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Critique de Foufoubella


J'avais découvert il y a quelques mois la plume de Sébastien Spitzer avec le coeur battant du monde qui parlait, en substance, du fils caché de Karl Marx. J'avais beaucoup aimé et ce livre avait surtout été pour moi la découverte d'un auteur doté d'une très belle plume. J'étais donc curieuse de découvrir un autre livre de Sébastien Spitzer.

C'est très naturellement que je me suis tourné vers son premier roman, Ces rêves qu'on piétine. Comme dans le coeur battant du monde, Sébastien Spitzer part d'une réalité historique, ou du moins un fait avéré, pour ensuite dérouler son récit et en faire un roman. Et ici il s'attaque à un gros morceau puisqu'il nous narre les derniers instants du IIIème Reich par l'intermédiaire de Magda Goebbels, cependant qu'il focalise également son action sur les "marches de la mort" ou les dernières monstruosités des derniers SS. le choix de Magda Goebbels est particulièrement judicieux puisque le père adoptif de "la première dame du Reich", comme elle aime se nommer dans le roman, était juif et fut l'un des premiers déportés. Aurait-elle pu le sauver ? Là est l'une des questions en filigrane de ce roman.

J'avais déjà beaucoup aimé le coeur battant du monde, je peux dire que j'ai encore préféré celui-ci.
Peut-être parce que la période historique m'intéresse davantage.
Peut-être parce que je suis désormais familiarisée avec la plume de l'auteur.
Je ne sais pas vraiment, mais ce fut vraiment une très bonne lecture.

J'ai mis quand même environ 50 pages à rentrer dans le roman, la faute à la narration un peu déconcertante au démarrage ainsi qu'au nombre important de personnages dont certains n'auront finalement aucune destinée dans la suite du livre.
Mais une fois bien dedans, j'aurais pu le lire d'une traite. Mais... Il faut bien travailler. Il faut bien dormir. Il faut aussi sortir à la bonne station de métro (et oui j'ai bien failli la louper).

Enfin, un dernier mot sur l'écriture: quand on a affaire à un auteur qui n'écrit pas avec ses pieds, on fonce !

Lu en janvier 2021
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