Pour quelqu’un qui n’a jamais vu un brûlé de près, les souffrances causées par le feu sont inconcevables. Les brûlés – les grands brûlés, surtout – commencent par éprouver une sensation de froid. Puis, au bout d’un moment, ils se mettent à grelotter, comme s’ils avaient été placés dans un congélateur.
Et son visage… Une vraie merveille. Le mot « beau » était inadéquat, le mot « joli » péjoratif. Cet enfant avait quelque chose de miraculeux. C’était un privilège de pouvoir contempler tant de beauté.
S’approcher des enfants, c’était aussi s’exposer à découvrir leurs imperfections, qui pouvaient tout flanquer par terre… ou constituer au contraire un délicieux attrait supplémentaire.
Les gens qui se rappelaient leur enfance avec plaisir avaient de la chance ; c’étaient ceux qui avaient réussi à se débarrasser des souvenirs pénibles.
Les gamins avaient beau avoir un joli minois, il arrivait souvent qu’ils fussent tristes, grincheux et intéressés, les petits salopards !
Quand on chasse, il faut se concentrer. Inspirer. Souffler. Régulièrement. « Contrôle ta respiration et tu contrôleras ton âme ».
S’il est sur terre un seul endroit où l’on peut faire exactement ce que l’on veut, alors le mot liberté prend vraiment son sens.
Les souvenirs les plus tristes sont ceux auxquels il manque un tout petit rien pour qu’ils deviennent merveilleux.
En faisant le bonheur d’un enfant, il guérirait les blessures de sa propre enfance. Tel était l’objet de sa quête.
Le pouvoir était le plus fort des aphrodisiaques.