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Citations sur Les hommes en blanc, tome 1 : Tu seras médecin (15)

Le plus beau des triomphes n’était pas dans les titres, le nom sortant de l’ombre, la petite cour du Patron, mais dans la lutte contre la souffrance avec de meilleures armes. Il ne pouvait y avoir de gloire plus pure que de sauver un malade, que de voir la mort et l’angoisse quitter par degré un visage, et l’espoir apparaître avec le pâle sourire du convalescent.
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Le beau corps charnel restait sous tous ces regards d’hommes, comme enveloppé dans une pureté, une innocence parfaite, protégé par le divin respect et la divine pitié. Cette femme n’était plus nue, elle n’était plus une femme, elle était, pour tous ces regards d’hommes, une malade.
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Pour la première fois, j’avais l’exacte notion que, pendant toute ma vie de médecin, le malheur des autres serait l’intarissable et unique source de mon expérience, mon meilleur facteur d’enrichissement et de progrès, et que toutes mes connaissances ne pourraient ainsi sortir, une à une, que de leurs douleurs. Je venais aussi d’apprendre le vrai sens médical de ces mots : « Un beau cas », ou bien : « Une belle plaie », qui ont toujours l’air de vouloir parler d’une fleur.
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« Guérir quelquefois, soulager souvent, consoler toujours », je connaissais le vieil adage qui résume toute la médecine. Entre les mains mêmes du plus humble des médecins, quand il ne peut plus rien, je compris qu’il reste toujours, à donner, l’espérance.
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Pour devenir un bon médecin, il ne lui faudrait plus qu’un bon maître. 
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Mais il y avait aussi un petit groupe où n’étaient pas tous les meilleurs élèves, ni les plus réguliers ; mais où, fils de riches ou de pauvres, tous se reconnaissaient par un appétit de conquête et de domination ; ils voulaient s’imposer, ils voulaient imposer leurs idées, leur intelligence, leur force, ils voulaient arriver. On commençait à deviner parmi eux les futurs chefs de file, riches de ces deux grandes richesses : la volonté et l’imagination.
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 Si tu as trois fils, du moins doué fais un accoucheur, du plus sportif un chirurgien, du plus intelligent un médecin. » Tout de suite, avec une magnifique présomption, je choisis la médecine. Après qu’on eut dit devant moi : « Si votre fils est intelligent, qu’il passe les concours. La lutte est rude et longue, mais elle ouvre de beaux horizons.
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À ma honte, je m’aperçus que je venais de raisonner comme un non-médecin qui, de son médecin, attend chaque fois le miracle et, devant l’échec ou l’erreur, parle aussitôt d’ignorance ou d’assassinat. Fausse sensibilité, naïveté, inexpérience, romantisme, il y avait tout cela dans ma révolte !
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Étrange spectacle pour l’enfant secrètement passionné, qui écoutait cette comédie humaine, où, à côté des larmes, il y avait des rires, et le bonheur à côté de la souffrance, les beautés lumineuses et les beautés cachées, les misères en demi-teintes et les plus sombres dénuements, les bassesses, les emportements, les passions, et aussi les vices dont je pressentais, sous cette étiquette anonyme, la terrifiante multiplicité.
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Comme si c’était difficile de substituer des schémas théoriques aux réalités diablement plus complexes de la vie !
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