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Critique de VALENTYNE


Vers 1930 - Californie
John Steinbeck excelle à nous raconter la vie des habitants dans ce petit quartier à Monterey, près de l'océan. Il y a d'abord Lee Chong, l'épicier chinois, et Doc, responsable du laboratoire de biologie marine.
Il y a aussi toute une équipe de "bras cassés" qui vivent  dans une usine désaffectée, propriété de Lee Chong : dans l'équipe il y a Mack, Gay le mécano de génie et quelques autres : Eddie, Hughie, Hazel...
La bande de comparses, espèces de de pieds Nickelés, pas piqués des hannetons, décident un jour d'aider Doc. Doc n'est pas docteur,  son boulot c'est essentiellement de ramasser des étoiles de mer, des poulpes et autres curiosités marines pour des instituts de recherche. Il est très apprécié dans le quartier et les gars décident d'organiser une grande fête : pour cela il faut gagner de l'argent et les lascars gardent rarement un boulot plus d'une semaine ....Leur façon de se procurer de l'alcool m'a fait sourire, l'expédition en Ford T de Mack et de ses amis à elle seule vaut le détour :  un précis de mécanique hilarant comme on n'en fait plus :-).
Sous des dessous légers, il y a aussi une réflexion "philosophique" sur le monde dans lequel nous évoluons : le passage de la pêche à la grenouille au système monétaire  m'a donné le fou-rire, ce qui n'est pas si fréquent...(p135)

Un roman assez court, 200 pages, mais à la fois très drôle et plein de tendresse pour ses personnages. En parlant de tendresse, la suite de cet opus s'appelle "Tendre jeudi" (Je connais ma prochaine lecture de Steinbeck)
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