AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cloceline


Dans un Paris uchronique et steampunk de la fin du 19 e siècle, Violante est une jeune fille séquestrée dans une maison close.
Violante est un vieux prénom, un dérivée de Violette. Et justement en parlant de fleurs, Violante est la plus belle des Jardins Mécaniques, lieu de passe où elle réside. Géré par Léon, un proxénète qui l'a tiré de la rue et par Madeleine, une tenancière sans coeur, Les Jardins mécaniques sont l'attraction du beau monde parisien. Mais ne nous leurrons pas, si Violaine n'est plus dans la rue ( où elle a mystérieusement perdu un morceau de doigt), la maison close est sans pitié.

Les autres filles mènent la vie dure à Violante. Surnommée Duchesse, à elle, les clients les plus fortunés, à elle, une petite chambre individuelle, alors que les autres s'entassent dans un dortoir, à elle, une prothèse de doigt mécanique, qui la rendrait presque automate.
Isolée par cette différence de traitement, Violaine n'a qu'une amie, Satine. Mais celle-ci a été remise sur le trottoir de la Souricière et pour la voir Violante est obligée de faire le mur. Cette prise de risque lui permet d'enquêter sur son identité, car la mémoire de Violante ne peut remonter qu'à 3 années antérieures.
Avant cela? le trou noir.
Son nom? Aucune idée.
Son lieu de naissance? inconnu.
Ses parents: le néant.
Par ses lectures, ses connaissances , son langage châtié , elle a le sentiment de ne pas être à sa place.
Dans la Souricière, Satine se perd, se drogue, prend de la Rouille: une nouvelle drogue rosée qui aurait comme effet de faire revivre des souvenirs. Violante est tentée, trouvera-t-elle au fond d'une fiole sa mémoire? Mais la disparition de son amie et la découverte de cadavres mutilés de prostitués et d'enfants perdus vont rendre sa quête identitaire bien plus complexe....

Mon avis:

Si vous aimez le Steampunk, alors ce thriller est fait pour vous. A l'image d'une "Nana" de Zola ou de la série "Maison close", l'univers des prostitués de la fin du 19 e siècle est plutôt bien décrit.
Les relations ambigües de Violante, son proxénète Léon et son assistant Jules mettent en place un triangle amoureux qui pimente les scènes de crime.
S'il y a des airs de Jack l'éventreur ou encore de Frankenstein, c'est plutôt cohérent avec la période et l'univers un peu gothique du roman. Crinolines et dirigeables côtoient animamécaniques et automates.Le style est fluide. j'ai été emporté par l'histoire. attention aux descriptions de cadavres un peu glauque. Ame sensible, vous voilà avertie!!
Lien : https://lesvoyagesinterieurs..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}