Je me suis trop attachée à eux. C’est comme si je disais adieu à des amis proche. Je n’ai pas envie de les laisser vivre sans moi.
Ecoute, je n’ai pas de solution ou de réponse. La seule chose que je sais, c’est que se forcer à faire quelque chose qu’on ne veut plus faire, ce n’est jamais bien. Ça te bouffe et ça n’a pas de sens.
— Je peux te poser une question ?
— C’en est une.
— Putain Lucie…
— Désolée, mais c’était trop tentant. Dis-moi.
— Moi ?
— Un partout la balle au centre. Humour de merde quand tu nous tiens…
Solal s’est appuyé contre le mur à côté du clavier. Il me fait face. Ses yeux vairons, un bleu, un marron, ne me quittent pas. S’il croit que cela va m’intimider. Il croise ses bras sur son torse, joue avec ses piercings à la lèvre puis me sourit ironiquement. Cela ne va pas durer.
La différence est belle, même si elle est difficile à vivre chaque jour.
« C’est étrange ce que l’amour peut faire. C’est destructeur un instant et celui d’après, vous avez l’impression d’avoir des ailes. »
C’est étrange ce que l’amour peut faire. C’est destructeur un instant et celui d’après, vous avez l’impression d’avoir des ailes.
Je ne chante pas ses paroles, seulement les miennes. Elle est bancale comme ça, notre chanson.