AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


J'avais vraiment envie de soutenir cette nouvelle politique des éditions Ki-oon qui est d'être le commanditaire de mangas en engageant des artistes japonais (qui sait, c'est peut-être l'avenir ?). Las, j'ai vraiment trouvé l'ensemble assez gamin, mais je suis peut être « trop vieux pour ces conneries »… ^^

On retrouve une configuration archiconnue depuis "Dragon Ball" : un ado naïf et super fort, une ado futée et super intelligente, et l'inévitable animal mascotte… Ici le choix du cochon comme animal de compagnie inutile et horripilant est d'autant plus gênant que c'est aussi celui "Seven Deadly Sins" qui lorgne lui aussi sur "Dragon Ball" On avance à 100 à l'heure sans exposition, sans explication et sans transition, et les personnages s'agitent et s'époumonent en permanence (de véritables cabotineurs !). Mamiya Takizaki aurait commencé sa carrière par des parodies de "Slayers" et "Orphen" : je connais l'un comme l'autre et effectivement on sent les influences, mais comme à la base ces oeuvres étaient de la fantasy parodique on peut se dire que la parodie de parodie cela peut vite soûler… le héros agit en dépit du bon sens le plus élémentaire en fonçant d'abord et en réfléchissant ensuite comme Natsu Dragnir de "Fairy Tail" : la mangaka l'amène systématiquement là où elle veut le voir sévir. Mais les péripéties ne sont pas follement passionnantes : un enfant perdu en forêt, un pompier pyromane, un champignon toxique géant (merci "Nausicaä" d'Hayao Miyazaki), deux bandits et un fugitif…

L'univers arcanepunk m'a immédiatement fait penser à celui de Full "Metal Alchemist" de la mangaka d'Hokkaido Hiromu Arakawa. Vu que le dessin épuré mais fluide, avec des arrière-plans peu nombreux mais plutôt bien troussés, m'a aussi rappelé le style "FMA", difficile de ne pas avoir de sensation de « déjà vu » !
Et je déteste quand une oeuvre ne respecte pas les règles qu'elle a elle-même édictées : on nous explique noir sur blanc que la magie est super rare et qu'il n'existe qu'une cinquantaine de magiciens dans le monde, et la page d'après paf on nous montre un père de famille qui ramène un manuel de magie édité pour les enfants… Sans commentaire.

Bref, c'est moyennement moyen et cela manque globalement d'originalité. Seuls les mystères mystérieux amenés par les premières et les dernières pages me donnent envie de continuer. Mais avec un manga, il ne faut jamais tirer d'enseignement définitif au bout du premier tome...
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}