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Le juge est le personnage antipathique par excellence, l'épitomé du moraliste de la société. Il a succédé au bourreau, exécuteur des basses oeuvres de la celle-ci. Le système des castes est au coeur des nouvelles ainsi que la révolte de Tagore. La religion est le ballon de baudruche préférée de l'auteur qui ne cesse de se dégonfler : l'horoscope (allusion subtile), le trésor (où la fin sage n'efface pas la quête folle). Le vagabond est le seul vrai héros, celui qui ne s'attache pas et fait ses bagages en quelques minutes sans rien laisser derrière lui. L'autorité, sociale ou religieuse est traité avec ironie : sa quête n'est pas heureuse et Girabala est vite veuve. C'est dans la résistance que réside le « bonheur », s'il existe, ou disons, au moins une paix éphémère, que les personnages se creusent à l'abri de la société et de la religion. Sans conteste un auteur à connaître. |