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Une découverte totale avec cet album, y compris du canyoning.
« En silence » m'a d'abord attirée par ses couleurs, le rendu de l'eau, tout ce bleu, limite hypnotisant. Puis le vert de la nature vient s'ajouter, pour ce périple sportif (mais pas uniquement). Les couleurs sont intenses, magnifiques, elles nous enveloppent, nous engloutissent, nous poussent vers la lumière.
Cet album nous présente Juliette, que l'on suit pour une aventure d'une journée, une expédition canyoning, à laquelle elle participe avec Luis, son compagnon. La rencontre avec les autres participants, les relations qui se nouent et surtout celle avec Luis, les plongées (dans l'eau, quelques souvenirs et ses sentiments), cette journée est riche en expériences et en émotions, qui vont secouer Juliette.
« En silence » est une histoire d'introspection et de remise en question, brillamment illustrée et soutenue par la couleur.
Un très bel album, qui donne envie de plonger !
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Cette BD sort tellement des sentiers battus , et il a un graphisme époustouflant libre et coloré j'aimerai coter 6 étoiles car c'est vraiment une oeuvre merveilleuse
Je crois bien que je vais l'acheter et l'offrir aux enfants oui rien que ça c'est un livre à mettre entre toutes les mains trop beau
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Juliette va faire du canoying avec son compagnon, dans le sud de la France. Ils seront avec une famille composée de deux enfants et leur guide.

Cette descente dans les flots va faire changer Juliette, va la faire réfléchir au fil de l'eau. Il y a beaucoup de choses qui se déroulent dans ces pages : de l'amour, des doutes, le dépassement de soi, les dangers aussi. Ce sont les femmes qui sont mises à l'honneur par rapport aux hommes qui sont montrés plus comme "je m'en foutisme" à part le papa de la petite Léna qui est vraiment un rayon de soleil et un personnage important de l'histoire avec Juliette.

Tout se déroule pratiquement dans l'eau et la manière dont l'auteure a dessiné et utilisé des couleurs contribue à donner du dynamisme à l'histoire et aussi à la descente. Je dois avouer que je me suis sentie par moment oppressée parce que je me voyais faire cette randonnée aquatique et que je ne pourrais jamais :-)... Je sais nager si on me jette à l'eau, dans une piscine, cela s'arrête là. Je ne suis pas une bonne nageuse.
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Ce n'était rien.
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Son édition originale date de 2012, réédité en 2023. Il a été réalisé par Audrey Spiry pour le scénario, les dessins et les couleurs. Il compte cent-cinquante pages de bande dessinée.

Juliette, vingt-quatre ans, sort d'une eau transparente, pour regagner la plage de sable blanc. Ses pieds ressentent le flux et le reflux des douces vagues. Elle rejoint sa serviette, avec un coup d'oeil en arrière pour voir son compagnon Luis, trente-trois ans, nager vers le large. Elle éprouve la sensation d'être au bout du monde, et lui de l'autre côté. Quelque temps plus tard, elle termine de stocker ses affaires dans un bidon étanche et elle s'apprête à le refermer. Luis lui demande si elle pourrait prendre sa serviette, parce que son bidon est plein à cause du pique-nique. Elle le fait, il la remercie. Derrière son bureau, Yann, le moniteur de canyoning, constate que la petite famille vient d'arriver, la maman Erika, le papa Gilles, leur grande fille Margot d'une dizaine d'années, et leur petite Léna, cinq ou six ans. Juliette pose son genou sur le couvercle de son bidon pour tasser la serviette et pouvoir le visser, sans s'apercevoir que la petite Léna la regarde faire avec curiosité. La famille sort à l'extérieur ainsi que Yann, Luis et Juliette sortent à leur tour dans la vive lumière. Il s'excuse de s'être emporté la veille. La petite famille est partie de son côté ; ils attendent sur le trottoir que Yann vienne les chercher.

Yann arrive dans un van bariolé, et fort encombré. Juliette et Luis monte à l'arrière, mettant par terre ce qui se trouvait sur la banquette. Yann met ses lunettes de soleil en indiquant qu'avec ce soleil le canyon va être magnifique. À sa question, le couple répond que c'est la première fois qu'ils font du canyoning. Yann continue : ça fait quatre ans qu'il est moniteur de canyoning, et l'hiver il est professeur de ski. Ça ne plaît pas beaucoup à sa copine : il part six mois de l'année alors pour construire quelque chose… C'est vrai, c'est pas facile. Il demande à Luis dans quoi il bosse. Celui-ci répond : dans le cinéma. Il ajoute que Juliette vient de terminer ses études, et elle cherche du boulot. C'est l'époque des grandes décisions. Pendant le trajet, elle regarde par la fenêtre pour admirer le paysage. Allongée, elle compte les poteaux électriques qui défilent. Luis continue : c'est ses premières vacances depuis trois ans. le cinéma, c'est tout sa vie. On bosse, on vit ensemble, on ne peut pas lâcher le train en marche. Ça le prend soir et week-ends, le temps n'existe plus, c'est hyper grisant ! C'est comme une famille. Ce n'est pas facile tous les jours, mais le jeu en vaut la chandelle. Ils arrivent à destination, la voiture de la famille arrive juste derrière eux. Tout le monde sort : le vent souffle fort. Ils prennent le temps d'admirer le paysage. Ils enlèvent leurs habits pour ne garder que leur maillot de bain, et ils prennent leur bidon. C'est parti pour une demi-heure de descente à pied jusqu'à l'entrée du canyon. le paysage est magnifique.

Première page : il nage, elle retourne à sa serviette. Pages deux et trois : entièrement rouge sans aucun dessin, et uniquement une courte phrase sibylline au milieu de la page de droite. Puis le récit passe à la boutique, point de départ pour la journée de canyoning, et premier contact entre tous les personnages. Ils sont au nombre de sept, le couple, la famille de quatre et le moniteur, il n'y en aura pas d'autre au cours du récit. le lecteur montre aux côtés du couple pour faire le voyage de l'aller dans le van de Yann, avec quelques cases s'attachant aux sensations, le paysage qui défile, l'impression des cahots, des virages de la route de montagne, de l'abandon de la somnolence, de la discussion sans conséquence à bâton rompu. Arrivée au lieu de stationnement : le vent fort, le paysage à couper le souffle, les gestes banals pour se changer et prendre les affaires. Cinq pages de marche jusqu'au point de départ de la descente dans la rivière. Il est temps d'enfiler les combinaisons, de mettre son casque d'en boucler l'attache, de se mettre à l'eau assez froide. de faire quelques pas dans l'eau, quelques mouvements de nage, d'éprouver la résistance et la texture du sol. Sans effort, le lecteur est ainsi déjà arrivé à la page quarante, sur un rythme calme, presque indolent, en toute tranquillité.

Cette approche naturaliste se trouve également présente dans les dialogues. Les personnages parlent normalement, avec des phrases courtes, en omettant parfois la négation. Yann se montre enjoué comme ses clients l'attendent d'un moniteur, doté d'une assure certaine sans être condescendante, en tant que qu'habitué de cette descente, de ses caractéristiques. Juliette & Luis échangent des propos affectueux, basés parfois sur des sous-entendus, sur des expériences vécues ensemble, des émotions partagées, sans pour autant que leurs propos soient excluants pour les autres. En tant que petite fille, Léna fait des phrases plus courtes, avec plus de ressenti direct et non filtré, un enthousiasme intense et irrépressible, une façon très naturelle de voir le monde uniquement à partir de son point de vue. Progressivement, le lecteur se rend compte que les autres personnages jouent un rôle moins important, avec des dialogues moins fournis. Situations et dialogues finissent par apparaître banals de personnes normales se livrant à une activité concrète, favorisant la contemplation et une forme d'isolement par rapport aux autres. Dans le même temps, la narration visuelle présente des caractéristiques graphiques et esthétiques uniques.

Pourtant, la couverture ne ressort pas particulièrement : une jeune femme en combinaison de plongée descendant l'eau, avec l'air peut-être surpris ou juste les yeux sciemment écarquillés pour voir dans l'élément liquide. En découvrant les pages intérieures, le lecteur se dit que l'image de couverture a perdu en intensité à être imprimée sur une couverture mat. Ensuite, il se dit que le choix même de cette illustration, sa composition gomme la plus grande singularité des dessins. L'artiste n'utilise pas les traits de contour, optant pour un rendu de type couleur directe. Son usage de l'outil informatique aboutit à une sensation de peinture à l'huile, et de dessins presque malléables, comme si chaque zone de couleur se déformait pour s'adapter aux formes qui l'entourent, comme si chaque frontière entre deux zones colorées présentait un degré de plasticité. Comme si l'artiste peignait chaque élément avec un pinceau à la pointe molle, permettant des arrondis à chaque contour, une sorte de fluidité des formes. Ces caractéristiques graphiques rendent à merveille les sensations aquatiques : le courant, la mer d'huile, les bulles d'air, l'effet déformant de la surface, la diffraction, l'onde, les zones où se rencontrent différents courants, les chutes d'eau, etc. le lecteur peut ressentir la caresse de l'eau, l'effet de flottement des individus, la viscosité de la mousse sur les rochers, les remous, les effets de luminescence, les nuances de la couleur de l'eau en fonction de l'intensité du soleil, de l'angle de ses rayons en fonction du moment de la journée, etc. Ce mode de représentation fait des merveilles également pour les effets de végétation et pour l'expressivité des visages.

Le lecteur prend autant de plaisir que Juliette à voir le paysage défiler par la vitre du van, à regarder avec les marcheurs autour d'eux alors qu'ils descendent vers l'accès au canyon, et bien sûr tout du long de la descente de la rivière à l'air libre comme dans des cavernes souterraines. Il sourit en voyant les quelques passages où l'artiste passe en mode expressionniste jouant avec les formes pour représenter un personnage par son ressenti plutôt que par son apparence physique. Ainsi se déroule cette descente, avec quelques passages un peu plus délicats : un saut de sept mètres dans un bassin en contrebas, un passage trop étroit, des remous, une exploration imposée d'une caverne où se sont fourvoyées Juliette et Léna, rien de grave… Enfin… Dans cette succession de petits riens, il plane comme une forme d'inquiétude. le lecteur ne saurait la définir car il n'y a pas à proprement parler d'angoisse, de moment de confrontation, d'éclats, mais de minuscules décalages, une phrase qui semble bizarrement formulée, une réaction légèrement différente de celle attendue. Cette vague sensation finit par agir sur l'état d'esprit du lecteur qui se dit qu'un accident va survenir pendant la descente du canyon, alors même que chaque moment déconcerte par sa banalité, son caractère ordinaire. Il peut même finir par trouver que la séduction de l'esthétique visuelle ne suffit pas toujours à retenir son attention. Que ses attentes ne sont que trop partiellement comblées. Finit par venir un moment où il prend conscience de l'accumulation de ces petits riens, de ces petits décalages. Il comprend le changement qui est survenu en profondeur dans l'un des personnages, alors même qu'il n'a pas eu accès à ses pensées, qu'il n'y a pas eu de dialogue d'exposition ou d'explication, que le processus s'est effectué en profondeur.

Une couverture un peu cryptique, avec une image assez sobre. Si sa curiosité le pousse à feuilleter cette bande dessinée, le lecteur note tout de suite l'agencement inusuel des couleurs, ce rendu un peu huileux très agréable à l'oeil, ce qui peut suffire à attiser sa curiosité. À la lecture, la narration ressort comme posée, naturaliste et tranquille. Pas désagréable, tout en semblant s'écouler paresseusement, sans tension. Puis vient un moment dans l'esprit du lecteur où il s'interroge sur le malaise indéfinissable qu'il ressent. Il se rend compte qu'il interprète de manière orientée des petits riens que certains personnages ne ressentent même pas. Avec le dénouement, il reconsidère le chemin qu'il vient de parcourir en canyoning, comment les interactions banales et normales entre deux personnages ont fait se cristalliser de vagues impressions en une prise de conscience qui s'impose naturellement comme une évidence organique. Un cheminement inéluctable tout en douceur.
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📍Point de départ
Connais-tu le test du canoë pour mettre à l'épreuve le couple ?
Ici c'est avec le canyoning que Juliette et Luis vont éprouver ce test à leur insu.

Mon ressenti : WAHOU
🎯Tout passe par le dessin. Rien n'est écrit sur le ressenti de Juliette. C'est très fort.
🎯L'eau est le chef d'orchestre de ma bd. Tour à tour représentée comme apaisante, excitante, vivifiante, écrasante, terrifiante...
🎯Comment interagissent les membres d'un groupe face à leurs propres limites ? Ici c'est un couple, un guide et une famille de 4 qui se recomposent au gré de l'eau.
🚨Alerte Claustrophobie. C'est tellement bien dessiné que j'ai aussi vécu l'oppression du canyoning sans en avoir jamais fait !

🖌️ dessin :
Les couleurs vives, les corps déformés par l'eau ou la chaleur m'a directement évoqué les "piscines" de David Hockney, j'adore.
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Juliette et Luis profitent d'une belle journée ensoleillée dans le Sud de la France pour partir à l'aventure et s'offrir une journée canyoning.
C'est accompagnés de Gilles, Erika, leurs deux filles et de Yann, le moniteur, qu'ils vont vivre cette expérience en symbiose totale avec la nature.
Une journée qui s'annonce riche en émotion et plus décisive que l'un d'eux ne l'imagine.

Reçue dans le cadre de mon abonnement à la Kube dessinée, je suis contente d'avoir lu cet album qui m'a clairement sortie de ma zone de confort.

Je dois admettre que, dès le depart, les dessins m'ont beaucoup déstabilisé. J'ai fini par m'y habituer d'autant qu'ils permettent une parfaite immersion dans l'histoire.

La nature (et particulièrement l'eau) peut véritablement être considérée comme un personnage à part entière.
Elle est extrêmement présente et tour à tour, oppressante, étouffante, apaisante (aquaphobes, cette BD n'est pas pour vous !!).
Cette présence apporte une dimension très onirique à l'histoire qui prend le chemin d'un parcours initiatique parfois très métaphorique.

Si tous vont, à un moment de la journée, se retrouver face à leur peur, pour l'un des personnages cette journée servira de déclencheur et bouleversera le cours de sa vie.

J'ai suivi cette histoire sans déplaisir mais sans enthousiasme débordant non plus.
Même si je pense avoir compris la fin, elle reste relativement ouverte.

Une lecture différente, originale, atypique, dans l'air du temps malgré une réédition dix ans après sa première sortie.

Pour celleux qui sont en quête d'évasion et/ou amateurices de quête intérieure.

* Mention spéciale pour les couleurs vives et chatoyantes utilisées
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S'il ne fallait noter que le dessin, je donnerais facilement 4 à la BD. Quelle beauté, quelles couleurs, quelle émotion l'on ressent à cette descente de l'eau progressive ! C'est fluide, souple, comme une onde qui traverse le récit et porte les personnages. Ca joue sur les couleurs et la luminosité, ça donne envie de se plonger avec eux dans le courant. Non, véritablement, une pépite pour les yeux que cette BD. Un régal, un suprême de technique démontrée !

Par contre, le scénario … Ca coince sacrément plus. En somme, rien de plus qu'une jeune femme se posant des questions sur son couple. Et malheureusement ça ne vole pas beaucoup au dessus de ce postulat de base que j'avais senti venir dès les premières pages. D'autant que je ne comprends pas exactement le rôle de la famille et des gamines dans cette réflexion, représentent ils ce qu'elle ne veut pas atteindre ? Ou ce qu'elle aimerait vivre comme relation ? Pourquoi la mère devient si badass d'un seul coup ?
Beaucoup de questions et peu de réponses, et surtout j'ai trouvé l'ensemble assez peu intéressant au final. C'est une grosse métaphore de l'ensemble du récit, se laisser porter par un courant, résister, arriver là où l'on ne devait pas, apprécier la beauté de ce qu'on voit etc … Je comprends mais je dois dire que je m'en fiche un peu. J'avais trop peu d'empathie pour les personnages et je n'ai pas spécialement apprécié le déroulé. C'est donc assez déçu que je referme la BD, ébloui par les dessins mais insatisfait de l'histoire.
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Les vacances, une journée de canyoning pour Juliette et son compagnon. Avec un moniteur et un couple avec ses deux petites filles, les voilà partis pour une descente, une rencontre avec l'élément aquatique mais pas que....

L'aventure, le danger aussi un peu, la liberté... La petite troupe tente de suivre les conseils du guide. Juliette se retrouve souvent à la traîne, seule, dans des situations compliquées qui deviennent vite révélatrices de sa vie, qui la confrontent à elle-même, à sa relation de couple, à ce dont elle a envie, vraiment.

Dans son premier album paru initialement en 2012 et réédité en avril par Casterman, Audrey Spiry nous plonge dans l'élément aquatique avec un personnage féminin en pleine interrogation. L'eau et ses dangers vont agir en révélateurs, Juliette ne sera plus tout à fait la même après....

Beaucoup de couleurs mais surtout le bleu de l'eau omniprésent, des portraits puissants, des instants où le liquide retourne tout, chamboule le corps et l'esprit, le dessin d'Audrey Spiry appuie le propos avec force.

Mon rattrapage d'été se poursuit avec cet album au beau travail graphique. Mais il ne faut pas s'y tromper, le propos est dur, parfois angoissant, mais peut-être faut-il cela pour un nouveau départ ?
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Par une belle journée, Juliette et Luis décident de faire du canyoning en compagnie d'un couple d'amis et leurs enfants. Accompagnés de Yann, le moniteur, ils partent ensemble se confronter à l'eau et la nature.
Pendant cette journée, Juliette se retrouve seule plusieurs fois. C'est l'occasion pour elle de se questionner sur sa vie et son couple. Rien n'est véritablement posé, tout est suggéré, les éléments illustrant alors l'état d'esprit dans lequel se trouve la jeune femme. L'eau est représentée dans tout ce qu'elle a de puissant, parfois douce et enveloppante, elle peut se révéler dangereuse et oppressante, à l'image de l'état d'esprit de Juliette.
Face à elle, la jeune femme devra passer au delà de ses peurs, à tous point de vue.

Les illustrations d'Audrey Spiry sont magnifiques, de véritables oeuvres d'art au service d'une nature sensuelle et vivante! J'ai aimé m'immerger dans cette aventure angoissante et colorée, et je ne peux que vous conseiller d'y plonger à votre tour!

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Sur le plan graphique j'ai été épatée, bouleversée et même subjuguée par le travail de l'autrice.
L'eau est envoûtante, les couleurs réchauffent et sont des respirations dans cet univers aquatique qui pourrait vite être étouffant/ angoissant.
Les visages, les corps, les paysages sont sublimes. le mouvement est magnifiquement bien représenté .
Cependant, j'ai été un peu déçue par la narration. Je comprends que l'autrice a voulu faire passer un message profond, des questionnements existentiels. Mais j'ai le sentiment de ne pas avoir été assez prise par la main et d'être un peu passée à côte de l'histoire
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