Le vol, c'est un hobby pour Parker. Et son grand talent, c'est d'arriver à le faire partager. Très bien avec
Comeback ou
Backflash et plutôt bien avec
Flashfire. Cette nouvelle itération n'est malheureusement pas du même calibre à mes yeux.
En faute, la narration brouillonne de l'ensemble. Les personnages avec lesquels on fraye sont intéressants (notamment Lloyd), mais je pense que l'écrivain
Richard Stark (
Donald Westlake, plutôt) était moins inspiré. En témoigne la présence réduite de Parker, relégué parfois pendant de longs passages à la place de second-rôle. Les diverses parties du récit s'imbriquent de manière mécanique sans qu'aucune ait réellement suscité de tension.
Le résultat, c'est que l'histoire est aléatoirement intéressante. C'est dommage car elle présentait autant de promesses que les précédentes apparitions de Parker. L'écriture de Stark est toujours plaisante à suivre, mais il met beaucoup de temps à passer la vitesse supérieure.
Cela dit, les quelques 300 pages se finissent assez rapidement et certaines sections offrent un peu de mordant. Mais
Firebreak reste moins acéré que les précédents, selon moi. Un opus vite lu mais dont je ne garderai pas de grands souvenirs.
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