Ce Little Alice me fait le même effet que la dernière version cinéma d'Alice aux pays des merveilles par
Tim Burton. Ce maelström d'images fait penser à un Disneyland rehaussé par une armada de couturiers et de designers au top. Bref, une standardisation de la culture psychédélique. Il ne reste plus rien de l'oeuvre originale.
Lewis Carroll, qui n'est même pas cité en hommage, se retournerait dans sa tombe.
En effet, on a droit à une version intergalactique d'Alice aux pays des merveilles. C'est très bien dessiné avec des décors somptueux. Cependant, ne nous y trompons pas : c'est bien une esthétique tape à l'oeil. Cela manque de poésie et de magie.
Il y a certes une auto-dérision ainsi qu'une inter-connexion avec l'auteur qui semble prendre du plaisir en s'amusant pour s'affranchir de tous les codes. On ne s'ennuie pas car le spectacle semble assuré avec des petites péripéties qui s'enchaînent tout en suivant le lapin blanc.
Pour autant, je resterai indulgent dans ma notation car l'originalité est de mise et c'est une interprétation comme une autre. Soit on aime ou pas cette loufoquerie. Il n'y aura d'ailleurs aucune implication émotionnelle des personnages : beau mais désincarné...
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