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Critique de Elby
C'est l'histoire d'une fille qui va tout mettre en oeuvre pour retrouver son frère jumeau. Elle va abandonner sa vie de scientifique reconnue, puis reniée (sûrement que son talent pour les sciences ont fait peur aux hommes de la vocation, qui ont préféré la torpiller plutôt que l'utiliser.) pour traverser le système solaire et se retrouver sur un amas de vaisseaux vieux et à moitié défoncés, soudés entre eux pour en faire une gigantesque ville se laissant dériver au large de la terrible Jupiter.
L'idée me plaisait bien. L'ambiance de l'amas est intéressante : sombre, illégale, inquiétante et familière.
L'héroïne, que nous suivons pendant près de 600 pages, m'a beaucoup moins plu. Elle a failli me faire tomber le livre des mains, et je l'ai traité de molle du cerveau trop de fois pour les compter. Pourtant, son cerveau est censé être bien développé. C'est d'ailleurs à cause de ça qu'on l'a évincé de la profession. Mais alors, qu'elle est cruche pour ne pas voir des révélations de ce livre arriver avec leurs gros sabots ! (Bon, peut-être que ce n'est pas sa faute, et que les indices distillés de-ci de-là étaient trop flagrants, mais j'avoue que c'est ce qui fait baisser la note babelio : guère de surprise, tout est dit à l'avance, redit aussi un peu après, et répété une fois encore, histoire de ... n'être plus surpris du tout une fois que ça fait tilt dans l'esprit de notre Kat internationale.) Et ça c'est dommage, parce que j'aurais bien aimé être surprise tout au long de ce pavé, qui traîne en longueur, pour ne rien dire de plus que ce qui a été dit au paragraphe précédent.
Kat a des réactions souvent incompréhensibles , et son obsession trop fortement marquée pour son frère m'a gonflé. Je veux dire, elle peut avoir une ligne de conduite, un but, elle le doit même, pour subir tout ce qu'elle se prend dans la tête, mais il n'était pas nécessaire de nous le marteler de la sorte. Pavel, Pavel, Pavel... La même rengaine, le même refrain, qui revient tant de fois qu'il en cache les couplets.
Et c'est dommage car ces points noirs (qui sont presque rédhibitoires pour mon goût) occultent ce qui aurait pu être le charme de cette épopée spatiale. Les personnages secondaires n'ont guère de profondeur (sauf Jaspe) et ne sont là que dans l'optique de servir une héroïne qui serait morte cent fois sans eux, et qui n'ont pas de vie ni de volonté propre. Tout étant basé sur "Retrouver Pavel". J'aurais aimé en savoir plus sur les recycleurs, sur Elena Proris et ses enfants, sur la vie même de l'amas finalement, qui sont hyper importants et assez mal utilisés puisque la frustration l'emporte à la lecture. Quitte à faire aussi long, il m'aurait été plaisant de divaguer sur ce "reste" qui a vite été mis de côté. J'aurais aimé plus d'émotions aussi, parce qu'on est face à des morts, à des meurtres, mais ça nous passe au dessus alors que ça ne devrait pas.
Les réflexions sur l'Intelligence Artificielle sont loin d'être idiotes et auraient méritées plus de place ici. Difficile de continuer sans trop en dire, alors je vais arrêter de m'enflammer.
Oh, je suis sévère, je m'en rend compte en mettant des mots sur mon ressenti, mais c'est parce que je n'aime pas ne pas accrocher à quelque chose que j'ai désiré. Parce que le maître mot de mon avis sera la frustration. Et ça, ça me fait rager.
Je vais être plus sympa pour le final, puisque celui-là, je ne l'avais pas vu venir, et que cette phrase finale (NON : NE VOUS SPOILEZ PAS EN LA LISANT !!!) change pas mal de choses. Elle change le ton, elle change la portée du roman, elle ironise et extrapole, en bref, elle apporte le côté génial qui m'a manqué tout le long.
Mais enfin Floriane Soulas, si tu es capable de faire ça, pourquoi ne pas avoir apporté cette particularité depuis le début ???
L'idée me plaisait bien. L'ambiance de l'amas est intéressante : sombre, illégale, inquiétante et familière.
L'héroïne, que nous suivons pendant près de 600 pages, m'a beaucoup moins plu. Elle a failli me faire tomber le livre des mains, et je l'ai traité de molle du cerveau trop de fois pour les compter. Pourtant, son cerveau est censé être bien développé. C'est d'ailleurs à cause de ça qu'on l'a évincé de la profession. Mais alors, qu'elle est cruche pour ne pas voir des révélations de ce livre arriver avec leurs gros sabots ! (Bon, peut-être que ce n'est pas sa faute, et que les indices distillés de-ci de-là étaient trop flagrants, mais j'avoue que c'est ce qui fait baisser la note babelio : guère de surprise, tout est dit à l'avance, redit aussi un peu après, et répété une fois encore, histoire de ... n'être plus surpris du tout une fois que ça fait tilt dans l'esprit de notre Kat internationale.) Et ça c'est dommage, parce que j'aurais bien aimé être surprise tout au long de ce pavé, qui traîne en longueur, pour ne rien dire de plus que ce qui a été dit au paragraphe précédent.
Kat a des réactions souvent incompréhensibles , et son obsession trop fortement marquée pour son frère m'a gonflé. Je veux dire, elle peut avoir une ligne de conduite, un but, elle le doit même, pour subir tout ce qu'elle se prend dans la tête, mais il n'était pas nécessaire de nous le marteler de la sorte. Pavel, Pavel, Pavel... La même rengaine, le même refrain, qui revient tant de fois qu'il en cache les couplets.
Et c'est dommage car ces points noirs (qui sont presque rédhibitoires pour mon goût) occultent ce qui aurait pu être le charme de cette épopée spatiale. Les personnages secondaires n'ont guère de profondeur (sauf Jaspe) et ne sont là que dans l'optique de servir une héroïne qui serait morte cent fois sans eux, et qui n'ont pas de vie ni de volonté propre. Tout étant basé sur "Retrouver Pavel". J'aurais aimé en savoir plus sur les recycleurs, sur Elena Proris et ses enfants, sur la vie même de l'amas finalement, qui sont hyper importants et assez mal utilisés puisque la frustration l'emporte à la lecture. Quitte à faire aussi long, il m'aurait été plaisant de divaguer sur ce "reste" qui a vite été mis de côté. J'aurais aimé plus d'émotions aussi, parce qu'on est face à des morts, à des meurtres, mais ça nous passe au dessus alors que ça ne devrait pas.
Les réflexions sur l'Intelligence Artificielle sont loin d'être idiotes et auraient méritées plus de place ici. Difficile de continuer sans trop en dire, alors je vais arrêter de m'enflammer.
Oh, je suis sévère, je m'en rend compte en mettant des mots sur mon ressenti, mais c'est parce que je n'aime pas ne pas accrocher à quelque chose que j'ai désiré. Parce que le maître mot de mon avis sera la frustration. Et ça, ça me fait rager.
Je vais être plus sympa pour le final, puisque celui-là, je ne l'avais pas vu venir, et que cette phrase finale (NON : NE VOUS SPOILEZ PAS EN LA LISANT !!!) change pas mal de choses. Elle change le ton, elle change la portée du roman, elle ironise et extrapole, en bref, elle apporte le côté génial qui m'a manqué tout le long.
Mais enfin Floriane Soulas, si tu es capable de faire ça, pourquoi ne pas avoir apporté cette particularité depuis le début ???
