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Critique de HORUSFONCK


Je referme le coeur froid de Sternberg et j' en suis autant hanté qu' étourdi.
Le héros s' engouffre dans le vide d'un non-espoir sidéral. Ce n'est pas lui qui détient le pouvoir, c'est Glaise... Glaise et son absence, son quasi-mutisme, l'obsession et le questionnement qu' elle provoque chez le narrateur.
Cette non-aventure est captivante, parce que le rien ou le si peu hallucine le lecteur, le tient en haleine;
Glaise, c'est l' étrangère de Sternberg.
Glaise, c'est une apparition si brève qu' elle va occuper le restant de la vie de celui qui l'a emmené avec lui.
Cette foi-ci, Jacques Sternberg nous entraîne dans de nouveaux confins très différents et similaires en même temps, à ceux de la banlieue: il y fait gris, comme lorsque toutes les couleurs d'un disque se mélangent en tournant.
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