Alors que Manon Bradshaw est au parc avec son fils de 2 ans, elle découvre des pieds qui pendent du grand chêne. Et commence alors l'enquête. Manon est sûre que ce n'est pas un suicide et il faut à tout prix qu'elle trouve un coupable.
Je n'ai pas lu les deux premières enquêtes de cette inspectrice mais je n'ai pas été emballé par cette troisième enquête.
J'ai l'impression que
Susie Steiner a voulu faire passer beaucoup de messages mais en peu de pages. Elle y dénonce le racisme et l'intolérance face aux migrants. Elle souhaite nous rappeler que la maladie peut toucher tout le monde à n'importe quel moment. Elle nous explique que malgré la trahison de son conjoint-et, il faut savoir pardonner... Bref, beaucoup de sujets parrallèles à l'enquête. Certainement trop de sujets qui nous éloignent du sujet principal
Je me permets aussi de faire une remarque sur la traduction. Page 223, il est indiqué " Elle apprend le langage des signes". Dans le cas décrit, c'est certainement de la langue des signes qu'il s'agit. Les personnes sourdes et/ou malentendantes parlent une langue avec une syntaxe précise et non pas un langage. Je sais que la traduction n'est pas chose facile.
En conclusion, je n'ai pas été enthousiasmée par cette lecture. Ce qui ne m'empêche pas de remercier Babelio de m'avoir permis de gagner ce roman lors de la masse critique mauvais genre et les éditions Les Arènes Equinox pour la découverte de ce roman.