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Un roman traitant de 5 jeunes hommes polonais, dans la trentaine, désabusés et qui partent à vau l'eau.

Ils se font vites rattrapées par la rudesse de l'hiver du pays. Nous sommes loin de brûler la Marzanna. le corbeau blanc qu'ils entrevoient, dès le début de leur aventure, est peut-être un signe annonciateur.

On y rencontrera de la masculinité et de son immaturité. Un seul parmi eux est gay mais ce sera très secondaire, il a été élevé comme un homme, comme les autres.

Le roman se lit comme si c'était un thriller car il y aura débordement, comme vous pouvez le deviner: on traversera une « frontière » qu'on aurait peut-être pas dû.
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Une fuite, dans l'espace des Bieszady, montagnes proches de la frontière Ukrainienne, et dans le temps, celui de l'enfance et de l'adolescence. Quatre copains d'école auquel s'est joint un cinquième participant, essaient de fuir, leurs vies, pas très réussies, leurs souvenirs, qui remontent sans cesse à la surface. Ils partent donc dans un périple étrange, grotesque et tragique à la fois.

Les personnages sont dessinés de façon magistrale, les souvenirs sonnent plus vrai que vrai. Dans un petit événement, un petit incident, un petit geste, l'essence des quatre amis est là. On comprend bien pourquoi ils sont tellement attachés les uns aux autres, il est impossible de rompre ces liens. Les lieux et les paysages sont aussi d'une présence incroyable, des endroits qui ne ressemblent à rien, et en même temps qui sont de partout.

Ce qui pêche, c'est l'intrigue. Stasiuk n'est décidément pas à l'aise quand il s'agit de narrer une histoire, avec un début, une progression, une fin. Parce que dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Une fois le mot fin écrit, les gens continuent leurs vies. Et finalement c'est l'accumulation de petites choses, de répétitions aussi, qui constitue la trame des existence. Tel ou tel évènement, aussi important en apparence soit il, n'est qu'une poussière dans le déroulement de la vie d'une personne. Stasiuk est maître des instants qui ressemblent à l'éternité, de quelque chose de statique, et surtout pas du mouvement qui déforme en quelque sorte la vision. Cela dit c'est moins gênant que dans Neuf, on peut se concentrer sur les personnages et le décor. Mais je préfère définitivement les livres dans lequel cet auteur s'abstient d'essayer de faire un roman classique, avec une intrigue, parce que ce n'est pas ce qu'il réussit le mieux. C'est en quelque sorte contre nature.
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Ah! Misère! Cette recherche de l'extrème dans les terres reculées de Pologne m'a laissé un mauvais sentiment de "retraite de Russie"!
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C'est l'histoire de quatre copains à la limite de la clochardisation qui ont décidé de passer quelques semaines perdus dans la montagne en plein hiver. Je n'ai pas du tout aimé ce livre. D'ailleurs je ne l'ai pas terminé, j'ai jeté l'éponge page 98. Au bout de cent pages (sur 300) je n'avais toujours pas compris le but de leur expédition et encore moins celui de l'auteur. le style est lourd et verbeux. Les trois-quarts du livre se résument à la description de la consommation d'alcool des quatre gugusses.
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Nous sommes à Varsovie, à l'époque de l'effondrement du communisme.

Une bande de jeunes paumés, qui n'ont pas trouvé de but à leur vie, se décide à une expédition dans une région montagneuse enneigée.

Ce roman, mélange de philosophie, de suspens, de paysages sauvages sublimes, d'amitié virile, raconte cette escapade.

Vraiment très beau.
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Andrzej Stasiuk avec « le Corbeau Blanc » traduit par Laurent Alaux et Agnieszka Zuk (2007, Noir sur Blanc, 320 p.). le livre débute par cette phrase inoubliable « Quel merdier !». Quatre jeunes, paumés, partent en expédition dans les Bieszady, montagnes proches de la frontière ukrainienne, emmenés par Wasyl Bandurko avec Kostek, le Jars, le Petit et le narrateur. Et il y a de la neige, un peu moins que l'alcool cependant. Ils n'ont pas trouvé de but à leur vie, pas sûr qu'il en trouve un à leur expédition. Quant au corbeau, c'est un « corvus corax ». « Ca mange tout. Ca ne croasse pas. Les corneilles croassent. C'était peut-être seulement un albinos ». « Corvus corax albus ». Est-ce le héraut des temps nouveaux, en parfaite opposition avec les corbeaux noirs qui rappellent une veille chanson cosaque en vogue à l'époque soviétique. « Où donc, si loin, as-tu volé ? / Toi, noir corbeau, tu m'as apporté, / Une blanche main baguée. // Une blanche main baguée.../ Je suis sortie sur le perron, / Légèrement, j'ai chancelé. // Par la bague, j'ai reconnu de mon ami, / Sa main que tient le corbeau. // Cette main, la main de mon bien-aimé, / Sans doute, qu'à la guerre, il a été tué. ».
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