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Citations sur Visions, tome 4 : Croiser le fer (9)

Ma plus grande préoccupation, celle qui me vrillait le cœur, était la santé déclinante de ma grand-mère. Récemment, j’avais découvert que Nona souffrait d’une maladie héréditaire qui lui volait sa mémoire et que, si elle n’était pas traitée, elle plongerait dans le coma et ne s’en réveillerait jamais. Il y avait un remède, mais ma famille en avait perdu la trace depuis plus de cent cinquante ans. Je m’étais mise à la recherche de ce remède (cela nécessitait entre autres de trouver quatre breloques) avec Dominic, homme à tout faire et apprenti employé par ma grand-mère.
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Tous les soirs, je branchais un modèle différent, et le rayon lumineux me protégeait des visiteurs de la nuit.

Visiteurs de la nuit…

Ces mots envoyèrent une onde de choc à travers mon corps et me firent frissonner. Un éclair à propos de la nuit dernière me traversa l’esprit… un mauvais rêve ou un souvenir. Rien de précis ; c’était davantage un sentiment de peur logé au creux de mon estomac. Mes bras se couvrirent de chair de poule et j’entendis le murmure d’une voix d’homme me disant de… de quoi ?

Je tentai désespérément de préciser ce vague sentiment. Toutefois, mes pensées ressemblaient à des bouffées de fumée jouant à chat perché dans ma tête. J’étais incapable de rassembler mon souvenir. Quoi qu’il fût arrivé pendant la nuit, cela restait hors d’atteinte. Un cauchemar, décidai-je enfin. Rien d’alarmant — sans compter que j’avais des inquiétudes plus urgentes.
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Alors, pourquoi était-il ici, de si longs mois après les événements ?

À moins qu’il ne me croie responsable…

J’avalai péniblement ma salive, puis je
prononçai avec effort la question que je savais devoir poser.

— Que veux-tu ?

Je pouvais à peine distinguer la main sombre qu’il tendait droit vers moi.

— Moi ?

J’agrippai mes couvertures.

— Mais, ce n’était pas ma faute… J’ai essayé de te prévenir.

Ses lèvres bougèrent, mais aucun son n’en sortit.

— Je ne sais pas ce que tu essaies de dire, mais ta place n’est pas ici. Tu es mort il y a six mois. Tu dois cesser de t’accrocher, et poursuivre ta route.

Il secoua fermement la tête en signe de refus, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il n’était pas un fantôme. Pas comme quand une personne est décédée, mais qu’elle reste piégée sur terre par peur ou affolement. Il était déjà passé de l’Autre côté. Son âme brillait de l’énergie chaude d’un esprit. Il avait beaucoup cheminé, car il avait fait le choix de me rendre visite. Mais, pourquoi se tourner vers moi — la fille qui avait prédit sa mort, mais n’avait pas réussi à l’empêcher ?

— Que puis-je faire pour toi ?

Je parlais doucement.

— Transmettre un message à quelqu’un ?

Il fit signe que non.

— Alors, pourquoi es-tu ici ?

Il cala le ballon de football sous un bras et glissa plus près de moi en un seul grand mouvement. Il ne se déplaçait plus dans la vie à la façon d’un char d’assaut, à prendre plus d’espace que nécessaire et à frimer pour cause d’orgueil démesuré. En mec mort, il était presque humain.
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D’habitude, les fantômes ne me font pas peur. Issue d’une longue lignée de voyantes, j’ai suivi dès mon sevrage le cours intitulé « Initiation aux fantômes, esprits et anges ». J’ai déjà eu des visions de l’avenir et de longues conversations amicales avec ma guide spirituelle. Mais ça, c’était différent. Ça, c’était Kip.

Le voir vivant et réel — six mois après sa mort —, il y avait matière à s’affoler. La terreur me transperça comme une lame acérée.
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Je me retournai afin de ne pas être surprise en train de les fixer, et je m'avançai vers l'aire des d'entrainements des débutants. Le cours était interrompu et je remarquai Kevin assis à l'écart sur une chaise pliante. Les épaules affaissées de chagrin, il fixait le sol. Je m'apprêtais à aller le voir pour lui parler, quand monsieur Landreth me demanda de le suivre dans son bureau.
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S'éveiller et découvrir un beau gosse assis sur son lit est peut-être
un rêve devenu réalité pour certaines filles. Mais pas pour moi.
Particulièrement quand le gosse en question est mort et que certaines personnes croient que je l'ai tué.
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Sabine, désolé de ne pas avoir regardé ta démonstration d'escrime.Je sais que tu as été formidable, tu es très bonne dans tout ce que tu fais. J'ai de l'admiration pour cela et je pense beaucoup à toi.
Je pars à la recherche de la quatrième breloque. Ça pourrait prendre quelques jours ou une semaine...
Garde un œil sur Nona, elle ne va pas bien.

Elle était simplement signée «D»

Je fixai la note et relus son «j'ai de l'admiration pour cela et je pense beaucoup à toi», me demandant ce qu'il voulait dire par là. M'aimait-il comme moi je croyais l'aimer? S'il y avait vraiment quelque chose entre nous, je ne pouvais plus l'ignorer. Mais je devrais attendre le retour de Dominic pour découvrir ses sentiments.

Jusque-là, je mettrais mon cœur en veilleuse.

Ma vie amoureuse était peut-être un gâchis et la santé de Nona se détériorait, mais au moins j'avais fait ce que Kip souhaitait.Je n'étais toujours pas certaine de l'identité de la fille qu'il voulait que j'aide, Leanna, Aillen ou Brianne, mais j'avais fait de mon mieux pour aider chacune d'elles.

Et peut-être était-ce le désir de Kip depuis le début.
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Puis nous ralentîmes, secoués par la route inégale, et nous virâmes en direction d'un quartier où j'aperçus de grands arbres envahissants qui se refermaient au-dessus de la route étroite.La voiture s'arrêta.
Papa me jeta un regard,puis il expira comme s'il était soulagé que je dorme.
Il descendit de la voiture et marcha vers une maison jaune à un étage en forme de L,avec des gouttières qui s'affaissaient,une pelouse sèche couverte de mauvaises herbes et un revêtement extérieur de bois décoloré.

La porte de la maison s'ouvrit à la volée,et une femme avec de longs cheveux secs d'un gris tirant sur le roux et des hanches larges enserrées dans une mini-jupe ajustée en cuir s'élança pour l’accueillir.Son visage marquait le soulagement épuisé, comme si sa maison brûlait et qu'un pompier venait tout juste d'arriver pour éteindre les flammes.

Elle le rencontra sur la pelouse et passa son bras avec familiarité autour de sa taille. Il ne la repoussa pas,la laissant s'appuyer sur lui comme s'il lui appartenait.Elle avait la mine sombre,mais la façon qu'elle le touchait me parut trop familière et quelque chose de laid et de jaloux gronda en moi.

Puis la porte s'ouvrit de nouveau et une fille se précipita hors de la maison, si vite que tout ce que je vis, ce fut de longs cheveux rouge feu. J'avais le sentiment qu'elle était plus âgée que moi de quelques années. Elle vola en bas des marches, repoussa la femme et jeta ses bras autour du cou de mon père
- Je savais que tu viendrais! cria la fille. J'ai vraiment besoin de toi, papa!
Mon univers ralentit et se figea: papa.
elle avait appelé mon père «papa».
Puis elle se tourna dans ma direction et je vis nettement son visage.
Mes mains volèrent jusqu'à ma bouche.
Oh, mon dieu.
Ce ne pouvait pas être vrai. À part ses cheveux roux, elle me ressemblait comme deux gouttes d'eau.
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Hmmm... Ce livre est un peu décevant, pour être franche. Elle déménage chez sa mère, elle essaye un petit moment de chercher le paragraphe, son ancienne meilleure amie Brianne l'ignore... Mais ensuite? Ou est l'aventure? Oui l'enquête est avec Kip, mais qu'est-ce qui se passe appart cela?
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