A cours de la conversation, j’entendis un tintement à peine perceptible de bracelets, le bruit d’une robe froissée, le son étouffé d’un pas ; et je ressentis nettement l’impression que deux yeux e fixaient avec curiosité de la chambre voisine à travers une baie entr’ouverte.
[...] la vit en société n'est qu'un tissu d'erreurs. Personne ne sait profiter de l'occasion qui lui est offerte, et lorsque celle-ci a disparu au loin, notre cœur se ronge dans une vaine attente.
(dans "La nuit suprême")
Les battements de notre cœur traduisent nos pensées.
(dans "Le squelette ")
Dans le grand amphithéâtre de la nature, me disais-je, la lumière de nos vies chétives qui expirent à toute heure du jour ou de la nuit ?
(dans "Le squelette")
Lorsque vous perdez votre femme, vous pouvez la remplacer sans retard ; mais lorsque vous perdez votre père, vous ne pouvez retrouver l'équivalent de son affection et de sa fortune.
Quand la classe finissait, je ne pouvais supporter la solitude de ma maison trop vaste ; et pourtant les visites que je recevais m'ennuyaient.
Je ne suis pas un génie. Dans le calme du foyer, il m'arrive d'édifier de vastes projets ; mais dès que j'aborde le domaine du travail, je subis le joug, tel le bœuf attelé à la charrue qui, tout le jour, herse la terre avec patience et la tête baissée, heureux s'il peut obtenir au coucher du soleil des aliments à ruminer. Dans cet état d'esprit, qui songerait à folâtrer ou à faire le fanfaron ?