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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alice, la quarantaine mène une vie ordinaire à Manhattan, elle passe la majeure partie de son temps entre son travail et l'hôpital où son père est mourant.
Jusqu'ici rien de très original mais lorsque l'on avance dans la lecture de ce roman des choses étranges surviennent.
La veille de son anniversaire, l'héroïne entre dans un bar, boit peut-être plus que de raison ou pas et se trouve propulsée dans le passé, 24 ans en arrière, elle a 16 ans.
Tout comme l'a fait le personnage de Lewis Caroll avant elle
C'est comme elle, que notre Alice fait des allers-retours entre le passé et le futur en gardant son âme d'adulte, ce qui est pour le moins décalé.
C'est là que tout est possible ou pas, Alice va-t-elle réussir à changer le cours de son destin et celui de son père ?
C'est à cette tentative de reconstruction que nous assistons.
Peut-on influer sur le cours des choses ? Changer le futur ? C'est la question que le roman pose.
Alice retrouvera-t-elle son amour de jeunesse, ses amies, son père sera-t-il en meilleure santé dans le futur parce qu'elle l'a fortement souhaité dans le passé ?
Ces voyages vont-ils lui permettre de faire son deuil ?
Roman fantasque dans lequel on retrouve un peu du Pays des merveilles, du magicien d'Oz, des Time Brohers, du retour vers le futur et une dose de culpabilité.
C'est un roman à l'écriture fluide, divertissant, qui se lit d'une traite et qui nous emporte dans les péripéties de notre héroïne, on en oublie parfois le temps qui passe. Que de rebondissements, d'espoirs, de rêves et de retours à la réalité.
Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Les Escales pour l'envoi de ce roman.
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Alors qu'elle vient de fêter ses 40 ans, Alice s'endort, seule et passablement ivre, pour se réveiller dans son corps d'adolescente sur le point de fêter ses 16 ans… Elle, la fille unique de Léonard Stern, l'auteur culte de Time Brothers, a baigné toute son enfance dans l'univers du voyage temporel et voilà que la possibilité de modifier son destin lui est donnée… D'allers-retours en allers-retours, Alice explore différentes possibilités mais, à quoi tient le bonheur finalement? Des enfants? Un mari? Une bonne situation? Une chose est sûre pour Alice, elle doit tout faire pour que son père n'agonise plus dans un hôpital le jour de ses 40 ans! Mais, si l'on peut influer sur son propre sort, peut-on néanmoins changer le destin des autres?

Avec “Demain, même heure”, je m'attendais à lire un roman plein de fantaisie, le voyage dans le temps offrant un large éventail de possibilités… Mais, Emma Straub est restée assez classique dans son récit. Bloqué sur une seule et même date, le voyage se révèle finalement assez limité et est, par ailleurs, très vite survolé par l'autrice dans la quatrième partie du roman… Par ailleurs, l'accroche en quatrième de couverture qui promettait “un voyage dans le temps poétique” n'a pas non plus tenu ses promesses… Quelle poésie à décrire inlassablement la population huppée et privilégiée de l'Upper West Side à laquelle seule une héroïne de “Gossip Girl” pourrait s'identifier?

Si le résumé du livre m'avait paru prometteur, je dois bien reconnaître que j'ai été un peu déçue par le résultat… J'ai néanmoins été surprise par l'orientation de l'histoire qui sort des clichés romantiques faciles. Emma Straub se sert de la dimension fantastique pour interroger sur la difficulté à affronter le deuil. A travers les différentes tentatives d'Alice de modifier son présent, sans jamais parvenir à un résultat satisfaisant, on assiste finalement à une tentative désespérée de repousser la mort presque imminente de son père. Un roman qui interroge, avec une certaine sensibilité, notre rapport à la perte d'un être aimé et à l'acceptation du deuil. Dommage qu'il laisse cette impression de tourner en rond pendant 387 pages!

Bon après, même si j'ai l'air dure sur mon retour de lecture, ce n'était pas une torture pour autant! L'écriture d'Emma Straub est fluide et agréable, les chapitres sont courts et aérés pour un roman qui se lit sans déplaisir… Mais sans entrain non plus… Enfin, si Alice ne m'a pas emportée dans son univers, j'ai trouvé en revanche le personnage de Léonard très réussi et particulièrement attachant et je suis sûre qu'avec sa jolie couverture pimpante et colorée, “Demain, même heure” saura trouver son public!

Un grand merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour ce partenariat Masse Critique!
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Du déjà vu, du déjà lu
Remake de retour vers le futur , 30 ans sinon rien
Rien de nouveau sur la planète livre
Je pensais que c'était un livre de développement personnel
Plus un contemporain, un TV film TF1 ou m6
La plume est très fluide avec des chapitres court. Et la couverture est très jolie
Merci babelio pour la masse critique de janvier
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#Demainmêmeheure #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions Les Escales pour m'avoir permis de lire ce livre.
Alice vient d'avoir 40 ans, son père est à l'hôpital, il va mourir, le soir de son anniversaire assez arrosé, en rentrant chez son père elle va faire un saut dans le temps, et se retrouver à 16 ans, lors de sa fête d'anniversaire.
Cela va lui donner l'envie de sauver son père, de modifier le passé pour que le futur soit différent.
Cette histoire parle du refus de la mort, du vieillissement, de l'inéluctabilité des choses. Ce voyage dans le temps en est une jolie métaphore, mais ce livre ne va pas au fond des choses, il reste à la surface, et la moitié du livre est un tâtonnement permanent entre présent et passé.
Le style moyennement fluide peut-être du à la traduction, les chapitres courts, de plus en plus courts, ce qui devrait imposer un rythme qui n'existe pas. j'ai avalé la première moitié du livre et j'ai subi la seconde.
Le sujet et l'idée étaient très bons.
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Alice Stern est une jeune femme à la vie bien rangée. Elle travaille dans l'école où elle a fait ses études et elle est en couple.
Pourtant, le jour de ses 40 ans, elle fait un bilan de ce qu'elle a vécu et réalise que  le temps passe. le fait que son père soit malade remet aussi beaucoup de choses en perspective.
Alors, lorsqu'elle se retrouve propulsée au jour de ses 16 ans le lendemain de ses 40 ans, l'occasion est trop belle de vouloir explorer d'autres possibilités .
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à me plonger dans le récit. La faute à une écriture/traduction assez peu fluide qui m'a demandée beaucoup de concentration malgré le sujet assez léger du livre mais aussi au peu d'attachement que j'ai ressenti pour Alice tout au long du livre. J'ai aussi trouvé que l'auteure s'attardait beaucoup sur des détails sans vraiment d'importance et se lançait dans des descriptions assez peu utiles au récit. L'intrigue s'est un peu trop éparpillée à mon goût et aurait mérité de se focaliser sur un seul aspect du récit.
Malgré tout, j'ai trouvé assez original le principe de passer d'une temporalité à une autre même si cet aspect n'a pas été assez exploité à mon avis.

Merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour l'envoi de ce livre.
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Tout d'abord, je souhaitais remercier Babelio et les éditions Les Escales pour l'envoi de ce livre. En répondant favorablement à cette masse critique privilège, je souhaitais sortir de ma zone de confort habituelle de lecture. le sujet n'est pas forcément celui qui aurait attiré mon attention si j'avais découvert le livre en librairie.
Un voyage dans le temps , la possibilité de changer le futur en modifiant le passé , voilà en quelques lignes ce que j'avais retenu de la quatrième de couverture. le sujet n'est pas sans rappeler certains procédés cinématographiques. le challenge allait être de pouvoir être séduite à l'écrit.
Malheureusement, je ressors mitigée de cette lecture. Trop de descriptions à mon goût, une intrigue parfois un peu "brouillonne". Bref, je me suis perdue dans ces incessants voyages dans le temps. Les personnages sont attachants mais il est difficile de saisir pleinement la personnalité d'Alice. Certes, les détails sur elle sont nombreux mais ils ne servent pas à affiner son portrait. Il m'a manqué de la profondeur pour pouvoir complètement adhérer à l'histoire. J'ai le sentiment que l'auteure a cherché à développer tellement de sujets qu'elle les a en réalité effleurés. C'est dommage car le message final reste touchant et plein de vérité : dire aux gens qu'on les aime tant qu'ils sont à nos côtés.
Je ne doute pas que ce roman trouvera ses lecteurs. Il n'est tout simplement pas dans ma "cible" de lecture . Une simple question de goût !
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Ce roman contemporain avec sa touche de science-fiction met en lumière ce questionnement que l'on a tous déjà eu au moins une fois : et si l'on avait la capacité de revenir en arrière pour changer les choses, le ferions-nous ? Et par conséquent, le cours de notre vie et celui de nos proches seraient-ils complètement bouleversés, modifiés pour autant ? 

Emma Straub donne ce pouvoir à son personnage Alice qui passe successivement de ses seize ans à ses quarante ans et expérimente l'impact des changements opérés à l'adolescence sur sa vie future ainsi que sur celle de son père. Elle tente par tous les moyens de sauver ce père qui lui manque déjà, mais y arrivera-t-elle ? le destin est-il inéluctable ou avons-nous les cartes en mains pour le changer véritablement ? Et d'ailleurs, la réponse peut-elle être si tranchée ?

Le roman est découpé en six parties et les deux premières ont été longues pour moi. J'ai mis un temps fou à les lire, je n'arrivais pas à entrer dans cette histoire qui pourtant m'intéressait au premier abord. L'écriture ne m'a pas forcément plu, elle ne sonnait pas juste, elle ne me faisait pas ressentir les émotions attendues. En bref, je n'ai pas vibré, j'ai survolé ce récit qui n'allait pas assez en profondeur selon moi. Les deux parties suivantes ont apporté un souffle plus léger à cette lecture en dents de scie, même si finalement le dénouement ne m'a ni émue ni époustouflée. C'est donc sur un ressenti franchement mitigé que j'ai terminé ce roman.

Le côté science-fiction n'était pas assez développé pour en comprendre tous les tenants et les aboutissants, même si j'imagine que le message que souhaite passer l'autrice est à retenir avant toute chose et que c'est là-dessus que nous devons nous concentrer. Mais tout de même, pour ma part, un roman est un tout et pour plonger entièrement en son sein, il est important de pouvoir adhérer à toutes ses facettes.

Les personnages sont finalement moyennement développés, ils auraient mérité encore davantage d'attention, mais j'ai tout de même passé un assez bon moment en leur compagnie.

En bref, la thématique abordée est intéressante bien que classique, mais le tout mériterait plus de développement. L'écriture n'a pas non plus réussi à me captiver, ce que je regrette. C'est donc un avis mitigé que je dois malheureusement donner...

Merci à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée ainsi qu'aux éditions Les Escales.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Alice Stern va avoir 40 ans. En couple avec un homme avec qui elle ne vit pas, dont elle est à peine amoureuse, elle travaille dans l'école où elle a étudié. Son père avec qui elle a toujours des liens très forts est gravement malade. Elle a aussi une meilleure amie, Sam, qu'elle connait depuis presque toujours, et quelques regrets sur le chemin qu'a pris sa vie... le soir de son anniversaire, Alice finit la soirée seule dans un bar. Un peu éméchée, elle décide d'aller dormir dans la maison de son père plus près que son propre appartement. Comme elle n'a pas les clefs, elle termine sa nuit dans la petite cabane de jardin et… se réveille dans son lit d'adolescente le jour de ses 16 ans ! Avec la perspective de peut-être pouvoir changer l'avenir…

Même si ce roman ne révolutionne pas le genre des livres sur le voyage dans le temps, il est plutôt agréable à lire. C'est surtout marrant de se replonger dans le passé quand le téléphone avait encore un fil en tire-bouchon, quand le portable n'existait pas ni Google, un temps pas si lointain et pourtant ! de voir comment on évolue de 16 à 40 ans, comment les problématiques changent. C'est intéressant aussi de se poser la question : si finalement on pouvait changer le passé, est-ce que ce serait une si bonne idée…

L'auteur traite de sujets sérieux comme le passage du temps, la perte d'un proche. C'est plutôt bien vu. Néanmoins, le roman présente pas mal de longueurs, de descriptions pas vraiment nécessaires et nous perd parfois dans les multiples retours en arrière. Avis mitigé, même si j'ai passé un plutôt bon moment de lecture.

Merci aux éditions Les escales et à Babelio.
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Un signe qui souvent ne me trompe pas quand d'emblée je n'arrive pas à accrocher au texte et que je relis et relis les phrases… la qualité de la traduction. J'ai bien conscience que c'est un art difficile mais parfois on le ressent vraiment car la lecture n'est pas fluide et ce fut le cas pour moi avec ce roman. Quant au contenu lui-même, si j'ai aimé la première moitié du livre, Alice à 40 ans, j'ai beaucoup moins aimé la seconde partie, Alice à 16 ans, avec ses multiples et répétitifs voyages dans le temps. J'aime pourtant bien l'idée et le postulat de départ, mais l'auteur m'a perdue en chemin. Il y a pourtant de belles et justes réflexions empruntes de beaucoup de nostalgie, que je partage, sur l'époque actuelle, le temps qui passe, les choix de vie, le destin. Car ce voyage dans le temps permet à Alice de prendre du recul, de s'interroger sur sa vie et ce qu'elle en a fait, ce qu'elle pourrait changer. Et nous permet nous aussi de nous interroger. « La plupart des amitiés d'Alice lui donnaient désormais un sentiment de virtualité… On laissait si facilement filer des années entières sans voir quelqu'un en personne, juste en se tenant au courant de la vie des autres via les photos qu'ils postaient de leur chien, leur bébé ou leur déjeuner. » Et de belles réflexions aussi sur la relation parentale, l'éducation, la transmission. Mais la seconde partie, que j'ai trouvée répétitive, m'a lassée et t je n'ai pas du tout compris le final, ou alors j'ai loupé quelque chose, je suis passée à côté. Je me suis dit « Tout ça pour ça ? »
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Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Les Escales de m'avoir fait découvrir l'autrice Emma Straub à travers son dernier roman traduit en français Demain, même heure.

Tout au long de ma lecture, je me suis demandé ce que j'allais bien pouvoir écrire à propos de ce roman. Je ne l'ai pas détesté, mais il ne m'a pas non plus transporté.

Des maladresses dans la traduction (je n'ai pas lu l'original…) m'ont fait lever les yeux au ciel : « La lumière de la pièce lui était si familière, les rayons du soleil qui hachuraient l'atmosphère et se reflétaient sur l'écran de l'ordinateur, rendu du coup illisible. » Je sais que le « du coup » est devenu l'expression à la mode, allant jusqu'à remplacer la majuscule en début de phrase, la virgule et le point (ou tout autre signe de ponctuation, d'ailleurs), mais je m'attendais à mieux dans une description. Dans un dialogue, je ne l'aurais pas davantage apprécié, seulement il aurait pu caractériser la manière de s'exprimer d'un personnage. Passons…

L'histoire en elle-même du voyage dans le temps n'a rien de novateur. La relation qu'entretient Alice avec son père Leonard prend son sens au fur et à mesure de ses retours dans le passé.
Certaines digressions m'ont perdue. Trop de descriptions répétitives (repas, vêtements…) retardent et alourdissent l'action. Que l'autrice ait souhaité planter le décor ne m'a pas dérangée, néanmoins le rythme devenait parfois trop lent, pour ne pas dire ennuyeux. Il m'est arrivé de lire en diagonale…

Tout le texte se trouve ponctué de références cinématographiques américaines qui pour certaines auraient peut-être mérité une note de bas de page explicite, surtout lorsque ces dernières permettaient de comprendre tel ou tel évènement dans le roman. Celles-ci, trop nombreuses, ont également alourdi le texte.

L'autrice n'a, à mon goût, pas exploité le potentiel du voyage dans le temps. La quatrième partie avec ses chapitres très courts, de quelques lignes parfois, servait l'histoire parfois plus que tout le reste du livre. Dommage que tout le roman n'ait pas été pensé ainsi, plus précis, sans fioritures.

Je m'attendais à une fin forte, qui me réconcilierait avec l'ensemble du roman et je n'ai pas non plus eu ce petit pincement au coeur que je ressens quand je ferme un livre qui m'a captivée. Au contraire, j'étais contente de passer à autre chose… Dommage…
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