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Critique de Sardanapale
Après avoir vu son père s'effondrer, mort, sous les coups de la police, Jim décide d'adhérer au parti communiste américain, alors dans la clandestinité. Là, il est chapeauté par Mac, un baroudeur du syndicalisme et fomenteur de grève aguerri. Leur mission : semer un vent de révolte dans les rangs des ouvriers agricoles, lesquels ont vu leurs salaires divisés par deux suite à la crise de 1929. La grève est vite votée, mais les propriétaires terriens n'entendent pas les choses de cette oreille. Armés et entourés de milices, ils se tiennent prêts à éradiquer la vermine rouge ...
Premier roman engagé de Steinbeck, En un combat douteux ... (1936) retrace donc l'histoire de cette grève et, plus particulièrement, des hommes qui l'accomplissent. Ces individualités noyées dans la foule, au service d'un intérêt général qui les dépasse, prêtes à s'engager ensemble, jusqu'à la victoire finale, en un combat douteux ... le titre du roman est une référence au poème de Milton, le Paradis perdu. Ce combat, c'est celui que se mènent depuis des temps immémoriaux le Mal et le Bien, ces deux notions si difficiles à délimiter. L'Enfer est pavé de bonnes intentions et les séides du Diable pensent peut être que la nécessité de leur lutte réside dans le renversement de l'ordre établi. De même, si Mac est un militant sincère et désintéressé, les méthodes qu'il emploie donnent à réfléchir sur l'organisation syndicale, la manipulation des travailleurs et la politique en général. Au final, le thème du roman pourrait se résumer à cette interrogation : "la fin justifie-t-elle les moyens ?".
Dans un style époustouflant de justesse et sur un rythme effréné, Steinbeck nous amène donc sur son terrain de prédilection, celui des travailleurs pauvres, unis dans l'adversité. Rustres, rudes et chicaneurs, mais solidaires.
Premier roman engagé de Steinbeck, En un combat douteux ... (1936) retrace donc l'histoire de cette grève et, plus particulièrement, des hommes qui l'accomplissent. Ces individualités noyées dans la foule, au service d'un intérêt général qui les dépasse, prêtes à s'engager ensemble, jusqu'à la victoire finale, en un combat douteux ... le titre du roman est une référence au poème de Milton, le Paradis perdu. Ce combat, c'est celui que se mènent depuis des temps immémoriaux le Mal et le Bien, ces deux notions si difficiles à délimiter. L'Enfer est pavé de bonnes intentions et les séides du Diable pensent peut être que la nécessité de leur lutte réside dans le renversement de l'ordre établi. De même, si Mac est un militant sincère et désintéressé, les méthodes qu'il emploie donnent à réfléchir sur l'organisation syndicale, la manipulation des travailleurs et la politique en général. Au final, le thème du roman pourrait se résumer à cette interrogation : "la fin justifie-t-elle les moyens ?".
Dans un style époustouflant de justesse et sur un rythme effréné, Steinbeck nous amène donc sur son terrain de prédilection, celui des travailleurs pauvres, unis dans l'adversité. Rustres, rudes et chicaneurs, mais solidaires.
