pense que des hommes coincés au Pôle Nord dans un huis clos glacial propice au scorbut, à la malnutrition, à la folie, à la promiscuité et à l'inaction étaient déjà des éléments suffisant à une histoire dramatique. La créature, pour moi, n'apporte rien si ce n'est quelques rares moments d'action.
Le livre refermé dans un dernier soupir (et il y en a eu beaucoup), je n'avais plus trop envie de regarder la série. Je me suis un peu forcée et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé. Tous les travers du roman sont gommés. Les personnages sont plus expressifs en un regard que décrits en 40 lignes inutiles. le scénario a été modifié et a gommé les éléments incohérents. C'est bien la première fois que je conseillerai plutôt de regarder la série que de lire le livre dont elle est issue.
Voici quelques semaines, mon cher et tendre me parle de la série produite sur base de ce livre et me propose de la visionner. Décidée à honorer ma promesse, je me suis réattelée à ce pavé, bien décidée à l'avoir terminé avant d'en voir l'adaptation.
Quel ennui ! Il n'y a pas d'autre mot, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre de ce roman.
On sent que Dan Simmons a énormément travaillé son sujet, qu'il s'est documenté de façon compulsive et qu'il tient à partager toutes les choses qu'il a étudiées. Chaque élément est détaillé, décrit par le menu, et le résultat est lourd et poussif. Chaque fois qu'on parle d'une couverture, on dira la « couverture de la compagnie de la baie d'Hudson », si on parle d'une conserve, on dira une « conserve Goldner », « la verrière Preston » ect ect ect.
Les dialogues, renforcés par des énumérations sans fin et des étalages d'informations, perdent complètement en crédibilité et en réalisme.
Pire que descriptif, ce roman est encyclopédique. Des pages et des pages sont écrites sur des sujets qui sont à mille lieues du thème du roman ; jamais je n'aurais cru en apprendre autant sur l'ornithorynque en lisant un roman qui se passe au Pôle Nord.
C'est également terriblement répétitif, des chapitres entiers sont consacrés au même rêve à travers lequel Dan Simmons essaye tant bien que mal à faire une sorte de parallèle entre l'Eucharistie et le cannibalisme
Tout cela ralentit fort les quelques phases actives de l'histoire. Alors, oui, j'ai bien compris que c'était lent pour rappeler le temps qui passe lentement dans les glaces mais, pour moi, lent ne doit pas être forcément assommant.
Les personnages sont peu crédibles pour la plupart. Les actions racontées manquent de logique ou de bon sens.
Je suis aussi dubitative sur l'aspect fantastique de ce roman. Non pas que je n'ai pas apprécié « la créature » mais je me demande franchement si elle était nécessaire. La base est historique et je pense que des hommes coincés au Pôle Nord dans un huis clos glacial propice au scorbut, à la malnutrition, à la folie, à la promiscuité et à l'inaction étaient déjà des éléments suffisant à une histoire dramatique. La créature, pour moi, n'apporte rien si ce n'est quelques rares moments d'action.
Le livre refermé dans un dernier soupir (et il y en a eu beaucoup), je n'avais plus trop envie de regarder la série. Je me suis un peu forcée et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé. Tous les travers du roman sont gommés. Les personnages sont plus expressifs en un regard que décrits en 40 lignes inutiles. le scénario a été modifié et a gommé les éléments incohérents. C'est bien la première fois que je conseillerai plutôt de regarder la série que de lire le livre dont elle est issue.
