Personne ne voulait me croire

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne

Voilà. J'étais en France, le pays des droits de l'homme, de la liberté. J'avais du mal à y croire. J'étais pleine d'illusions et de confiance. Quand je repense à tout cela maintenant, il me semble qu'il s'agit d'une autre que moi. C'est difficile, douloureux de se remémorer. De ne pas juger. De ne pas être amère, dans un esprit de vengeance.

Un matin, je me suis rendu compte que tout m'est égal. C'est trop tard. J'ai perdu la partie, sans connaître les règles, sans même savoir que je jouais. A présent, je n'ai même plus envie de me battre.

On ne tourne pas une page sans avoir fini la précédente


P145

C’est à elle qu’on vient d’ouvrir le cœur, et c’est moi qui suis blessé de part en part

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Ma chance, on me l'a volée. Pire encore, on m'a fait croire que j'en avais une ! Je ne pleure plus. Je suis devenue dure et froide comme un mur. La pluie peut me gifler le visage, je ne sens plus rien. Je sais que ce n'est pas bien. Que c'est inquiétant.
Mais c'est fou comme, au bout d'un moment, à force d'avoir mal, on devient insensible à la douleur.

P80

Un matin, je me suis rendu compte que tout m'est égal.
C'est trop tard. J'ai perdu la partie, sans connaître les règles, sans même savoir que je jouais.

P62