De mon côté, j'halluflippais. Oui, un mélange d'halluciner et de flipper.
- Ça doit être vrai ? a fait James en s'esclaffant. Tu es incroyable. Je te jure, on croirai que c'est impossible, mais tu arrives à me surprendre.
- Et j'ai bien vu que tu me mangeais du regard tout à l'heure.
Evidemment, il était pire que moi. Super façon de rompre le charme. Je lui ai lancé un coup d’œil indigné.
- Pas du tout !
Il a eu un sourire en coin, s'est penché vers moi et, je vous jure, j'ai senti mon coeur s'arrêter.
- Oh, si, Mackenzie. Comme si j'étais le hamburger préféré de ta liste. Limite, tu me dévorais. Et je dois dire, ça m'a plu.
- Je sais que tu en as envie. S'il faut se couvrir de ridicule, on n'a qu'à le faire ensemble.
C'est là que j'ai su. Je ne pourrais jamais réentendre cette chanson sans penser à lui.
- Eh bien moi, si ! a dit James en haussant le ton. Je veux sortir avec toi. J'ai un genre de conflit intérieur, mais merde, tant pis. J'aime bien être près de toi parce que tu me plais... et je me suis juste rendu compte qu'être avec toi, ça me rend heureux.
- Tu te trompes, Mackenzie, m'a-t-il répondu avec sérieux. Je t'ai déjà expliqué. Je me suis rendu compte que tu faisais des trucs qui me... scotchaient. Pour moi, n'importe quel mec aurait de la chance d'être avec toi.
A paroles idiotes, il faut faire sourdre oreille. Bon, ce n'est pas le proverbe, mais c'est pratique de les transformer pour qu'ils collent à la situation.
Evidemment... Mackenzie, tu es unique.
Oui, je suis un aimant qui attire les coups. J'ai été masochiste dans une autre vie, ou quoi ?