Plaidoyer pour les humains : j'accuse !

On les voit se saluer dans les rues des villes en France et ailleurs. Il semble exister une fraternité, ou au moins une reconnaissance à une même appartenance entre les exilés d'Afrique. Michel Tagne Foko, au travers de chroniques souvent situées en Suisse, à Genève, à Angoulême où il vit, et quelques fois à Bruxelles où il se déplace souvent, pose la question de l'identité africaine. Il nous permet de pénétrer dans l'univers particulier des Africains arrivés en Europe. Il apporte une lumière sur ces rapports un peu mystérieux qui les relient entre eux. Au delà d'une jovialité et d'une proximité fraternelle à première vue, certaines tensions et différences de points de vue jaillissent parfois. La communauté des exilés ne forme pas bloc. Elle est constituée d'individus avec chacun son propre vécu et sa propre analyse des situations ou évènements. Si Michel Tagne Foko porte un regard sans concession sur les gouvernements du Congo ou du Cameroun par exemple, d'autres sont beaucoup plus complaisants ou préfèrent oublier les difficultés et le chaos qui règne dans ces pays.
Michel Tagne Foko a beaucoup d'amis et de connaissances. C'est Chu, la jeune métisse cambodgienne, qui l'accompagne le plus souvent. Il évoque aussi Mela, son premier amour à la destinée tragique. Il raconte sa rencontre avec Pauline, la guenon. Il rapporte l'histoire de Fara et Jorgen, tiraillés entre leurs deux cultures. Il regrette la disparition de l'excellent café arabica au Cameroun. Il y a des rires et des larmes. Ses chroniques africaines racontent son vécu, au cours de ses nombreux voyages. Il en a, des faits choquants, à dénoncer. Et il s'y emploie, sans révolte, mais fermement, toujours avec brio, humour et surtout une grande humanité.

📚❤️Coup de coeur ❤️📚
Pour la masse critique @babelio_ , j'ai eu la chance d'être choisie pour chroniquer "Plaidoyer pour les humains : j'accuse" de @micheltagnefoko publié par les @editionsdelonde

Et c'était un coup de coeur ❤️❤️❤️
L'auteur nous partage des annecdotes de ces voyages, en Afrique, en Belgique, en Amérique du Sud, avec pour thème principal l' africanité et les droits humains...Il nous parle comme "à des amis", ce qui m'a complètement emportée.

L'aspect court des histoires racontées nous apporte une grande diversité et une véritable "palette humaine". On est outré, frustré, on se dit que le monde est injuste, que les gens peuvent être à la fois généreux ou égoïstes...bref c'est un livre sur les hommes, le monde et qui nous apprend énormément, notamment sur le Cameroun, pays d'origine de l'auteur.

Je ne peux que vous recommander ce livre, si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde qui vous entoure 😸

Une étrange lecture cette masse critique.
Il s'agit d'une succession de textes descriptifs des pérégrinations et rencontres à travers le monde de Michel Tagne Foko. Ouvertures vers ses questionnements intérieurs ou chocs relationnels subis ou provoqués. Une base d'africanité mais pas que... l'auteur est journaliste de métier et l'on ressent son intérêt pour la confrontation d'idée permanente, influencée par son histoire, son Cameroun natal et son combat viscéral pour l'humain.

[Livre reçu dans le cadre d'une Masse critique]

Cette lecture, c'est sans doute la plus difficile qu'il m'ait été donné de noter : agréable, tout en différant de ce à quoi je m'attendais, ce qui m'a un peu prise au dépourvu, au fil de ma découverte. En cela, ce livre mériterait que je lui laisse deux notes. Un 4 étoiles et un peu plus, si j'évaluais mon pure plaisir de lecture, mais un 3.5 si je prends en compte le fait que je suis totalement passée à côté de ce que j'espérais trouver (ce qui n'est pas la faute de l'auteur, mais de la présentation de son livre). Malheureusement pour moi, c'est le deuxième sentiment qui prédomine, sans que je n'enlève rien aux qualités initiales du livre !

Avec du recul, je dois admettre que le résumé laisse assez bien voir le contenu du livre, mais, avec le titre, j'étais partie dans l'idée de lire un essai "poussé", avec des interrogations et des thématiques abordées, sur le sujet de l'Humain avec un grand H. Notamment avec la question de l'africanité. Au lieu de quoi, j'ai eu - l'agréable - surprise d'être embarquée dans un entremêlement de récits de vie, de courts instants recueillis à travers la vie de l'auteur, qui s'emboitaient comme un vaste puzzle, au fil des pages. Les opinions de l'auteur ou les messages qu'il peut vouloir nous faire passer à travers son recueil d'anecdotes restent toujours en filigrane, sans être jamais pleinement exploités, développés, questionnés... (normal, ce n'est pas un essai, dans le sens où je l'entends). Avec la quatrième de couverture, j'avais imaginé voir ces témoignages pris comme points de départs pour un développement ultérieur. Il m'a fallu un peu de temps pour me rendre compte que ce n'était pas le cas. Mais à nouveau, il s'agit simplement d'attentes personnelles dont je ne peux blâmer personne qu'elles n'aient pas été exactes.

La lecture a vraiment été très agréable, fluide et la centaine de page se lit toute seule. J'en ressors nourrie d'un intéressant récit de vie. À recommander, si c'est ce qu'on cherche à lire !

Je pensais lire un livre parlant de l'africanité. le premier chapitre nous plonge dans le sujet directement mais c'est l'un des rares moments ou le sujet est abordé en 30 pages. On suit plus l'auteur dans ses voyages. Il nous dit ce qu'il fait, ce qu'il mange, le moindre faits et gestes. Honnêtement, ça m'a agacé. Pour moi c'est un journal intime. Il n'y a qu'à un seul endroit ou il parle d'une personne qu'il a connu lorsqu'il vivait encore au Cameroun.

Je me disais qu'enfin l'auteur allait parler ce pour quoi j'ai sélectionné ce livre. Et bien non. Ça m'a vraiment fatigué. J'ai tant de livres à lire que j'ai préféré abandonner. D'autant que j'ai trouver l'auteur très dur envers les rares autres personnes d'origines africaine qu'il croise. J'ai eu l'impression qu'il voulait que ces gens ne soient pas heureux sous prétexte de ce qu'il se passe au Cameroun. Il oublie que lorsqu'on quitte son pays, ce n'est pas forcément par choix.

Le monde est dur pour tout le monde mais, de mon point de vue, on ne doit pas s'empêcher de vivre malgré les horreurs qui se produisent dans le monde. Que pouvons-nous faire, nous, citoyens lambda sans pouvoir? Rien si ce n'est d'être heureux et de profiter des droits qu'on a en France quoiqu'en disent certains.

En bref, je n'ai pas du tout trouvé ce que je pensais avec ce livre. Il m'a même ennuyé. J'ai lu des livres tellement meilleur dont un que je n'ai toujours pas chroniqué tant j'ai de mal à trouver les mots.
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