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Critique de Gabylarvaire


Encore une excellente nouvelle que nous offre Frédéric Soulier, avec son Jingle Apocalypse.
Si le personnage principal fait penser à Beigbeder, pour le côté publicitaire insupportable et arrogant, c'est plutôt à Chuck Palahniuk que mes souvenirs étaient tournées. Plus sur le fond que sur la forme. Je me suis rappelée dans un premier temps, ce roman Berceuse, avec sa comptine mortelle. Mais également aux évocations de cette société de consommation qui nous tue à petits feux et le nihilisme comme riposte au monde nouveau : tout détruire pour mieux recommencer mais sans les marques. le monde du consumérisme est déjà en soi un grand pas vers l'Apocalypse, secondé par une publicité à outrance, (nous ressentons un peu tous au fond de nous, que notre façon de vivre est étrangère à notre nature et que nous aimerions bien faire un reset. Nous sommes la seule espèce qui paye pour vivre sur Terre. Ceci dit, si les animaux ne payent pas le droit de vivre sur la planète, ils sont victimes de l'appropriation des territoires...). Et comme le consumérisme et la publicité vont de paire dans cette église satanique, il ne lui manquait juste que le Jingle Apocalypse pour aller plus vite.
C'est grinçant, bordé d'humour noir et très soigné.
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