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Critique de Chocolatiine


Zeno Cosini suit une psychanalyse pour tenter de traiter sa maladie... mais quelle maladie, d'ailleurs? le jeune homme triestin, grand fumeur, est affligé de douleurs qui vont et qui viennent au gré de ses changements d'humeur et surtout de ce qu'il a ou non sur la conscience. Passons. Son psychanalyste le convint d'écrire l'histoire de sa vie et voici donc La conscience de Zeno.
Nous y suivrons en quelques grands chapitres les points importants de la vie du personnage et narrateur : ses tentatives de sevrage tabagique, sa relation avec son père, son mariage, sa maîtresse puis son emploi dans l'entreprise de son beau-frère. Enfin, un dernier chapitre relate quelques évènements ayant eu lieu à l'entrée de l'Italie dans la Première Guerre Mondiale en 1915.

Senelità ne m'avait pas convaincue et je tenais à laisser une deuxième chance à Italo Svevo, enfant chéri de la belle ville de Trieste où j'ai vécu quelques mois l'an dernier et qui est omniprésente dans ses écrits. Durant le premier chapitre, j'ai été plus d'une fois sur le point d'abandonner la lecture tant Svevo, ce personnage mou, faible et égoïste m'exaspérait. Passant un temps infini à chercher des excuses pour essayer de justifier chacune de ses mauvaises actions, vraiment, il me donnait une envie énorme de le secouer un bon coup.
Et puis... et puis l'histoire s'est faite plus intéressante, une fois passée la partie sur les perpétuels "Aujourd'hui j'arrête de fumer". Je n'irais pas jusqu'à dire que Svevo m'est devenu sympathique, loin s'en faut, mais j'ai trouvé que l'écriture de Svevo prenait plus de couleurs. La conscience de Zeno est assurément plus abouti que senilità ! Nul doute que ce roman captivera les adeptes de psychanalyse et de psychologie en général. Au final, ce fut une lecture agréable qui mérite largement sa réputation.

Challenge XXème siècle 2021
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