Après les
fables de
Jean Anouilh et les mots à sauver de
Bernard Pivot, nous avons changé d'orientation pour agrémenter nos petits déjeuners. Nous sommes passés à une stimulation picturale. le livre s'y prête à merveille : une double page chaque matin, un texte et une illustration au timing adapté, ni trop long, ni trop court. La navigation est des plus simples, on ouvre au pif - vers le début, ce sera de l'ancien, vers la fin du contemporain - on montre l'illustration à la ronde, on lit à voix haute.
Plus qu'un livre consacré à l'art, c'est un livre de contes. A chaque objet sa petite histoire, son anecdote, son contexte particulier, amusant, ou original. On est plus ou moins surpris, selon son bagage culturel. Des fois on connaît déjà l'histoire, la plupart du temps on redécouvre une oeuvre maintes fois rencontrée en d'autres circonstances mais jamais comprise. Ce scribe contemplé à Londres il y a une vingtaine d'années m'a enfin révélé son secret.
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