1906. Alma qui est maintenant mariée à un avocat apprend qu'un indien, Asku, va être jugé et sans doute condamné à mort. Elle se souvient de l'arrivée d'Asku dans l'école que son père avait créé pour éduquer ces 'sauvages'. Alors qu'on les forçait à oublier leur langue, leur culture, Alma avait fait le chemin inverse, appris leur langue, leurs jeux, leurs coutumes.
Tous les éléments sont là pour créer un best seller, Asku s'obstinant dans son silence, le mari à qui Alma n'a jamais parlé de son enfance,
un père paternaliste mais conservant une distance avec les indiens, une mère raciste et superficielle, des indiens si gentils et si propres par rapport à la jeunesse dorée de la ville, elle seule à éprouvant des sentiments pour ces sauvages, l'amitié pour Asku, surdoué qui accéda à l'université, un chagrins d'amour, et un procès évidemment dont sont si friands les Américains.
Il y a de beaux passages dans l'école, la coexistence d'Alma avec les indiens, mais les éléments 'best seller' m'ont paru tellement artificiels, presque dégoulinants et la deuxième partie si lente, comme si
Amanda Skenandore s'efforçait d'atteindre le quota requis par l'éditeur.
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