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Critique de Colchik


Plusieurs romans de Han Suyin ont une dimension autobiographique plus ou moins affirmée. C'est la cas de Multiple Splendeur, mais également de la montagne est jeune. Invitée en 1956 au couronnement du roi du Népal Mahendra, l'écrivaine découvre un pays féodal, encore peu accessible aux étrangers, et d'une beauté à couper le souffle. Il servira de cadre à son quatrième roman et ses paysages grandioses magnifient l'histoire d'amour qui naît entre Anne Ford, une jeune femme qui enseigne dans une institution pour jeunes filles à Katmandou et Unni Menon, un ingénieur chargé de la construction d'un barrage. Anne est lasse de son mari, un ancien fonctionnaire colonial, et étouffe sous le conformisme d'une existence morne. Sa rencontre avec le bel Indien ouvre tout à coup ses horizons, l'amène à redécouvrir sa féminité en même temps que sa créativité.
Dans ce roman, Han Suyin transpose à peine l'échec de son second mariage avec l'officier de sécurité, Leonard Comber, et son amour naissant pour celui qui deviendra son troisième époux, Vincent Ruthnaswamy, un officier et ingénieur indien. Mais l'intérêt du livre se trouve ailleurs, dans la galerie de personnages pittoresques qui peuplent le roman (le rinpoché est l'un de mes préférés), dans la sensibilité des sentiments éprouvés, dans la description d'une nature majestueuse et indomptable.
Livre de la renaissance, La montagne est jeune nous livre son souffle porteur depuis ses sommets enneigés.
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