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Critique de Millencolin


Il s'agit du deuxième roman (ordre chronologique d'écriture) traduit en français après Julia, et ma troisième lecture de Peter Straub après les excellents Koko et Ghost Story. Et on ne va pas se mentir, cet auteur est incontestablement grandiose.

Note maximum pour un bouquin que j'ai dévoré en deux jours, je n'arrivais plus à le reposer quitte à m'endormir extrêmement tard, et à coller le gosse devant l'écran le soir à la place de lui lire son histoire pour pouvoir justement me lire la mienne.

L'écrivain aime les histoires de fantômes, c'est indéniable et il nous propose ici une intrigue racontée à la première personne par un jeune homme qui n'a eu de cesse de mener une existence focalisée sur sa cousine et ses sentiments pour elle. Cette cousine qu'il n'a plus revu depuis vingt ans maintenant suite à un événement qui l'a marqué(e) à jamais. Ce jour-là, ils s'étaient fait la promesse de se revoir deux dizaines d'années plus tard à ce même endroit. Et cet endroit ce sont les vieilles terres familiales, la cambrousse bien bien profonde, à côté d'un sympathique petit village où "on n'aime pas trop les étrangers et les gens prétentieux de la ville par chez nous!"

Le résumé ainsi peut paraitre assez banal, mais c'est sans compter sur la plume de l'auteur qui nous peint un environnement et toute une gallerie de personnages secondaires absolument détestables, et aussi, et surtout, un personnage principal qu'on a du mal à véritablement jauger tout au long de ses mésaventures. D'ailleurs lui-même s'interroge sur sa propre santé mentale. Et avec un tueur en série qui rôde dans les parages et qui ne peut être que l'un d'eux, et de préférence notre jeune héros pour tous les autochtones, c'est dire si l'ambiance est au comble de l'hostilité. D'ailleurs les locaux ne tariront pas de politesses pour notre visiteur de retour au pays.

Allez, je n'en dirai pas plus pour vous laisser découvrir tout cela par vous-même, mais c'est décidé, je deviens fan de Monsieur Peter Straub. Si ses autres ouvrages sont de la même qualité, ça sera à regretter qu'il n'ait pas été davantage productif (à l'image du King, mais bon qui peut se vanter de pondre au moins un bon bouquin par an pendant plus de trente ans ? Oui les chiffres sont à vérifier mais l'idée est là)

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