AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 236 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rédigé avant la pandémie de Covid 19, ce roman imagine une sorte de grippe , extrêmement mortelle et ne touchant que les hommes. Nous sommes en 2025, parti d'Écosse, le mal se répand d'abord au Royaume Uni, puis dans le monde entier. Mais, hormis quelques incursions dans certains pays étrangers, l'action restera centrée sur le Royaume Uni .
Le récit est pris en charge par plusieurs narratrices, ce qui permet de varier les points de vue (scientifique, historique, politique). Mais, il faut bien l'avouer, tout ceci reste assez superficiel et l'autrice privilégie bien plus l'aspect émotionnel qu'économique par exemple. Elle se débarrasse d'une pichenette désinvolte de certains problèmes, (faute de données , toute la situation en Afrique,  par exemple, ne peut être évoquée) même si elle souligne certains biais misogynes  de la société ante pandémie. En outre, un épisode de violence domestique, réglé façon humour noir,  par le Fléau a lieu en ...Russie. Aucun cas d'alcoolisme ou de violences faites aux femmes au Royaume -Uni ?
Bref, même si j'ai lu jusqu'au bout les 471 pages de ce roman, je n'ai pas été totalement convaincue par le traitement de l'intrigue.




Commenter  J’apprécie          120
"Girl power" : dans ce livre, il se pose là, le pouvoir des femmes ! Quand une pandémie qui ne tue que les hommes s'abat sur le monde, et que seuls dix pour cent d'entre eux survivent, elles sont bien obligées de prendre toute la marche du monde en charge afin qu'il ne sombre pas.
L'autrice nous fait suivre la vie de plusieurs femmes dans différents pays et nous fait explorer minutieusement tous les bouleversements qu'elles ont à gérer. Amanda, urgentiste, lance l'alerte et se heurte au mépris de sa hiérarchie. Lisa, biologiste, cherche à mettre un vaccin au point. Catherine, anthropologue et historienne compile les témoignages et les documents pour les générations futures. Et bien d'autres, qui vont empoigner la tragédie à bras le corps pour rétablir un semblant d'équilibre, malgré le deuil et le déchirement des vies privées.
Economie, géopolitique, santé publique, agro alimentaire, éducation, formation, monde du travail, elles vont tout refonder.
J'ai bien apprécié ce livre, richement documenté, si ce n'est l'abondance et le débordement des émotions (deuil, souffrances, manque) très très envahissants dans le roman. Un peu trop de pathos à mon goût, mais le tout constitue tout de même une grande fresque visionnaire et crédible.

@christinasweeneybaird, La fin des hommes, @editions_gallmeister, traduction Juliane Nivelt, couverture @o_eiko et @ab_aureliebert, 2022, 475 pages.

Lien : https://www.instagram.com/ca..
Commenter  J’apprécie          20
Et si tous les hommes, et seulement eux, étaient frappés par un virus inconnu jusqu'à lors ? Comment faire lorsqu'il ne reste que des femmes sur terre ? Comment une épidémie se propage lorsqu'elle est ignorée, minimisée et incompréhensible de prime abord ? Voilà les questions qu'amène ce roman magistral. Christina Sweeney-Baird nous donne une vision internationale grâce à une polyphonie bien maîtrisée. Les similitudes avec ce que nous avons pu vivre sont là pourtant d'autres réflexions autour de la place de la femme dans la société se posent. Un roman fort qui laisse une trace !
Commenter  J’apprécie          20
Un roman que j'attendais fortement et dont je ressors assez mitigée. Certes c'est prenant, évidemment en totale résonance avec l'actualité, avec de réelles interrogations sur la manière dont une société peut rebondir après un virus et sur l'éradication quasi totale des individus mâles, ce qui amène des réflexions intéressantes.
Toutefois, du fait de la multiplicité des (nombreux) points de vue, j'ai eu le sentiment de rester en surface, de ne pas m'attacher à un personnage ne particulier et du coup, d'être un peu trop en dehors du récit, ce qui m'arrive rarement avec les éditions Gallmeister, toujours de bons crus.
Cela reste un roman que j'ai pris plaisir à lire, qui joue sur le suspense inhérent au postulat de base (le fameux virus, nommé "Fléau" se répandant dans le monde entier et les nombreuses répercussions que cela peut avoir) ; ça m'a fait penser à certains égards au film de Soderbergh, "Contagion", qui lui aussi explorait différents points de vue (scientifiques, politicien, habitants lambda) jusqu'à l'origine de la catastrophe.
Bref, "La fin des hommes" est un "roman catastrophe" qui nous fait passer un bon moment, mais j'aurais aimé quelque chose de plus creusé.
Commenter  J’apprécie          20
Un roman de science-fiction... réaliste !
Une pandémie frappe (et TUE) les hommes du monde entier (pas les femmes).
Confinements, gestes barrières... autant de troublants points communs avec la crise du COVID19 mais : le roman a été écrit AVANT (si, si !), et cela va bien plus loin. Imaginez, la quasi moitié de l'humanité est éradiquée... TOUS les hommes meurent.

Au-delà de la réflexion sociale et des comparaisons que l'on fait malgré soi avec le situation sanitaire actuelle, qui a déjà été très bien commentée dans les critiques précédentes, j'ai trouvé dans ce roman de belles pages sur le deuil.
Commenter  J’apprécie          10
J'abandonne ce livre à 60% non pas qu'il soit inintéressant ni mal écris, au contraire, mais je m'ennuie de cette lecture.
Je l'avais acheté en pensant qu'on serait face à une vraie société entièrement fait de femme et tout ce que ça impliquerait, mais le livre se concentre sur la propagation du virus- le Fléau- qui attaque les hommes.
Le roman a été écrit avant le covid, et peut être que ça joue sur ma lecture. Il y a quelques années j'aurais sûrement été fascinée par l'idée d'un virus mondial. Sauf qu'après le covid tout paraît moins intéressant.
Le récit multiple les pdv au point où on s'y perd et je trouve que ça manque de profondeur.
Bref, dommage ~
Commenter  J’apprécie          00
Si repenser aux débuts de la pandémie de covid vous donne des frissons, passez votre chemin, car ce récit, bien qu'écrit en 2019, comporte sa dose de réalisme...

L'autrice donne la voix à une dizaine de femmes, majoritairement anglosaxonnes, qui vont être au coeur de tourmentes suite à la disparition de 90% des hommes dans une épidémie. Maris, fils, pères, frères, amis… morts. Si le récit aborde en filigrane des questions comme le sexisme, les violences domestiques, le lesbianisme comme possibilité/nécessité de reconstruction de l'intime, il reste en majeure partie tourné vers le deuil et la mémoire.

De l'incompréhension à la reconstruction en passant par un inévitable chaos de la société, le récit est construit habilement et se lit avec plaisir (et angoisse), sans toutefois convaincre pleinement. J'en attendais peut-être plus de ces femmes, quelque chose de moins consensuel...
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (604) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4889 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}