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EAN : 9782352048787
534 pages
Les Arènes (10/10/2018)
3.2/5   129 notes
Résumé :
Une nuit, après une énième rencontre Internet ratée, Manon Bradshaw est envoyée sur une scène de crime.
Edith Hind, étudiante à Cambridge, belle, brillante et bien née, a disparu. Peu d'indices, des traces de sang...
Chaque heure compte pour la retrouver vivante. Les secrets que l'inspectrice Bradshaw s'apprête à découvrir auront des conséquences irréversibles, non seulement pour la famille d'Edith mais pour Manon elle-même.
Une formidable gal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 129 notes
Le gros point fort de ce roman policier, c'est très clairement son enquêtrice, l'inspectrice de police Manon Bradshaw. Une jeune quadra, bulldozer attachant à l'humour pisse-froid, aux répliques caustiques, mais au coeur tendre, abimée par la solitude et les rencontres amoureuses foireuses.

Pour le reste, je n'ai pas accroché. Déjà, il y a ce titre qui en dit tellement trop et tue tout suspense avant l'heure. Difficile de m'intéresser à cette enquête visant à retrouver une jolie étudiante fille de Lord, volatilisée sans laisser de traces.

Forcément, le vernis lisse et sans histoire de cette famille de la haute va se fissurer au fil de l'enquête, dévoilant les secrets de chacun, ce qui multiplie les fausses pistes. Malgré une certaine justesse psychologique, malgré un cirque médiatique incontrôlable très bien décrit, tout reste très plan-plan, très fade. le récit manque d'urgence, d'aspérités, de personnalité même pour susciter un intérêt soutenu.

Le bandeau citant The Guardian annonçait « on vous met au défi de ne pas tomber sous le charme » … clairement l'envoûtement n'a pas fonctionné avec moi.

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche 2020 catégorie policier ( mois de février )
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Une jeune étudiante qui disparait et rien ne sera plus comme avant pour tous les personnages…
L'étudiante, c'est Edith, jeune fille bien née, son père serait un ORL réputé, il soignerait la famille royale, autant dire que le commissariat devrait être dans ses petits souliers.
Je dis "devrait", parce c'est sans compter sur quelques irréductibles, du genre à mener une enquête avec toute leur âme, victime riche ou pauvre.
L' enquêtrice que l'on suivra , c'est Manon Bradshaw (retenez-bien son nom, on devrait la revoir…) .
" Age : 39 ans"
"Situation personnelle : compliquée"...
Du genre à allumer la radio de la police pour s'endormir… du genre à rencontrer des inconnus sur internet…
Du genre à crever de manque d'amour et de solitude…
Du genre à faire n'importe quoi pour y remédier...
Du genre que j'aime bien, un peu barge et brut de décoffrage, mais intéressante comme personnage…
Et là, elle marche sur des oeufs, le père d'Edith , la disparue, a le bras long, il serait même ami avec le ministre de l'intérieur… Mais Manon, Davy le jeune policier et leur chef Harriet, ne sont pas du genre à s'écraser mais plutôt du genre à ne pas lâcher l'affaire, à fouiner même dans des recoins qui paraissent sans intérêt.
En Angleterre, une jeune fille blanche disparue suscite plus de compassion, que la noyade suspecte d'un jeune homme noir…
En Angleterre, chaque enquête se voit allouer un budget en fonction de la gravité des faits…
En Angleterre , les services sociaux peinent à trouver de bonnes familles d'accueil pour des enfants orphelins ou en danger...
Mais comme partout, les gens ne sont pas ce qu'ils semblent être…
" Situation personnelle compliquée" , mais il y a de l'espoir…
Un roman policier qui fait plus dans l'étude sociologique que dans le suspens, et qui sait se démarquer du lot .


Challenge Mauvais Genres
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Edith Hint, étudiante à Cambridge issue d'une famille aisée, semble avoir tout pour mener une vie heureuse et pourtant la voici disparue sans laisser de traces, la porte de son appartement ouverte et des traces de sang dans le couloir. Pour Manon Bradshaw, inspectrice célibataire de presque 40 ans et passionnée par son métier, savoir ce qui lui est arrivée devient une priorité absolue mais les jours passent et aucune piste sérieuse ne se dessine.

Ouh que j'ai eu du mal à entrer dans ce polar ! Les premières pages m'ont paru terriblement longues, l'auteur décrivant par le menu chaque détail de la disparition d'Edith, chaque audition des membres de sa famille et de son petit ami, les tourments de sa mère, les interrogations de la police, le tout à partir d'une situation relativement banale pour un roman policier. Malheureusement pour moi ce rythme très lent se poursuit tout au long du roman et j'ai très souvent compté les pages et feuilleté le chapitre que je lisais en espérant passer vite au suivant. On ne peut pas dire qu'il se passe grand chose dans Présumée disparue pendant les trois quarts du livre : la police fouille chaque élément concret de l'enquête relativement en vain, quelques vagues pistes apparaissent, on dissèque dans le détail la vie de la jeune fille disparue et de ses proches, bref on ne peut pas dire que j'ai été passionnée par ce livre. J'ai aussi trouvé que les thèmes abordés par l'auteur étaient relativement banals, surtout en littérature policière : la famille de la haute société anglaise qui menace de faire pression sur la police, un ex-taulard immédiatement soupçonné d'être impliqué dans la disparition (pourquoi lui précisément parmi tous les ex-détenus en circulation dans la région ? ça l'auteur ne l'indique pas...), une policière célibataire au caractère de cochon (c'est elle même qui le dit !) qui surinvestit son métier au détriment de sa vie privée... rien de bien nouveau.

Heureusement les choses s'accélèrent un peu dans le dernier quart et l'auteur arrive à nous embarquer dans la résolution de l'affaire mais avec encore une fois un dénouement qui n'a rien d'extraordinaire, même si, point positif, elle arrive à retomber sur ses pattes et à nous fournir des explications satisfaisantes sur les différentes parties de l'intrigue. Au final il ne me restera pas grand chose de ce roman à part quelques personnages attachants parmi l'équipe de police, quelques dialogues bien sentis et un certain réalisme dans la description de l'Angleterre contemporaine. Mais rien qui ne me convainque de poursuivre l'aventure avec cette auteure ou son héroïne, certes attachante mais aussi particulièrement exaspérante dans sa volonté désespérée de trouver le grand amour. Dommage !
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Edith a disparue aussi soudainement que mystérieusement.
Peu d'indices, une porte d'appartement ouverte, quelques traces de sang sur un verre cassé déposé dans la poubelle.
Voilà le point de départ d'une lecture qui m'a parue bien fade.
Passé l'intérêt du début, je me suis rapidement ennuyée au cours de cette enquête sans rebondissement.

En découvrant que l'auteur donnait le point de vue de différents protagonistes en chapitres alternés, j'ai repris espoir. Ce procédé en général me plait beaucoup, il donne à mon sens de la vigueur au récit, sauf qu'ici cela n'a pas fonctionné, l'ennui était toujours aussi prégnant.

J'ai tout de même un point positif à rajouter à cette critique négative, c'est le personnage de Manon Bradshaw la détective, à la fois drôle, efficace et attachante.
J'ai aimé cette femme que l'approche de la quarantaine terrifie, l'obligeant à recruter sur Internet en espérant la rencontre du grand amour.
Elle met toute son énergie au service de son métier.

L'écriture agréable, bien que sans originalité n'a pas davantage retenue mon attention.

« Présumée disparue » a déjà disparu de ma mémoire.
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Si vous aimez les thrillers gore et macabres alors vous risquez fort d'être déçue en lisant Présumée Disparue.

A peine quelques traces de sang dans une maison. Assez pour classer la disparition d'Edith Hint, brillante et splendide étudiante à Cambridge, comme suspecte.

En lisant ce polar, j'ai pensé aux titres de Denis Lehane où on retrouve ses deux héros récurrents Kenzie & Gennaro.

Les romans de Denis Lehane sont bien plus noirs et violents, mais ce que je préférais avant tout c'était retrouver ce duo.

Or en finissant "Présumée Disparue", j'ai croisé les doigts pour retrouver l'enquêtrice Manon Bradshow dans une future enquête et jj'ai été ravie d'apprendre en cherchant un peu qu'un tome 2 des enquêtes de Manon Bradshaw a déjà été publié au Royaume-Uni par Susie Steiner.

Je suis tombée sous le charme de sa personnalité complexe, son sens de la répartie et sa solitude m'a touché.

Sincérement, le personnage principal est intéressant et attachant (et il y a une bonne galerie de portraits).

le super pouvoir de ce roman noir ? Bâtir un personnage de flic qui n'est ni un super héros ni un archétype de ce genre littéraire mais une femme terriblement humaine et attachante.

Ses autres points forts ? Les dialogues qui font mouche ; la construction qui alterne les points de vue et mêlent des visions et réalités sociales différentes ; au delà de l'intrigue, une réflexion sur les difficultés à trouver l'amour.

Un excellent polar d'une auteur qu'on espère retrouver en mars prochain à Quais du Polar 2019!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
Liberation
22 octobre 2018
L’atout de Présumée disparue est l’inspectrice Bradshaw. L’écriture tonique de Susie Steiner (également journaliste), sans ronds de jambe, lui va comme un gant. Elle est aussi apte à la séquence émotion (l’amitié avec un ado en perdition en fournit).
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Je suis désolée pour ma crise de l'autre nuit. Ne nous quittons pas sur ce malentendu . M.

Ecoute, je sais que j'ai un caractère de cochon parfois. J'aimerais juste que l'on s'explique. M.
(…)

Même si ta décision est prise, pourquoi ne pas en discuter en adultes. M.

Pas étonnant que t'aies jamais eu de relation de plus de six mois.

En fait je suis carrément soulagée connard.

Je t'en supplie ne me quitte pas.
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Sheila Berridge leur rappelle ensuite qu'en raison du nombre croissant de familles tombant chaque année sous le seuil de pauvreté, il n'y a jamais eu autant d'enfants placés en foyer qu'à l'heure actuelle. Soixante-sept mille exactement en Angleterre, ajoute-t-elle.
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Les personnes les plus dangereuses affichent rarement une mine patibulaire - c'est ce qu'on apprend, dans les services de protection de l'enfance. Ce n'est jamais le type glauque dans son imperméable crasseux ; c'est le gars jovial qui discute le bout de gras dans la file d'attente.
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Son humeur de chien est peut-être due à son âge. Il ne l'en blâme pas. Elle doit avoir au moins quarante ans, la solitude l'enveloppe comme un brouillard. Il serait pareil s'il n'avait pas Chloé. Plus d'une fois, il a surpris Manon les yeux gonflés et rouges, qui sortait des toilettes au deuxième étage, et à chaque fois il a eu le cœur gros de la voir d’essuyer furtivement la morve en prétendant que tout allait bien. Même si, dans son état normal, Manon ne va jamais bien.
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Si elle était sincère, son profil afficherait plutôt :

Misanthrope, avec un oeil rivé au fond du gouffre du célibat. Tendance exaspérante à chercher la faute chez autrui. Exhale des RDD (Relents De Désespoir). Vit dans une galaxie infinie de solitude.

Etudes : niveau intimidant. Prête à la cacher toutefois. Sujette aux crises de larmes. Souvent, se retrouve à googler : « Faire un enfant à 40 ans ». Recherche : philanthrope amateur de lecture, avec formation en psychothérapie, qui sache monter des étagères. Lunettes de vue tolérées.

Je n’aime pas : la plupart des crétins que je rencontre sur Internet.
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