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Critique de Laulette
Après avoir beaucoup aimé La promesse d'une île il y a quelques semaines, j'avais hâte de me plonger dans Les coeurs silencieux, le nouveau roman de Sophie Tal Men. de la Bretagne au Portugal, l'autrice nous fait découvrir l'histoire familiale d'un trio de personnages, Pedro, Sarah et Tomas, et nous fait réfléchir sur des sujets très intimes comme la capacité à pardonner et le poids des regrets.
Lorsque Pedro est victime d'un AVC qui lui coûte la parole, le soixantenaire remet en question ses choix du passé, et notamment celui d'avoir coupé les ponts avec Adeline, son ex-femme, et surtout, avec Tomás et Tiago, les fils qu'ils ont eus ensemble. Pedro demande alors à Sarah, son ex belle-fille d'un second mariage qui a lui aussi raté, de lui ramener ses proches perdus. La jeune femme accepte et devient la « voix » de son beau-père. Mais la mission sera difficile, notamment auprès de Tomás, qui nourrit une profonde rancoeur envers son père…
J'ai très vite accroché aux personnages car Sophie Tal Men arrive à retranscrire avec brio leurs pensées et sentiments. J'ai réussi à me mettre à la place des uns et des autres et à comprendre leurs décisions du passé, et celles du présent. La relation entre Pedro et Tomás m'a beaucoup attristée, mais comment blâmer ce dernier d'en vouloir à son père qui l'a quasiment abandonné ? Sarah est la clé entre ces deux âmes qui n'arrivent plus à communiquer. J'ai particulièrement aimé la générosité et la loyauté de la jeune femme. Elle s'efforce de rapprocher père et fils, sans pour autant émettre de jugement sur la situation.
Les thèmes abordés par l'autrice à travers l'histoire de la famille Da Silva m'ont beaucoup parlé, ils m'ont aussi émue. Il est question de la difficulté de pardonner, de l'importance de se dire les choses et d'acceptation des erreurs. Finalement, Sophie Tal Men a écrit sur l'histoire d'une famille qui pourrait être la mienne, comme la vôtre, tant son récit peut parler à chacun d'entre nous. C'est un très beau roman sur la famille, aux personnages attachants et au cadre enchanteur, entre le calme breton et le soleil portugais.
Lorsque Pedro est victime d'un AVC qui lui coûte la parole, le soixantenaire remet en question ses choix du passé, et notamment celui d'avoir coupé les ponts avec Adeline, son ex-femme, et surtout, avec Tomás et Tiago, les fils qu'ils ont eus ensemble. Pedro demande alors à Sarah, son ex belle-fille d'un second mariage qui a lui aussi raté, de lui ramener ses proches perdus. La jeune femme accepte et devient la « voix » de son beau-père. Mais la mission sera difficile, notamment auprès de Tomás, qui nourrit une profonde rancoeur envers son père…
J'ai très vite accroché aux personnages car Sophie Tal Men arrive à retranscrire avec brio leurs pensées et sentiments. J'ai réussi à me mettre à la place des uns et des autres et à comprendre leurs décisions du passé, et celles du présent. La relation entre Pedro et Tomás m'a beaucoup attristée, mais comment blâmer ce dernier d'en vouloir à son père qui l'a quasiment abandonné ? Sarah est la clé entre ces deux âmes qui n'arrivent plus à communiquer. J'ai particulièrement aimé la générosité et la loyauté de la jeune femme. Elle s'efforce de rapprocher père et fils, sans pour autant émettre de jugement sur la situation.
Les thèmes abordés par l'autrice à travers l'histoire de la famille Da Silva m'ont beaucoup parlé, ils m'ont aussi émue. Il est question de la difficulté de pardonner, de l'importance de se dire les choses et d'acceptation des erreurs. Finalement, Sophie Tal Men a écrit sur l'histoire d'une famille qui pourrait être la mienne, comme la vôtre, tant son récit peut parler à chacun d'entre nous. C'est un très beau roman sur la famille, aux personnages attachants et au cadre enchanteur, entre le calme breton et le soleil portugais.
