Pour emprunter à Mamie sa définition d'une librairie : c'est un endroit rempli de dizaines de milliers d'auteurs, morts ou vivants, qui habitent les uns à côté des autres. Mais les livres ne font pas de bruit. IIs restent silencieux jusqu'à ce qu'on en tourne les pages. A cet instant-là, les histoires s'en échappent, calmement, fourmillant de détails, juste assez à la fois pour que je puisse les recevoir.
Nous n'aurions pas pu être plus différents l'un de l'autre. Moi, j'étais trop ignorant. Et Gon, ne voulant pas admettre qu'il était vulnérable, faisait semblant d'être fort.
Les gens trouvaient qu'il était dur à comprendre. Je n'étais pas d'accord avec eux. Ils n'essayaient pas, voilà tout.
Mon corps battait, tel un tambour. "Arrête. Arrête. C'est inutile de me prouver que je suis en vie. Je le sais déjà. Si seulement j'en étais capable."
Je ressens, ai-je chuchoté.
les gens ferment les yeux devant une tragédie qu'ils estiment lointaine, au prétexte qu'il n'y a rien qu'ils puissent faire. Et pourtant, ils ne font rien non plus lorsqu'un événement se déroule sous leurs yeux, car ils ont trop peur.
Elle avait l’air d’une fille qui pouvait exister sans l’aide de personne.
Les livres et l'odeur du café formaient une parfaite harmonie.
Les gens ferment les yeux devant une tragédie qu'ils jugent lointaine, au prétexte qu'il n'y a rien qu'ils puissent faire. Et pourtant, ils ne font rien non plus lorsqu'un évènement se déroule sous leurs yeux, car ils ont trop peur. La plupart des gens sont capables de ressentir, mais ils ne font rien. Ils disent compatir, mais ils oublient très rapidement. De mon point de vue, je ne dirais pas que cela relève vraiment de la ''compassion''.
Je n'ai jamais été abandonné par qui que ce soit. Mon cerveau à beau être dans un mauvais état, mon âme, elle, est intacte, grâce à la chaleur de ces mains qui me tenaient de chaque côté.
Le hasard joue un rôle dans les injustices en ce bas monde. Plus qu’on ne peut l’imaginer.