Tateru a grandi sur une île, entouré de ses parents et de sa tante. Dans son isolement, ses amis étaient les vents, à qui il parlait, qu'il invoquait... Une vie simple et heureuse.
Mais en 1945, les japonais ne sont plus les bienvenus en Chine et Tateru regagne le Japon avec ses parents et un ami de son âge. Là, tous les deux laisseront leur enfance derrière eux ; ils ne suivront pas le même chemin mais leur amitié ne se démentira pas.
L'écriture de François Simon est poétique et légère, assez sensorielle, il fait vivre les vents, les odeurs de nature, les paysages. Sous sa plume, Tokyo devient une personne, animée par des envies, des colères... On sent un véritable amour du Japon qui est magnifié dans ces pages.
Cependant le charme n'a pas opéré sur moi et je suis restée à distance ; les personnages ne m'ont pas touchée, leur histoire non plus. Peut-être cela est-il dû à leur réserve, je ne me suis pas sentie à l'aise en leur présence, j'aurais aimé en connaître plus sur eux, sur leurs motivations profondes.
Je n'étais pas la cible pour ce roman mais je ne doute absolument pas qu'il trouvera son lectorat.
Merci à Babelio de m'avoir permis de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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