Prendre le temps d'aller et venir avec une grande liberté, se fondre dans la nature. Dans ces moments, je me sens à l'unisson de tous les éléments.
Le monde va vite, nous gesticulons, et on ne pense à rien d'autre qu'à la productivité ou au loisir par la consommation.
La nature n'est pas hostile, vous ne savez juste plus vivre avec elle.
Nos inventions sont souvent de jolis jouets qui nous distraient des choses sérieuses.
En étant positif, on travaille dans l'intérêt des générations suivantes et c'est ce qu'i y a de mieux pour le présent.
La quantité de biens possédés et consommés reste un indicateur qui valorise ce concept idiot de méritocratie. Qui est l'inverse de l'égalité et de la justice.
Aujourd'hui, on "investit", on accumule des biens pour en produire de plus en plus. Il n'y a plus que des activités financières. Tout absolument tout doit avoir une rentabilité.
Je veux croire en la démonétisation.
Je crois que la notion de gratuité transforme l'usage que nous faisons des choses. (...)
La gratuité permet plus de liens et moins de biens.
- Malgré toute notre bonne volonté, va falloir que l'on remette en question beaucoup d'automatismes de nos vies.
- C'est l'ensemble de nos sociétés qu'il faut changer.
On dit qu'on veut davantage d'écologie mais personne ne change rien à ses habitudes. On s'évertue toujours à entretenir, voire à réanimer un modèle économique marchant. On est la cause de tous ces désordres.
Ouaaaaais, l'écologie, c'est bien gentil, mais faudrait pas que ça chamboule tout, non plus.