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On les voit se saluer dans les rues des villes en France et ailleurs. Il semble exister une fraternité, ou au moins une reconnaissance à une même appartenance entre les exilés d'Afrique. Michel Tagne Foko, au travers de chroniques souvent situées en Suisse, à Genève, à Angoulême où il vit, et quelques fois à Bruxelles où il se déplace souvent, pose la question de l'identité africaine. Il nous permet de pénétrer dans l'univers particulier des Africains arrivés en Europe. Il apporte une lumière sur ces rapports un peu mystérieux qui les relient entre eux. Au delà d'une jovialité et d'une proximité fraternelle à première vue, certaines tensions et différences de points de vue jaillissent parfois. La communauté des exilés ne forme pas bloc. Elle est constituée d'individus avec chacun son propre vécu et sa propre analyse des situations ou évènements. Si Michel Tagne Foko porte un regard sans concession sur les gouvernements du Congo ou du Cameroun par exemple, d'autres sont beaucoup plus complaisants ou préfèrent oublier les difficultés et le chaos qui règne dans ces pays.
Michel Tagne Foko a beaucoup d'amis et de connaissances. C'est Chu, la jeune métisse cambodgienne, qui l'accompagne le plus souvent. Il évoque aussi Mela, son premier amour à la destinée tragique. Il raconte sa rencontre avec Pauline, la guenon. Il rapporte l'histoire de Fara et Jorgen, tiraillés entre leurs deux cultures. Il regrette la disparition de l'excellent café arabica au Cameroun. Il y a des rires et des larmes. Ses chroniques africaines racontent son vécu, au cours de ses nombreux voyages. Il en a, des faits choquants, à dénoncer. Et il s'y emploie, sans révolte, mais fermement, toujours avec brio, humour et surtout une grande humanité.
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