Par où commencer ? Déjà, je suis surpris de la note de ce livre (4,25 avant ma note). Avant de parler du récit en lui-même, je vais déjà casser les codes. Bien qu'il soit classé dans la catégorie (J'ai lu) épouvante, il n'a absolument rien qui terrifie quoi que ce soit. Ensuite, il ne s'agit pas d'une histoire de loup-garou, mais d'un polymorphisme. Mouais, c'est quoi la différence ? La lycanthropie pourrait se résumé à une sorte de virus transmit d'individu à individu, transformant un homme en loup souvent à la pleine lune. le polymorphisme est la modification d'un organisme sans aucune aide extérieur pouvant prendre différentes formes. Si ce livre ne parle pas de loup-garou, ça me déçoit un tantinet, mais ça peut éventuellement être intéressant.
On en arrive à ce qui m'a fâché. En premier lieu vient le premier chapitre complètement incompréhensif. L'auteur narre une sortie au zoo où le personnage principale est obnubilé par le regard d'un loup. Jusque là tout va bien. Tout d'un coup, son passée resurgit. Mouais, ça passe encore. Puis, il se met à rêver en étant éveillé. du coup, j'ai du mal, d'une part à accrocher, et d'une autre à comprendre l'histoire. Après une quarantaine de pages, j'ai bien failli refermer le livre. Pourtant la note élevé de ce livre, me pousse à voir plus loin. Heureusement, la difficile compréhension du premier chapitre ainsi que son style s'efface peu à peu. L'auteur délaisse un style familier et brouillon pour quelque chose de plus correcte. Je commence à comprendre l'histoire. Ainsi, le personnage principal est un raté. Bien qu'il soit marié et a un enfant, il n'arrive pas à garder un travail, son compte en banque se situe au-dessous de zéro et son propriétaire le menace d'expulsion, ce qu'il ne dérange pas pour faire des chèques en bois.
La deuxième partie arrive aux environs de la centième page. Là, on touche le fond. L'histoire se transforme en sitcom avec des situations invraisemblables et en comédie douteuse.
Il se retrouve piégé dans un corps de loup avec son instinct d'être humain. Il ne sait pas comment aboyer. Il se croit supérieur aux canins...
Arrivé à près de la moitié du livre (p.160/380), c'en est trop. Je referme le livre frustré. Hormis ses traits fantastiques, ce livre est une vaste blague. Même la couverture est une farce (une femme à poil avec un homme et la tête d'un loup). Amateur de Loup-garou, allez directement sur
l'heure du Loup de
Robert McCammon, au moins ce roman est bien meilleur que
Animalité.