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Citations sur La déchéance de Mrs Robinson : Journal intime d'une dame .. (21)

La nouvelle législation en la matière stipulait que, pour obtenir le divorce, un mari devait se borner à établir l'infidélité de son épouse, alors qu'une femme devait prouver que son conjoint était non seulement infidèle mais également coupable d'abandon du domicile conjugal, de cruauté, de bigamie, d'inceste, de viol, de sodomie, ou de bestialité. Ces deux poids, deux mesures se fondaient sur le danger social que représentait la femme adultère. parce qu'elle prenait le risque de porter l'enfant d'un autre, l'épouse infidèle menaçait les certitudes en matière de paternité, de lien de parenté, de succession, fondements de la société bourgeoise.
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Au coeur de l'été 1858, un tribunal londonien commença à accorder le divorce aux classes moyennes anglaises. (...)
Gagner son divorce restait difficile - un homme devait prouver que son épouse avait commis l'adultère, une femme que son époux s'était rendu coupable de deux entorses conjugales - , mais les demandeurs se présentaient par centaines avec leurs histoires de trahisons et de dissensions, d'hommes brutaux et surtout de femmes dévergondées.
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Les traitements contre la monomanie sexuelle étaient divers. (...)
L'aliéniste écossais Sir Alexander Morison prétendait avoir guéri une gouvernante de vingt-deux ans en lui posant des sangsues sur le crâne, préalablement rasé, puis en lui douchant l'arrière de la tête à l'eau froide. Bennet recommandait injections vaginales, bains de siège, immersion de tout le corps et douches. Storet préconisait toilettes à l'éponge, lavements à l'eau froide, douches au borax, continence sexuelle, abstinence de toute activité littéraire, usage de matelas et oreillers garnis de crin, privation de viande et d'alcool fort. Locock prônait l'application d'électricité sur le pelvis de la patiente ou de sangsues à l'aine, sur la vulve, l'utérus ou les pieds. Un chirurgien londonien soulagea au moins une femme de ses élans sexuels par l'ablation de son clitoris " hypertrophié", (...).
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La nouvelle législation en la matière stipulait que, pour obtenir le divorce, un mari devait se borner à établir l'infidélité de son épouse, alors qu'une femme devait prouver que son conjoint était non seulement infidèle mais également coupable d'abandon du domicile conjugal, de cruauté, de bigamie, d'inceste, de viol, de sodomie ou de bestialité. Ces deux poids, deux mesures se fondaient sur le danger social que représentait la femme adultère. Parce qu'elle prenait le risque de porter l'enfant d'un autre, l'épouse infidèle menaçait les certitudes en matière de paternité, de lien de parenté, de succession, de fondements de la société bourgeoise.
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Dans les faits, toute femme éprouvant une puissante attirance pour un autre homme que son époux pouvait se voir qualifier de maniaque sexuelle.
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Ne pas ébruiter l'adultère - pour le bien des enfants, du conjoint, des parents et du reste de la parentèle - était la norme au sein de la gentry. Dans ces milieux, où la réputation avait tant d'importance, la famille d'une femme trompée et celle de son mari s'employaient avec acharnement à étouffer tout écart de conduite. Les critères variaient quand la transgression était le fait de l'épouse, mais le principe restait le même : tant que cela ne sortait pas de la famille, il était possible de s'en remettre. Seul un signe manifeste du péché - une trace écrite, engagement ou confession - pouvait se révéler impossible à dissimuler.
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Au début de l'été, Isabella raconte dans son journal...
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L’appétit charnel a pour siège le cervelet, situé à la base du cerveau ; quand il est excité et non assouvi, cet organe peut, en certaines circonstances, croître en volume au point de perturber différentes fonctions et, de ce fait, induire de l’hypocondrie, des convulsions, de l’hystérie, voire la folie.
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Malgré l’élévation de sentiment, on ne peut se méprendre sur le désir physique qu’éprouve cette femme pour cet homme : « Combien délicieusement, sur ces lèvres closes et viriles / Fermeté et amour exercent ensemble leur empire ! / Je vois ta forme, faite de force et de courage. / Ton regard avec toute son énergie innée !
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Elle s’accommode à contrecœur de la discrétion et de la réserve qu’on attend d’elle.
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