La couverture est belle, suggérant presque un roman feel good. La quatrième évoque la nature et une écriture poétique...
On entre dans le roman et tout de suite , on est un peu décontenancé ...Qui parle? ... Ah c'est un orage... Original... On lit. Un homme meurt foudroyé...dans une certaine indifférence. Ensuite, le chapitre suivant, c'est une femme, qui évoque son passé de sorcière... Puis, voici l'histoire de la veuve du berger foudroyé du premier chapitre. D'autres voix vont se succéder, toutes décrivant un même lieu perdu dans quelques montagnes catalanes.
Ca peut faire rêver, mais tout le monde ne pourra pas être conquis. le roman résiste avec une écriture très particulière, un mélange de style parlé, de naïveté, de naturalisme donnant à l'ensemble un côté à la fois froid et un poil fantastique.
On entre dans cet univers ou on reste sur le bord du chemin. Je fais partie de ceux que le texte à rebuté très vite ...je ne dois pas aimer les phrases commençant par " Et" , qui en amène généralement toute une volée d'autres. Je pense qu'au concours du plus de "et" dans un roman,
Irène Solà est championne du monde. On pourrait sans doute s'habituer mais, en plus de sauter facilement du coq à l'âne, elle a également quelques obsessions. On fait beaucoup pipi et caca, occupations certes très naturelles mais ici assez redondantes.
Je l'avoue, j'ai craqué avant la fin. Je me suis enfui de cette région pas si poétique ni bucolique, l'ennui mêlé à l'agacement ayant triomphé de ma patience...