On commence à éditer la
correspondance de
Réné Char. Après l'échange avec
Albert Camus, voici celui avec
Nicolas de Staël. Ce qui frappe, c'est que Char est toujours Char - autrement dit, que ses lettres ne le cèdent à aucun de ses autres textes. Tout est situé à hauteur d'homme, avec force, énergie et chaleur. On comprend mieux le travail du poète, et ce qui dicte son amitié : la joie d'être au plus près de l'autre, en tant qu'artiste et en tant qu'être, dans la proximité et la différence. Magnifique !
Commenter  J’apprécie         40