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L'indication affichée dans la quatrième de couverture de le retoucheur devrait servir d'avertissement : "La narration tout entière est placée sous le signe de la confusion." C'est malheureusement exact car après un bon démarrage, il devient difficile de distinguer une intrigue lisible dans la confession d'Heinrich, photographe qui a hérité du don de son père. le postulat de départ est pourtant excellent : un roman noir autour d'une spécialité soviétique, la retouche des photographies, avec l'élimination des individus qui ne sont plus en odeur de sainteté et sont tôt ou tard liquidés physiquement. Progressivement, le livre de Dmitri Stakhov se perd dans des développements indéchiffrables. Les brumes consécutives à l'ingestion excessive de vodka et de cognac n'explique quand même pas tout.
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Pouah, pfiou, enfin.... une horreur ce livre.
J ai rien compris c est bien simple ou plutôt l essentiel et ça m à gonflée.... je suis au bord du gouffre, donnez moi une corde, je craque.
C est la dernière fois que je lis un roman russe, la DERNIÈRE!!!
C était brouillon, ça part dans tous les sens, ses pensées, son job, son passe son père... bref le tout sans aucune indication pour t aider à comprendre ne serait ce qu un petit quelque chose. Arf, il aurait fallu que je vide les bouteilles de vodka de la maison pour peut être envisager de comprendre et d apprécier et encore....

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Bof. Bof. Bof.

L'idée de base est alléchante. Un homme travaille pour le KGB à retoucher les photos officielles. Il a un don. Les personnes retouchées disparaissent ensuite. Mais l'auteur hésite entre fantastique, conte, et réalisme. Et il penche souvent du côté réaliste, pas du tout allégorique.

Conclusion: le roman (assez long pour si peu de contenu) ne prend pas. Les personnages manquent de corps, de crédibilité. Les aspects techniques sont mal expliqués et peu en phase avec les techniques modernes de retouche.

Seule la fin un peu explosive apporte un peu de mouvement à un roman très poussif. Sans doute une caractéristique de la littérature russe.

Pas accroché.
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Heinrich Miller, le héros de ce roman, a été élevé seul par son père dans un milieu très masculin et n'a eu que très peu de contacts avec les femmes durant son enfance. Hormis une. Liza. Son amour de jeunesse qu'il n'oubliera jamais et qui revient sans cesse dans le roman sous le personnage de Tania. Son père voulait qu'il soit ingénieur mais il a préféré se détourner de cette voie et suivre la vocation familiale et devenir photographe. Son père le met en garde dés le début du roman d'une manière assez étrange en lui disant que s'il se passe des choses étranges, il ne faudra pas qu'il vienne se plaindre à lui ni qu'il le considère coupable.
Mais que signifient donc ces paroles ?
Tout au long du roman on suit donc Heinrich Miller dans ses aventures et l'on découvre des choses avec lui. Son père travaillait pour les services secrets et retouchait des photos avant que les personnages disparues de ces photos meurent... Coïncidence ou pas ? Là est toute la question. Heinrich ne comprend que tard que son père avait le "don" de faire disparaître à la fois des photos et de la vie des personnes en disgrâce et même des personnes tout court. C'est la cause de la mort de sa petite amie Lisa qu'il a poignardé accidentellement durant une bagarre après que son père l'ait effacé du négatif du photo.

On se retrouve donc plongé au coeur de la Russie actuelle où l'on jongle avec le passé et le KGB. C'est un thriller haletant que nous livre ici Dmitri Stakhov mais aussi un excellent roman très ancré dans la réalité et qui en plus d'être très prenant est aussi criant de réalisme.
Mais ce n'est pas tout ce qui fait la force probante de ce roman. Il y a tout ce qui se cache derrière cette histoire de retoucheur. En effet, il y a aussi le suspense, l'histoire d'amour entre Tania et Heinrich, toutes ses morts suspectes après que leurs photos aient été retouchées et puis il y a Koulaguine. Grand admirateur du travail d'Heinrich, il semble pourtant avoir beaucoup de choses à cacher et est un personnage très mystérieux. On ne découvre son secret qu'à la fin et quel secret ! Une véritable chute pour le lecteur car on peut dire qu'on s'attendait à tout sauf à ça !

Quant à la fin. Jamais je n'ai lu de fin aussi impressionnante et aussi émouvante. A moins d'avoir un coeur de pierre ou pas de coeur du tout cette fin après toute cette histoire ne vous laissera pas de marbre. Il s'agit d'une fin écrite d'une main de maître; d'une fin criante de réalisme et d'amour mais aussi de tristesse. Tellement d'émotions se mélangent quand on referme ce roman que l'on se dit "wouah". On ne sait qu'en penser et pourtant.. Pourtant on sait que tout est finit tout en se disant qu'il pourrait bien y avoir une suite. On imagine alors comment tout cela pourrait continuer.

Personnellement ce roman m'a beaucoup touché. Que ça soit par son travail d'écriture ou par son travail de recherche de l'histoire. On a l'impression en quelque sorte de lire le journal intime de quelqu'un, de lire ses pensées les plus secrètes et ses secrets les plus noirs. On partage tout avec le personnage : ses moments de bonheur, sa tristesse, sa détresse etc. C'est un thriller à l'ambiance parfois angoissante mais qui possède un fort suspense psychologique. Par ailleurs, c'est un roman qui touche particulièrement à l'histoire de la Russie et la présence de deux photos (avant/après) à la page 169 est un réel plus pour voir quel travail était accomplit sur les photos. de plus, l'auteur nous explique bien comment Staline faisait disparaître totalement les personnes tombés en disgrâce face à lui. On retrouve donc l'impitoyabilité du régime stalinien.
Tout cela sans parler du fait que le héros va perdre ceux qu'il aime, va être accusé de meurtre, va tuer des gens sans le vouloir etc. C'est un héros bien maltraité que nous avons là mais qui malgré tout continue d'avancer jusqu'à sa propre fin.
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Dans « le Retoucheur : Confession d'un tueur de sang-froid », Dimitri Stakhov reprend un thème (aujourd'hui classique) de la période stalinienne : la retouche des photos officielles qui signalaient l'élimination des dignitaires en disgrâce. Il l'étend à la période actuelle à travers le destin d'un photographe, Heinrich Miller, qui hérite du matériel et du don de son père : l'art de modifier les photos.
La composition du livre est déroutante, le récit alterne les péripéties, les introspections d'Heinrich Muller, les alternances de personnages…L'énigme est confuse : la manipulation gouverne le destin des personnages sans savoir qui contrôle qui et pourquoi.
Le roman noir se doit de présenter un milieu glauque. Ici, Heinrich Muller vit de photos de nus, il est dépendant à l'alcool et au tabac, il ne se lie à personne et travaille pour la police. Les personnes qu'il efface des photos meurent…En est-il la cause ou enregistre-t-il un fait ? Il s'interroge sur ce « don » alors que son père le laisse dans l'ignorance. Approchés par différents protagonistes qui lui commandent des retouches de photos, il constate rapidement leur mort violente. Qui recherche des négatifs compromettants ? Pour quelle cause ?
Le tableau de la Russie actuelle n'est guère réjouissant… La rivalité entre les milieux politiques, policiers, mafieux… est sans concession. La lutte pour le pouvoir est sans merci.
La confusion règne, elle déroute le lecteur, et ne permet pas de maintenir l'intérêt. Les introspections du photographe paraissent longues et répétitives… le style inégal et malaisé renforce un sentiment de lassitude, à peine écornée par l'action finale…

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Dans la Russie de Poutine, Heinrich exerce le métier de photographe plus ou moins spécialisé dans la photo de charme. Il excelle également dans la retouche au scalpel, spécialité en train de tomber en désuétude avec l'arrivée des logiciels numériques. Il tient son don de son père qui, du temps de Staline, avait été réquisitionné par le KGB pour faire disparaître des photos officielles tous ceux qui avaient déplu, trahi ou perdu la faveur du dictateur rouge. Ainsi des gens disparaissaient et L Histoire se réécrivait autrement. Trotsky n'avait jamais été aux côtés de Lénine pas plus que Mussolini ne l'avait reçu à bras ouverts en Italie. de plus, la personne qui avait été « retouchée » sur la photo mourait peu après. de nos jours, les cadavres s'accumulent sur le parcours d'Heinrich à un point tel que notre retoucheur commence à craindre pour lui-même...
Un thriller noir dans une ambiance bien sinistre et bien glauque. Une Russie gangrénée de crime et de corruption où les assassinats crapuleux ou politiques sont le lot quotidien et où grenouillent autant les mafias, les polices, les milices (les néo-nazis seraient financés et manipulés par le FSB, nouvel avatar du KGB) que, bien entendu, les services spéciaux toujours à l'affut de nouveaux coups tordus. Tout cela donne un ensemble peu clair, une intrigue qui part assez bien avant de s'enliser dans un marécage plutôt ennuyeux et déboucher sur une fin décevante exécutée en deux pages. le style est assez poussif, souvent alourdi par des descriptions inutiles (allumage de cigarettes, beuveries). le lecteur regrettera qu'un thème porteur, aux limites de l'étrange et du fantastique, ait été aussi médiocrement traité. On est très très loin du chef d'oeuvre...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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A priori un cocktail intéressant pour un thriller : la retouche des images officielles dans un Russie où flottent des relents de Stalinisme mélangés d'effluves mafieuses.
Malheureusement, pour moi, le récit se perd dans une trame confuse, les rebondissements n'en sont pas et l'intrigue ne parvient pas à se dessiner au fil des pages.
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Je rejoins les « Bof, bof » et les « Pouah, pfiou… » déjà dans les commentaires. Je me suis « accroché » durant 125 pages… puis j'ai abandonné. le « pitch » est bon, aurait pu être passionnant…mais le texte m'a paru confus, sans queue ni tête… On sent les phrases construites et intelligentes… mais personnellement, je n'ai pu poursuivre… d'autres livres m'attendent… 😉
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Une très bonne idée, très mal réalisée... Dommage.
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Aujourd'hui encore, quelques mois après en avoir terminé la lecture, je me demande encore comment et pourquoi je suis allé jusqu'à la fin de ce bouquin.
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