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sur 427 notes
« Je n'étais pas tranquille. Peut-être est-ce mon destin de ne l'être jamais. »

Roman psychologique, précurseur de Proust, James Joyce à l'italienne, la messe est dite sur l'ouvrage le plus célèbre du triestin Italo Svevo.
L'auteur italien eut une carrière littéraire dilettante, commençant très jeune avant de vivre une vie professionnelle plus chiant.. pardon “classique” et de revenir à ses premiers amours littéraires.

« La conscience de Zeno » paru en 1923, et pour partie autobiographique, prend la forme d'un long journal rédigé par un patient à l'attention de son psychanalyste.
Nous devons à Mario Fusco le texte intégral, la première édition en français paru tronquée car jugée (à grand tort) trop verbeuse, au grand dam du vieux Svevo, toutefois ému par une renommée tardive. Aujourd'hui encore celui qui a sa statue à Trieste divise la critique italienne sur la qualité de son style dont le lecteur français ne peut apprécier certaines nuances, notamment l'emploi d'un patois régional à certains passages, complexité linguistique d'autant plus compréhensible que Trieste fut une ville aux multiples influences, entre les Balkans, l'Italie et l'Empire Autrichien.

« Je suis au moins sûr d'une chose ; écrire est le meilleur moyen de rendre de l'importance à un passé qui ne fait plus souffrir et de se débarrasser plus vite d'un présent qui fait horreur. » Pour résumer : Zeno est l'archétype et la quintessence de la littérature « blanche ». Cette littérature inclassable, classique s'il en est (mais toujours novatrice pour son époque), une littérature psychologique, du sentiment, de l'introspection où le monde intérieur se dévoile, avec ses sommets et ses grottes souterraines, ses ombres et ses mondanités, ses drôleries et ses drames.

« C'est un malaise auquel je suis sujet : les poumons fonctionnent bien, mais je m'applique à respirer, je compte mes respirations, l'une après l'autre, et il me semble que si mon attention se relâchait, ce serait aussitôt pour moi la mort par étouffement. » Dans cet ouvrage, Zeno tour à tour s'amuse et se désespère de son hypochondrie, de son tabagisme abusif (des pages sur la cigarette absolument géniales), se prête à toutes sortes de commentaires sur l'expérience humaine jusqu'aux couleurs que reflètent nos paupières closes après que nos yeux se soient éblouis au soleil.

« Bien que je ne fusse pas orateur, j'avais la maladie de la parole. » le lecteur, et c'est un luxe d'humour, de complicité et de nuance, peut découvrir à la fois les évènements eux-mêmes mais aussi le regard luxuriant et a posteriori de Zeno sur son père, les quiproquos nombreux qui conduisirent à son mariage avec l'une des filles Malfenti, sa relation avec les femmes et son aventure commerciale avec son beau-frère.

C'est cette distance de l'âge, entremêlée de souvenirs, qui apporte son épaisseur de champ au récit. C'est aussi ce qui rattache incontestablement Italo Svevo au courant des auteurs du « flux de conscience » au nombre desquels le français Marcel Proust, l'irlandais James Joyce, grand ami et promoteur de Svevo ou encore la britannique Virginia Woolf.
Puis il y a une autre distance, celle du lecteur d'aujourd'hui, qui découvre la Belle époque bourgeoise cristallisée dans cet ouvrage, avec ces facéties, sa culture, ses moeurs, ses croyances et ses préjugés de genre heureusement dépassés de nos jours.

« Il faut être bon. Tout est là. Qu'importe le reste. » Au sortir de cette saga familiale, Zeno ne peut que faire partie de la famille du lecteur, constituée des grands personnages qui ont marqué ses lectures. Car en dépit de toutes les tares dont il s'affuble, son honnête exercice d'introspection nous amène à le voir comme un véritable pilier sur qui son entourage peut compter.

Je n'ai pas été avare de superlatifs mais nul doute qu'un latin comme Zeno ne l'était pas non plus… et vous, qu'en pensez-vous ?
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L'auteur Italo Svevo s'intéressa très tôt à la psychanalyse, il fut d'ailleurs un des traducteurs de Freud en italien. Et cet intérêt aboutit à l'écriture de son roman La conscience de Zeno au début des années 1920. On y rencontre cet homme, Zeno, vieillissant et malade. On comprend que son médecin ne trouve pas une cause physique à son mal et lui propose d'écrire, espérant que l'évocation de ses souvenirs puisse constituer une cure. le mot psychanalyse est très rarement employé mais c'est bien de cela qu'il s'agit : fouiller dans ses souvenirs, dans des événements parfois très lointain, pour trouver la source à ses problèmes présents. Ainsi donc, Zeno couche sur papier sa vie, remonte jusqu'à son enfance pour en faire ressortir les moments les plus importants : quand il a commencé à fumer, quand son père est mort, l'histoire de son mariage, quand il a pris une maitresse et quand il s'est lancé en affaires avec son beau-frère. Certaines de ces parties sont, à mon avis, plus longues que nécessaire mais elles démontrent clairement la manière dont les événements relatés ont affecté la vie du pauvre homme. (Pauvre homme, c'est une façon de parler, c'est un bourgeois du début du siècle dernier. C'est plutôt un névrosé, on aimerait tous avoir ses problèmes…) En ce sens, c'est réussi. Zeno, avec ses manies, ses craintes, sa malchance, l'auteur est parvenu à me faire comprendre pourquoi il est comme il est, pourquoi il agit comme ceci ou comme cela. Pire, il est parvenu à me le rendre sympathique, même si parfois j'avais l'envie de le secouer un peu. Mais ce n'est pas nécessaire, même s'il refuserait de l'admettre, la thérapie semble être bénéfique car il trouve la paix à la fin du roman.
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Après Quand Ulysse revient à Trieste, et avant un billet à rédiger encore sur le fantôme de Trieste, un nouveau livre se déroulant dans cette ville .

Ce fut un véritable plaisir de lecture...

Dans la préface, un psychanaliste, le Docteur S., annonce avoir prescrit à son patient, Zeno Cosino, de coucher sur papier son autobiographie. Celui-ci ayant abandonné son traitement, le Docteur S., par vengeance, décide de publier celle-ci.

Commence alors le récit de Zeno, à la première personne. Il est subdivisé en un préambule suivi de six chapitres : Fumer, La mort de mon père, Histoire de mon mariage, L'épouse et la maîtresse, Histoire d'une association commerciale ; ces chapitres se clôturent par un chapitre sur la psychanalyse.

L'originalité de ce livre tient d'abord et avant tout à la personnalité de Zeno, c'est un inadapté, incapable de se décider, habité par des sentiments contradictoires, toujours en équilibre instable devant les choix à faire et qui se justifie sans cesse. Il manque de force et de volonté et est continuellement tiraillé devant les décisions à prendre.
Elle tient également à la structure de l'autobiographie, qui n'a rien de chronologique ni de conventionnel : Zeno ne développe que certains épisodes de sa vie, il mêle le passé au présent, entremêle un épisode à l'autre, il nous fait part de ses réflexions, de ses doutes, de ses auto-justifications.
Il y aurait beaucoup à ajouter mais alors en devant me baser sur les épisodes que Zeno nous livre, mais je ne veux pas le faire à sa place : le livre se suffit à lui-même

J''apprécie particulièrement l'ironie ! Les situations sont souvent cocasses (dans les efforts de Zeno pour arrêter de fumer, dans ses déclarations successives la même soirée à trois soeurs,...) et nous nous prenons à sourire même dans les moments dramatiques.

le roman nous plonge dans l'analyse de la conscience de Zeno mais il n'a rien d'un plaidoyer pour la psychanalyse : celle-ci est intéressante pour s'analyser mais Italo Stevo lui dénie le pouvoir de guérir, l'ultime chapitre nous le démontre. Italo Svevo s'y était intéressé l'un des premiers, influencé notamment par le psychiatre Edoardo Weiss qui l'introduisit à Trieste, et en avait constaté l'inefficacité sur un membre de sa famille.

La maladie de Zeno n'est-elle pas celle de notre monde ?

Notons que la fin du roman est prophétique : »Quand les gaz asphyxiants ne suffiront plus, un homme fait comme les autres inventera, dans le secret de sa chambre, un explosif en comparaison duquel tous ceux que nous connaissons paraîtront des jeux d'enfants ». le roman a été publié en 1923...

J'ai savouré cette lecture, j'ai pris plaisir à en relire des passages, j'ai laissé le temps à ce billet de maturer avant de vous le livrer,
je vous incite à lire La conscience de Zeno et je vous souhaite le même enthousiasme devant ce livre !
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Zeno s'est toujours senti affublé de troubles divers, au point d'entamer une cure en compagnie d'un psychanalyste qu'il finira par dénigrer et à l'attention duquel il entreprend une confession écrite au cours de laquelle il évoque, avec une minutie maniaque et sans doute quelques artifices, les faits marquants de sa vie : la mort de son père, un négociant fortuné de Trieste, auquel il ne pourra succéder en raison de son inaptitude en affaires, son mariage avec Augusta alors qu'il aimait Ada, l'une des soeurs d'Augusta, ses infidélités avec une jeune femme démunie qu'il entretient jusqu'à ce qu'elle le quitte pour un autre, ses affaires scabreuses avec Guido, le mari d'Ada, etc. Zeno interrompt sa cure mais non pas l'écriture de notes qui accompagnent le journal remis à son psychanalyste. La guerre, en mai 1915, est sur le point d'éclater entre l'Autriche et l'Italie et Zeno et sa famille sont à Lucinico, au nord-ouest de Trieste, sur la ligne de feu. C'est sans doute le roman le plus abouti d'Italo Svevo, après les échecs de "Une Vie" et "senilità".
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Quand j'ai lu dans la préface que Svevo était un grand ami de James Joyce, j'ai eu très peur. Déjà que je ne me lançais pas a priori dans une lecture plaisir, mais dans un "livre culture gé qu'il faut avoir lu"... traitant de surcroît de psychanalyse...
Craintes infondées: je me suis régalée! C'est pourtant long, bavard, complètement égocentré et nombriliste cette confession d'un analysé qui revient sur les événements marquants de sa vie à la demande de son médecin, afin de l'aider à cerner sa malade (imaginaire). Mais c'est tellement drôle, fin, riche, bien écrit que l'on savoure page après page les tribulations du narrateur dans ses (non) tentatives d'arrêt du tabac, sa tentative de séduction d'une femme dont il finira par épouser la soeur, ses escapades adultérines prétexte à hypocondries et mensonges en tous genres, ou encore ses lamentables exploits au sein d'une société de commerce.
Et la psychanalyse dans tout ça? elle est au coeur, certes, mais sans verbiage ni surjeu, et elle est tenue à distance avec une réjouissante dérision.
Honnêtement, je n'ai pas compris ce qui faisait de ce roman un des summum de la littérature italienne, toujours est-il que j'ai adoré plonger dans ce livre et ai eu autant de plaisir à faire preuve de voyeurisme que le narrateur en démontre à exhiber les méandres de son cerveau.
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Un roman génial et jubilatoire. Zeno, aimable rentier vivant à Trieste au début du XXe siècle est un adepte de la psychanalyse à ses débuts et se livre à un long monologue introspectif pour connaître la vérité sur lui-même, fumeur invétéré, indécis et velléitaire compulsif. Sa vie sentimentale est compliquée puisqu'il a épousé la soeur de la femme qu'il aimait, faute de se décider, et qu'il la trompe avec une jeune femme modeste, avec laquelle il souhaite rompre sans jamais y parvenir. de la même manière le roman s'ouvre sur sa tentative avortée d'arrêter le tabac : lui-même demande à être interné dans une clinique pour une cure de désintoxication, mais il en prend la fuite en se glissant par la fenêtre de la chambre où il est bouclé à sa demande. On l'aura compris, Zeno est un tissu de contradictions dans lesquelles il se débat de façon désopilante encore que très lucide. On se régale à lire les imbroglios épouvantables où l'entraînent ses atermoiements et le personnage reste plein de charme, séduisant et fantasque. Un véritable bonheur de lecture. Lu en V.O.
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"Dernière trahison" note, angoissé, Zeno Cosini sur son journal intime, alors qu'il a pris la bonne résolution d'être enfin un mari fidèle et de s'arrêter de fumer pour être "sain".
La Conscience de Zeno, ou plutôt sa mauvaise conscience s'étale en long en large et en travers dans ce roman psychologique d'Italo Svevo (de son vrai nom Ettore Schmitz) long monologue d'un bourgeois rentier de la "Trieste austro-hongroise",faible, dépendant, contradictoire et vieillissant.
Alors qu'étudiant en chimie de la fin du XIX° siècle, son père mourant l'a tenu éloigné de l'entreprise familiale dont les rennes ont été reprises par un employé modèle; alors qu'amoureux d'Ada qui l'a rejeté, il a épousé Augusta (la soeur de cette dernière) qu'il n'aime pas;alors qu'il aide son beau-frère (mari d'Ada) endetté qu'il jalouse; alors que sa maîtresse préfère un vrai mari et qu'il ne le supporte pas; alors qu'il tente d'arrêter de fumer sans y parvenir; alors que la première guerre mondiale éclate et que l'Italie affronte le peuple Austro-hongrois;.....il entreprend une psychanalyse pour analyser ses incohérences.
A la manière de James Joyce dans Ulysse, ou de Virginia Woolf dans Mrs. Dalloway, Italo Svevo utilise ici la technique du "flux de conscience" sous forme d'exploration de l'inconscient pour analyser les actes,les émotions,les rêves,les souvenirs et les motivations.
Ce roman psychologique, édité en 1923, parle de l'absurdité de la vie, de son sens et de l'identité. En référence à Sigmund Freud ( L'interprétation des rêves) époque (1923) où la psychanalyse ("psycho-analyse" début XX°) a vraiment pris une place de choix dans les thérapies, La Conscience de Zeno se débat (avec l'aide d'un thérapeute) sur des champs freudiens parsemés de complexe d'Oedipe non résolu, d'ambivalence et de culpabilités multiples. S'estimant "emprisonné dans l'éprouvette" en attente "de réactif", Zeno traitera cette psychanalyse d' aventure psychique" et de "spiritisme".Malgré son contre transfert évident et son rejet du thérapeute et de ses méthodes, il y trouvera la paix de l'esprit.
Adapté au cinéma (avec Woody Allen: un rôle de névrosé de choix!) La conscience de Zeno manie humour (quiproquos) et ironie ce qui en fait un excellent roman.
Italo Svevo a par ailleurs écrit: Sénilita, le Bon Vieux et la belle enfant, Une Vie, Dernières Cigarettes....tous traduit (en autres) en français.
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Sur les conseils de son psychanalyste un homme âgé se penchent sur son passé et tâche d'écrire ses confessions. Procédé littéraire peu original, certes, mais qui n'est qu'un simple détail, tant cette oeuvre littéraire est riche et importante dans le panthéon littéraire du XXème siècle. A travers ce roman d'une finesse psychologique indéniable, comparable à celle d'un Proust (le style ampoulé en moins et l'humour en plus, bien que Proust soit aussi très drôle), Italo Svevo procède à une réjouissante analyse en règle de l'imposture psychanalytique.
Dans la ville de Trieste, sous domination autrichienne, le riche oisif Zeno, véritable fils à papa, mène la vie d'un malade de la volonté chronique. Ce personnage somme toute sympathique, foncièrement bon mais d'une grande lâcheté, est bourrelé de remords à la moindre mauvaise action apparente qu'il accompli, quand il lui arrive, par hasard, après moult procrastinations, d'accomplir, enfin quelque chose. C'est avec un humour attendri que dans ces vieux jours, à l'heure du bilan, Zeno nous raconte son passé de scrupuleux maladif, de psychosomatique en diable, d'hypocondriaque, continuellement trahi par ses bons sentiments.
Ce livre est vraiment très réjouissant avec des passages bouffons proprement hilarants tout en conservant une grande profondeur et une justesse d'analyse indiscutable.
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Un livre surprenant, absurde, conflictuel, ambivalent! Zeno se chauffe, se refroidit, se réchauffe, en fait, il n'est pas au point avec sa conscience. Comme le titre l'indique Zeno passe au peigne fin sa conscience qui s'avère une puissance contre laquelle il ne peut lutter. A force de s'en prendre amèrement à sa conscience, Zeno sombre dans une espèce de culpabilité qui se manifeste de manière inconsciente soit sous la forme d'une douleur, soit sous forme d'excès. A force de vouloir arrêter de fumer, la cigarette devient une puissance pour sa pauvre conscience...Il se retrouve à chaque fois dans ces coups d'excès à chaque fois qu'il veut lutter contre lui même jusqu’à aller consulter un psychanalyste, ce qui ne fera que troubler sa conscience de plus bel. En fait, la vraie question est que, Zeno a-t-il eu sa vie ou bien s'est-il laissé simplement emporter par les circonstances? Un homme qui, prétendant être amoureux mais qui demande au mariage trois sœurs dans la même soirée...Zeno est un personnage qui en cache bien d'autres, on le suit dans son inconstance, dans ses luttes intérieures.
Malgré des longueurs et certains souvenirs un peu désorientés, bien que des chapitres soient précis, j'ai passé un bon moment avec ce livre!
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"La Conscience de Zeno" est un très beau roman, une merveille d'originalité, d'intelligence, de fraîcheur et d'humour, remplie de rares beautés.
Avec intelligence, psychologie, force et originalité, il crée un récit innovant, profond, puissant, qui se lit facilement, tout en conservant une intelligence et une originalité rare.
Ce classique de la littérature italienne, étonnant, troublant, mais qui peut aussi être enchanteur, selon sa sensibilité personnelle. Mêlant les considérations psychanalytiques à l'expérimentation littéraire la plus audacieuse, tout en conservant la fraîcheur et la facilité de lecture, Italo Svevo nous livre ici une oeuvre inclassable, étonnante, surprenante, qui n'en a pas fini de nous questionner puissamment. Mais c'est aussi une oeuvre agréable-car il ne faut pas oublier qu'un roman est avant tout un ouvrage de fiction, c'est-à-dire une histoire, avec des parti pris concernant le sens, mais aussi des parti pris, concernant la forme. Et celle-ci est excellente ! J'ai déjà dit plus haut que ce roman est frais et facile à lire, mais je n'ai pas dit l'humour de Svevo ; le roman est intelligemment construit ; c'est un peu comme le vagabondage d'un héros au milieu de sa propre vie.
Un texte d'une grande richesse et d'une intelligence peu commune !
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