L'ile de Margarita est un île paradisiaque au large des côtes Vénézuélienne. Mais pas pour Edeltraud Kreutzer, originaire de Düsseldorf, qui y mets les pieds pour la première fois pour trouver des réponses. Des réponses sur la mort de fils, Wolfgang, retrouvé semble t'il noyé il y a deux mois de cela.
Non, pour Edeltraud Kreutzer, Margarita est l'île des labyrinthes administratifs, des passes-droits et surtout, c'est l'île qui lui a ravit son fils. Pour l'aider sa quête de vérité, elle va s'adresser à l'avocat Alberto Benitez qui va tout faire pour trouver des réponses à ses questions.
En commençant ce livre, j'ai pensé que j'allais m'embarquer dans une enquête policière, au milieu de Caraïbes. Mais que nenni. Il s'agit plus d'un roman philo-politico-social.
Philo, car une bonne partie du livre est consacrée à la quête de la signification d'un rêve que l'avocat Benitez a fait.
Politico, car on y parle beaucoup de l'ambiance communiste qui enveloppe l'île en cette période (2003).
Social, car
Francisco Suniaga nous montre la descente aux enfers de Wolfgang qui est devenu addict aux combats de coqs.
Je n'ai pas vraiment accroché à ce livre. Déja, je pensais lire un policier. Ensuite, les descriptions des combats de coqs m'ont un peu rebutés. Ce n'est pas un domaine que j'affectionne particulièrement. Mais je comprends que ces passages étaient nécessaire pour comprendre la vie d Wolfgang. Au contraire des passages sur le rêve étrange de Benitez. Pour moi, ces passages ne s'insèrent pas dans le récit, et n'y apportent aucune plus value. Mais paradoxalement, ce sont les passages que j'ai préféré...
Finalement, si je devais résumer ce livre en une phrase ce serait : Tout paradis peut cacher un enfer personnel.