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Citations sur Des souris et des hommes (305)

– Vous vous bourrez le crâne, les gars. Vous passez votre temps à en parler, mais vous ne l’aurez jamais, vot’ terre. Tu resteras ici comme homme de corvée jusqu’à ce qu’on t’en sorte dans une boîte. Bon Dieu, j’en ai vu trop, des types comme vous. Lennie, là, il quittera le travail, et, dans deux ou trois semaines, il se retrouvera sur les routes. A ce qu'on dirait, tout le monde a un coin de terre dans la tête.
Candy se frottait la joue avec colère.
– Pour sûr, nom de Dieu, qu'on va le faire. George l'a dit. Nous avons déjà l'argent.
– Ah oui ? dit Crooks. Et où est-il , George en ce moment ? En ville, dans quelque bordel. C'est là qu'il s'en va vot' argent. Bon Dieu, j'ai vu ça arriver tant de fois. J'ai vu trop de gars avec de la terre dans la tête. Ils n'en trouvent jamais sous leur main.
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Y a pas besoin d'avoir de la cervelle pour être un brave type. Des fois, il me semble que c'est même le contraire. Prends un type qu'est vraiment malin, c'est bien rare qu'il soit un bon gars.
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C'était Slim, le roulier. Son visage en lame de couteau n'avait pas d'âge. Il aurait pu avoir trente ans aussi bien que cinquante. Ses oreilles entendaient plus qu'on ne lui disait, et sa parole lente avait des nuances, non de pensée, mais de compréhension au delà des pensées. Ses mains, grandes et minces, se mouvaient aussi délicatement que des mains de danseuses sacrées.
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- Les types comme nous, qui travaillent dans les ranches, y a pas plus seuls au monde. Ils ont pas de famille. Ils ont pas de chez-soi. Ils vont dans un ranch, ils y font un peu d'argent, et puis ils vont en ville et ils dépensent tout...et pas plus tôt fini, les v'là à s'échiner dans un autre ranch. Ils ont pas de futur devant eux.
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C’est drôle dit George. Autrefois j’rigolais tout plein avec lui. J’lui faisais des blagues, parce qu’il était trop andouille pour se débrouiller. Mais il était même trop andouille pour s’apercevoir qu’on lui avait fait une blague. J’ai bien rigolé. J’me faisais l’effet d’être malin quand j’étais avec lui. Au point qu’il faisait n’importe quoi je lui disais. Si j’lui disais de sauter du haut d’une falaise, il l’aurait fait tout de suite. Au bout de quelque temps, c’était plus si rigolo. Il s’fâchait jamais non plus. J’lui ai foutu de ces peignées, et rien qu’avec ses deux mains il aurait pu me briser tous les os du corps, mais il n’a jamais levé le petit doigt sur moi.
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George's voice became deeper. He repeated his words rhythmically as though he had said them many times before.
"Guys like us, that work on ranches, are the loneliest guys in the world. They got no family. They don't belong no place. They come to a ranch an' work up a stake and then they go inta town and blow their stake, and the first thing you know they're poundin' their tail on some other ranch. They ain't got nothing to look ahead to."
Lennie was delighted. "That's it - that's it. Now tell how it is with us."
George went on. "With us it ain't like that. We got a future. We got somebody to talk to that gives a damn about us. We don't have to sit in no bar room blowin' in our jack jus' because we got no place else to go. If them other guys gets in jail they can rot for all anybody gives a damn. But not us."
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Le soir, les lapins quittant les fourrés, viennent s asseoir sur le sable et les endroits humides portent les traces nocturnes des ratons laveurs, les grosses pattes des chiens des rances et les sabots fourchus des cerfs qui viennent boire dans l obscurité.
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J'en ai vu des centaines. Ils viennent, et, le travail fini, ils s'en vont; et chacun d'eux a son petit lopin de terre dans la tête. Mais y'en a pas un qu'est foutu de le trouver. C'est comme le paradis. Tout le monde veut un petit bout de terrain. Je lis des tas de livres ici. Personne n'va jamais au ciel, et personne n'arrive jamais à avoir de la terre.
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- Dans ce cas, tiens-toi à ta place, nègre. J'pourrais te faire pendre à une branche d'arbre si facilement que ça ne sera même pas rigolo.
Crooks était réduit à rien. Il n'avait plus ni personnalité, ni moi, rien qui pût éveiller ni sympathie, ni antipathis. Il dit: "Oui, madame" d'une voix blanche.
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- Y'a pas beaucoup de gars qui voyagent ensemble, dit-il d'un ton rêveur.
J'sais pas pourquoi. Peut-être que les gens ont peur les uns des autres, dans ce sacré monde.
- C'est bien plus agréable de voyager avec quelqu'un qu'on connaît, dit George.
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