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Critique de Tancrede50



Ecrit en 1993, L'écriture sur le mur est un polar de détective de facture classique, centré sur l'intrigue. On y aborde - hélas un peu trop rapidement - un sujet de plus en plus d'actualité: celui de la prostitution des jeunes filles mineures. On voit les raisons qui poussent ces ados à se prostituer, raisons essentiellement financières, mais aussi psychologiques. On découvre les structures mises en place par les proxénètes: bars, hôtels, chauffeurs, médecins, et enfin le profil des clients. C'est un univers dangereux qui, il est vrai, s'est fortement développé après l'écriture de ce roman avec l'essor d'internet.


Varg Veum est un détective solitaire, un peu désabusé, qui comme tout bon détective a ses entrées dans la police et dans la presse. Une jeune fille a disparu: Torild. Veum est engagé pour la retrouver. Mais, quelques jours après son embauche, un jogger tombe sur le corps sans vie de Torild, déposé dans une carrière. Veum décide alors de continuer son enquête et d'aider la police dans la recherche de l'assassin. Par bonté d'âme sans doute, puisqu'il n'est - dès lors - plus rémunéré. Il semble que Torild se prostituait depuis peu. A-t-elle été victime d'un client? D'un souteneur? Ou est-ce que son petit ami jaloux a pété un plomb?


On suit alors sans déplaisir, les pérégrinations de Veum dans Bergen, qui va avancer au fil des renseignements qu'il récolte. Son enquête dérange ceux qui dirigent cette affaire de prostitution, ce qui va mettre en danger Veum. La fin est comme il se doit riche en suspense et rebondissements. Gunnar Staalesen n'a pas oublié la nécessaire touche d'humour, un des codes du polar de détective. Ce qui amène à passer un bon moment de lecture malgré le manque de force du récit et l'absence d'émotions des personnages.
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