L'état d'esprit des grimpeurs de
Joe Simpson et Simon Yates est semblable à celui
Jon Krakauer, dans "
into the wild " lorsqu'il ouvre une nouvelle voie sur la Devils Thumb. Ils n'ont pas besoin de logistique, de support médiatique pour partir à l'aventure, pour vérifier l'idée qu'ils ont du parcours possible à partir d'ue photo.
Comme pour
Jon Krakauer, les événements sont si forts que
Joe Simpson est arrivé à me faire vivre sa course. Il a su me communiquer ses angoisses alors que j'étais assis dans le métro ( au chaud).
Le style du livre est très vivant, car malgré l'issue heureuse de l'accident annoncé dés le départ,
Joe Simpson a su recréer l'intérêt du lecteur en lui faisant partager toutes ses pensées et ses actes.
En intégrant les pensées de Simon Yates,
Joe Simpson a pu donner un témoignage de force à son aventure.
Le récit va à l'essentiel : la course , l'accident et le retour dramatique. (contrairement aux récits d e
Jon Krakauer). du coup ma curiosité est frustrée : comment
Joe Simpson et Simon Yates s'étaient-ils connus, ont-ils refait des courses ensembles, comment ont-ils pu obtenir le support de la Porchester Group Insurances Services…. J'espère avoir des indices dans des livres suivants....
Il y a des remerciements pour les croquis de Tom Richardson, mais il n'y a pas de croquis dans l'édition de poche. Dommage...
A La lecture du livre, j'ai une pensée pour Nicolas Bonhomme, connu comme moniteur de montagne UPCA, disparu en 1998 dans le GASHERBRUM VI